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1 mars 2025 6 01 /03 /mars /2025 09:34
Avec Macron, on se rapproche chaque jour un peu plus de l’apocalypse nucléaire

Jusqu’en 2017, on pouvait penser raisonnablement que les armes de dissuasion serviraient à maintenir la paix. L’idée de s’en servir relevait de la pure folie. On doit voir la situation autrement depuis qu’un psychopathe à l’hybris délirant s’est installé à l’Élysée. Il y a trois jours, ce fou dangereux réitérait ses menaces contre la Russie, prêt à attaquer ses troupes au sol. Sans évaluer la riposte.

Son orgueil démesuré, sa mégalomanie galopante et son absence de tout sentiment humain font craindre le pire. En plus, il n’a pas d’enfants. Tout le monde peut crever quand il sera planqué dans son abri. Je le crois capable d’appuyer sur le bouton rouge pour entrer dans l’histoire. Et se venger du mépris que Vladimir ne cache pas à son égard.

Quand il n’y en a plus, il y en a encore !

Les béotiens ont poussé un lâche soupir de soulagement quand les crétins cravatés qui se pavanent sur leurs écrans ont annoncé, à maintes reprises, une réduction de l’arsenal nucléaire. Des milliers de bombes atomiques et de fusées envoyées à la casse, aux USA comme en URSS, et le spectre de l’apocalypse nucléaire s’éloignait.

On a juste oublié de leur dire que les deux super-puissances des années quatre-vingt s’étaient entendues pour se débarrasser de leurs rogatons et se donner le beau rôle. Quel intérêt de conserver des missiles aux systèmes de propulsion et de guidage obsolètes ? Quel avantage d’avoir en stock des bombes dépassées ? Car si le plutonium a une durée de vie de 24.000 ans, certains éléments mécaniques se dégradent. Et pour l’efficacité, on a appris à miniaturiser en augmentant la puissance.

Qui a la plus grosse ?

Indiscutablement notre ami Vladimir avec son RS-28 Sarmat dont les généraux de l’OTAN disent que Satan l’habite. Vitesse 7 km/seconde, portée 18.000 km, charge multiple jusqu’à 15 ogives thermonucléaires planantes, aux trajectoires aléatoires. Paris pourrait être frappé en moins de 4 minutes, et la moitié de la France disparaîtrait avec la capitale.

Plus lourde et moins facile à délivrer, la tsar bomba pourrait éliminer n’importe quel objectif stratégique si on voulait provoquer uniquement des dommages ciblés sans détruire entièrement le pays ennemi. Peu d’équipements lui échapperaient et peu d’humains y survivraient. Zone de destruction complète autour de 40 km du point d’impact, brûlures au troisième degré à 100 km. C’est la plus grosse et la plus chaude.

Selon les estimations, la Russie détiendrait pour l’année 2024, un total de 5580 ogives nucléaires dont 4300 immédiatement opérationnelles. En comptant les armes de l’ex-URSS déstockées et modernisées. C’est le plus puissant arsenal du monde. Avec l’avantage d’une profondeur stratégique considérable en cas de frappe ennemie, grâce à l’immensité de son territoire, peu peuplé dans son ensemble.

La médaille d’argent va aux USA avec 5044 armes nucléaires disponibles. Et le bronze à la Chine avec 500 ogives. Arrivent loin derrière la France (290), le Royaume-Uni (225), le Pakistan (170), l’Inde (170), Israël (90) et la Corée du Nord (50).

Il est quand même inquiétant de constater qu’en plus de l’élargissement de l’OTAN à l’ancien bloc de l’Est muni d’armes conventionnelles de dernière génération, les bellicistes ont augmenté leur force de frappe nucléaire, tout en menaçant la Russie d’Europe à très courte distance.

Les dégâts seraient liés au contexte

Les explosions seraient extrêmement meurtrières lors de frappes localisées, visant les mégalopoles d’Europe de l’Ouest, et les zones urbaines denses entre l’Europe centrale et l’Oural. Après le feu nucléaire, les radiations et la famine extermineraient plusieurs dizaines de millions d’habitants. Plusieurs centaines de millions en cas de deuxième frappe.

L’hypothèse n’est pas à prendre à la légère. Les banksters du Nouvel Ordre Mondial qui tiennent à dépeupler la terre ne ratent pas une occasion de souffler sur les braises. Rallumant une détestation des Russes assimilés aux Soviets, promettant aux Boches leur revanche de 1945, et ravivant la haine des mahométans contre tous ceux qui ne se sont pas laissé conquérir et convertir.

Pour la protection de leur territoire, les USA ont panaché la défense active, par la veille satellite et des boucliers anti-missiles, coordonnés à des pas de tir terrestres, maritimes et aériens pour la riposte. Et depuis que des vecteurs hypersoniques peuvent entrer en action, ils ont réactivé la défense passive. Qui va d’immenses caves et souterrains aménagés dans des zones peu peuplées, à la remise en service des abris familiaux datant de la guerre froide quand des gens prudents bunkérisaient leur cave ou leur jardin.

En toute hypothèse, le potentiel de destruction des armes nucléaires en service (12.000 en 2024 contre 64.000 en 1986) est suffisant pour mettre fin à la civilisation humaine.

Il y aurait sans doute des survivants planqués dans des abris, ou en haute montagne, ou dans des jungles, des déserts, ou sur des petite îles sans intérêt stratégique, mais ils souffriraient d’une perturbation irréversible de l’organisation de la société. Destruction des capacités productives de nourriture, interruption des échanges, élimination des systèmes de fabrication et de diffusion d’énergie et neutralisation des moyens de communication. Pour l’immature de l’Élysée, ce serait plaisant comme une dystopie de jeu vidéo.

Le pire n’est jamais certain

Les radiations seraient peut-être le moindre souci des survivants. Si l’on tient compte des cochons de Bikini. Et pas des cochonnes en Bikini, les bombes anatomiques… Sur cet atoll des îles Marshall, les USA ont fait exploser entre 1946 et 1958, 23 bombes A et 44 bombes H en plein air.

Des cochons, qui sont les animaux les plus proches des hommes, servaient de témoins. Protégés des explosions mais pas des retombées radioactives. Certains irradiés jusqu’à l’os ont survécu plus de 10 ans à cette exposition. Pas mal pour des animaux à l’espérance de vie moyenne de 15 ans quand ils ne croisent pas la route d’un charcutier.

N’en déplaise aux écolos, la nature finit toujours par reprendre ses droits. La faune sauvage et la flore naturelle se sont reconstituées en s’adaptant autour de Tchernobyl après quelques mutations… Et on est bien placés pour témoigner en Polynésie française. Entre 1966 et 1996, les atolls de Fangataufa et Mururoa ont encaissé 47 explosions nucléaires en plein air, et 147 dans le plancher des lagons.

Après bien des polémiques, on a fini par admettre en haut lieu que des îles éloignées ont été irradiées par les particules véhiculées par les vents. Mais pas plus que dans l’Est de la France, où rappelez-vous, le nuage de Tchernobyl s’était arrêté pile poil à la frontière… Récemment, on a invité des scientifiques NZ parmi les plus virulents anti-nuke à venir mesurer le niveau de radioactivité à Mururoa. Ils ont constaté que le seuil des radiations résiduelles était sans danger.

Si on a pu corréler à l’atome quelques cancers chez des travailleurs des atolls, peut-être attribuables à d’autres causes, une majorité des Ma’ohi se souviennent de cette époque comme d’un âge d’or où l’argent coulait à flot, où l’on créait des habitations, des écoles, des routes, des aéroports et des hôpitaux, et où tout le monde profitait du plein emploi. C’est grâce au CEP (Centre d’essais du Pacifique) qu’on a découvert les délices de la société de consommation dans nos îles.

Poutine se tient prêt à un conflit nucléaire

Sans doute agacé par les rodomontades du paltoquet élyséen, Vlad a fait savoir à la veille de l’élection présidentielle du 15 mars que son arsenal nucléaire était toujours en état d’alerte.

Revendiquant la supériorité de son armement sur celui des États-Unis, et de la France qu’il pourrait écraser comme un moustique, il est resté fidèle à la doctrine du Kremlin selon laquelle le recours aux moyens de destruction massive ne se justifierait que si la Russie était menacée dans son intégrité, sa souveraineté ou son indépendance.

L’ennui aujourd’hui est que le docteur Folamour n’est pas au Pentagone mais à Paris. Et ce psychopathe instable et gravement perturbé serait capable de tout. Il est inquiétant de l’entendre pérorer que, si la Russie gagnait la guerre en Ukraine, il pourrait répondre par « tous les moyens à sa disposition » pour la faire reculer…

Peut-être a-t-on tort à Moscou de ne pas prendre au sérieux cet énergumène, mélange de Néron et de Caligula, maqué à une Lucrèce Borgia.

Christian Navis

https://climatorealist.blogspot.com/

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commentaires

C
Bonjour le problème de macron et de certains dirigeants européens, veulent la guerre avec la Russie, mais l Europe va pleurer a causes de ses va t en guerre
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