Le Blog de Lazare

Les Russes soupçonnent le conducator d’une collusion avec les islamistes. Nos médias rampants répondent qu’ils n’ont pas de preuves… Toutefois, un fait interpelle. À peine les Russes ont-ils évoqué cette possible connivence que des journaleux serviles « découvrent » une prétendue corruption du RN par le Kremlin. Sans preuves, eux non plus.

Si l’on regarde la liste des scandales de la Ve République, où des barbouzes sont impliqués, on constate que le palmarès du führer de poche dépasse en nombre celui de tous ses prédécesseurs. Davantage d’embrouilles en sept ans, pour un seul individu, que pour sept présidents en 59 ans. Ça laisse perplexe.

Lui, il plastronne depuis le Brésil en se parant « des qualités de force d’âme, de confiance en soi, et de rapport à la vérité » qui manqueraient à Vladimir. Doit-on en rire ? Ou l’envoyer chez le docteur des fous ?

La psychologie à la rescousse de Sherlock Holmes

Les accusations russes reposent sur l’ambiance délétère qui entoure un personnage pervers, inhumain, satanique. Macronescu est un sournois qui se délecte à faire effectuer ses coups tordus par des nervis. Mus par l’appât du gain, l’ambition, ou pour échapper à une menace ou un chantage.

C’est aussi un immature qui dit tout et son contraire, rendant malaisé le décryptage de ses propos. Au début, d’aucuns y ont vu un certain machiavélisme destiné à brouiller les cartes. C’était lui prêter des talents qu’il n’a pas. Le Duce est un gamin mal élevé, insolent, turbulent et provocateur dont l’éducation sous la houlette de Brichelle souffre d’énormes carences. Autant intellectuelles qu’affectives.

On peut donc poser la question de confiance : serait-il capable d’une telle infamie ? Lui qui a fait massacrer les Gilets jaunes, éliminer des vieux au Rivotril, qui a obligé ses victimes à choisir entre un faux vaxxin et la rue. Lui qui décide de tout, court-circuite les élus et les institutions, et dont les ministricules obséquieux découvrent les foucades dans la presse.

J’ai bien dit ça, mais vous avez mal compris !

En maintes occasions, on a pu constater que cette antienne était une des échappatoires favorites des macronards quand ça commence à chauffer pour leurs fesses.

Renouant de façon impromptue avec la diplomatie du téléphone, et puisque Vlad refuse de parler à Macronescu, notre seigneur de la guerre, Son Excellence Le Cocu avait proposé à Sergueï Chouïgou, ministre des Armées, qui ne demandait rien, des échanges d’informations avec la Russie honnie dans la lutte contre le terrorisme.

L’initiative venait de l’Élysée qui ne manque ni de culot ni de cynisme. Après avoir claironné maintes fois que la redoutable armée française ne laisserait jamais gagner la Russie en Ukraine… son intraitable führer (qui ne saurait même pas démonter-remonter un revolver d’ordonnance made in Manufrance) annonçait son intention de faire sauter les paras de la Légion sur Odessa. Qu’il confond avec Kolwezi. La géographie n’a jamais été son fort.

Des menace qui ont amusé d’abord les Russes. Avant qu’ils ne se posent des questions : jusqu’où ce paltoquet dérangé serait-il capable d’aller ? Après l’entretien avec Le Cocu, le ministre de la Défense russe a commenté la discussion en disant espérer que les services secrets français ne sont pas derrière l’attentat du Crocus.

Les agents secrets de l’OTAN sont capables des pires saloperies, et encore plus depuis que le Zygomyr piétine et recule

Pour le moment, ce n’est pas une accusation formelle, plutôt une insinuation qui s’inscrit dans l’analyse russe, pertinente, considérant que le petit clown mendiant Zelensky est un pantin. Prêt à jouer son numéro d’acteur de reality show au service des manipulations les plus sordides.

On l’a vu avec les sépultures de combattants et de civils devenues, par la magie des merdias, des charniers attribués aux Russes. Boutcha, Marioupol, Izioum et d’autres… Avant que l’accusation ne fasse long feu devant les refus réitérés de l’Ukraine de donner accès aux sites des prétendus massacres à des enquêteurs de pays neutres.

Il n’est donc ni irréaliste, ni inconcevable d’imaginer que des services secrets occidentaux pourraient être derrière l’attentat du Crocus. Macrounette et Gabinette peuvent jouer les vierges outragées. Des preuves existent que des Ukrainiens sont allés recruter des tueurs à gages au Tadjikistan, ainsi que parmi des marginaux mahométans immigrés en Russie. Et l’enquête a établi que les assassins avaient un réseau d’exfiltration vers l’Ukraine où les attendaient des officiels civils et militaires à Shostka, ville frontalière de l’oblast de Briansk.

Même si, depuis l’attentat, les Russes ont plutôt incriminé les services anglo-saxons, il est normal qu’ils s’interrogent sur le rôle de la France dans cette abomination. Puisque Macronescu pérorait début mars que « rien ne doit être écarté pour faire gagner l’ Ukraine ».

Un dialogue franco-russe avorté avant d’avoir commencé

Démentir les propos de Choïgou concernant une possible coopération dans la lutte contre le terrorisme islamique est une maladresse qui crée un malaise. Macronescu s’est comporté une fois de plus comme un gamin cauteleux, pris avec des « moustaches » en chocolat, qui trépigne et hurle : « C’est pas moi qui ai mangé la plaque, c’est le chat ! »

Dûment cornaqué par son maître, Le Cocu, après avoir présenté au gouvernement un compte rendu factuel qui a fuité dans les médias, a nié les propos tenus, et récusé toute entente possible avec la Russie. Alors pourquoi cet appel téléphonique téléguidé par l’Élysée ? Pour piéger les Russes ? Ou pour se donner de l’importance et montrer à l’opinion que le Macronistan est toujours une grande puissance ?

Cerise sur le gâteau, le caudillo Macronillo accuse les Russes de vouloir saboter ses Jeux Olympiques, auxquels ils ne sont pas conviés. Tandis que Moustapha Darmanin affirme (avant de se dédire ?) que le danger de perturbations provient de groupuscules écolo-gauchistes très actifs et de délinquants de droit commun qui ne refusent jamais une occasion de tout démolir et piller sur leur passage.

Un gâchis qui ruine une amitié millénaire

Trump avait raison. Après avoir rencontré le paltoquet et discuté un peu avec lui, il avait déclaré sans s’embarrasser de phraséologie diplomatique : « Tout ce que ce type touche, il en fait de la merde ! »

L’histoire des relations franco-russes ne date pas d’hier. En 1051, Anne de Kiev (ville et province russe !) épouse Henri Ier et devient reine de France. Un bon début. Pour des échanges économiques et culturels. Bien qu’ils ne manquent pas de grands écrivains, les Russes ont toujours apprécié la littérature française et enseigné notre langue aux enfants de la noblesse.

En 1717, l’empereur de Russie Pierre le Grand se rend à Paris pour ouvrir une ambassade officielle. Déjà, des relations harmonieuses entre nos deux pays leur permettaient de jouer un rôle prééminent en Europe. Suite à la signature d’un traité d’alliance politique et militaire, la première pierre du pont Alexandre III à Paris fut posée par l’Empereur Nicolas II en 1896.

Par la suite, les Russes devenus soviétiques ont été nos alliés lors des deux guerres mondiales. Des soldats du corps expéditionnaire russe se battirent contre les Boches lors des batailles de Reims et de Verdun. Et après la débâcle de 1940, les exploits des pilotes français du régiment Normandie-Niémen ont impressionné les Russes qui en ont gardé la mémoire. Tandis que nous avons oublié les paras de l’Armée rouge tombés du ciel pour appuyer la Résistance. Le plus grand cimetière militaire soviétique se trouve à Noyers-Saint-Martin dans l’Oise.

Malgré des divergences idéologiques fortes, dans les années 1970, l’URSS et la France inaugurèrent une période de coopération et de détente, apaisant les tensions de la guerre froide. Moscou et Paris furent alors à l’initiative de la conférence sur la sécurité et la coopération en Europe, dite processus d’Helsinki.

La faillite de l’URSS a préparé la naissance d’une Russie démocratique avec laquelle nous avons signé, le 7 février 1992, un traité bilatéral de solidarité et de coopération. Déplaisant fort aux Étasuniens qui mijotaient déjà leurs mauvais coups, par une extension de l’OTAN contraire à leurs engagements.

Mais qu’en sait l’inculte Macronescu collé deux fois au concours de l’ENA, avant d’être  « classé » en 2004 (promotion Senghor) la seule année où il n’y eut pas de classement en raison des fraudes ? Seul un ignare caractériel manipulé par le Nouvel Ordre Mondial peut faire table rase de tout ce passé commun pour développer, avec ses sbires, une russophobie hystérique dictée par Washington. Alors que des lois scélérates interdisent aux Français de haïr leurs pires ennemis.

Christian Navis

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