Il y a de nombreux points communs entre les Boches « qui ne sont plus nazis », et les mahométans « qui sont tous modérés ». Teigneux et agressifs, ils finissent par se faire détester de tout le monde. Et quand ils dépassent la mesure, ils se prennent de sévères raclées.
Ils ont quand même beaucoup de chance avec les francouillons imbibés de charité chrétienne. Plutôt que d’achever les vaincus, pour régler le problème une bonne fois pour toutes, ils aident leurs ennemis à se relever, les soignent, les bichonnent et leur offrent leur amitié. Et une fois leurs plaies pansées, les Boches et les mahométans remettent ça… Mais fort heureusement pour eux, les Russes ne sont pas amnésiques !
Amateurisme, inconséquence, arrogante naïveté, les qualificatifs ne manquent pas pour se gausser des officiers allemands qui préparaient une nouvelle attaque de la Russie.
Une conversation qui aurait dû rester confidentielle entre officiers allemands de haut rang, d’une durée de 38 minutes, datant du 19 février et portant sur le projet d’envoyer des Boches sur le terrain des opérations en Ukraine a été interceptée par les services de renseignement russes. Qui l’ont donnée à la chaîne d’État RT, laquelle s’est fait un plaisir de la diffuser. De quoi provoquer un certain malaise dans les relations déjà inamicales entre Berlin et Moscou.
Il est possible que d’autres fuites soient bientôt diffusées par la Russie. Le Kremlin laisse entendre que grâce à ses agents, ses hackers et ses taupes, il serait en mesure de prouver que Berlin préparait une nouvelle opération Barbarossa comme en 1941. En commençant par détruire le pont de Crimée pour isoler les armées russes du Sud, avant de passer à l’attaque massive des villes frontalières à l’aide de missiles de croisière.
Les Boches ont essayé de limiter les dégâts, sans nier les faits
La race supérieure, plutôt que de passer par le réseau sécurisé de l’armée allemande, a tenu une visioconférence sur la plate-forme publique WebEx version gratuite, un équivalent de Skype facilement piratable. Étonnant tout de même pour échanger des secrets d’État ! L’humiliation qui en résulte est à la hauteur du manque de professionnalisme.
Selon des médias germaniques, un officier supérieur se serait connecté à cette visioconférence depuis sa chambre d’hôtel à Singapour via le réseau Wi-fi public. Sans que personne ne se demande ce qu’il allait faire à Singapour. Vendre des armes ? Espionner les Chinois ? Nouer des contacts avec des groupes de mercenaires à envoyer en Ukraine ? Il y avait un lézard quelque part. Puisqu’on apprend au passage que les SR de Singapour avaient truffé de micros la piaule du trop confiant officier.
On croirait un scénario inspiré de « Babette s’en va-t-en guerre »
Le film est sorti en 1959. Avec Brigitte Bardot dans le rôle de la résistante Babette. Et Francis Blanche en Obersturmführer psychopathe gras, stupide et infatué de sa personne : Papa Schultz (à croire qu’ils s’appellent tous comme ça !).
C’est un de mes films préférés. Parce qu’il y a une véritable histoire dans un contexte avéré, des rebondissements, de l’humour, des personnages hauts en couleurs et des dialogues crédibles. Ce qu’on ne sait plus faire depuis que le cinéma subventionné est devenu un instrument de propagande pour tous les détricoteurs de la France.
On en retiendra que les Boches étaient moyennement futés et trop sûrs de leur supériorité… Ils n’ont guère changé depuis.
Dans cette affaire, le fond est plus important que la forme
Peu importe la légèreté avec laquelle ces officiers supérieurs ont agi. L’important est la teneur de leurs conversations. Et là, c’est pas piqué des hannetons.
Selon l’enregistrement audio diffusé sur les réseaux sociaux et à la télé en Russie, cette discussion d’état-major portait sur la livraison à Kiev de 100 à 200 missiles à moyenne et longue portée Taurus. Ces engins furtifs air-sol, truffés de contre-mesures, pouvant voler à mach 0,9 à basse altitude donc difficilement détectables sauf en phase finale, peuvent porter des charges à sous-munitions, théoriquement proscrites par les traités internationaux. Dont le IVe Reich n’a rien à cirer.
Des armes qu’Olaf Sholz refuse officiellement de livrer à l’Ukraine par crainte d’une escalade dans ce conflit. Car les Ukrainiens n’ont pas les compétences requises pour utiliser ce matériel. Poussé dans ses derniers retranchements, Papa Scholz reconnaît que l’usage des Taurus nécessiterait l’envoi de troupes au sol pour aider à leur calibrage et à leur maniement… Vladimir a prévenu qu’en pareil cas, les Boches ne pourraient plus s’abriter derrière le discours frelaté de la non-belligérance. Ce serait cette fois un casus belli. Avec toutes les conséquences qu’on peut imaginer.
Or si les Boches rêvent de prendre leur revanche depuis 1945, ils savent aussi que les Russes ont les moyens de revenir à Berlin. Pas vraiment en touristes. Et plus vite que la dernière fois. D’où le double langage d’Olaf qui joue les fiers-à-bras mais a les chocottes.
Le choix des cibles ne pourrait pas laisser le Kremlin inerte
Des Boches envisagent de lancer, sous drapeau ukrainien, une vingtaine de missiles Taurus sur le pont de Crimée qui relie la péninsule de Kertch à la Russie. On entend au cours de la conversation les officiers supérieurs allemands proposer qu’on s’inspire de la manière dont le Royaume-Uni et la France aident l’armée ukrainienne à utiliser les missiles Scalp/Storm Shadow que ces deux pays offrent à Kiev. Avec toute l’assistance technique nécessaire sur site.
Quand le paltoquet parle d’envoyer nos troupes au contact, il a un temps de retard. Elles y sont déjà. Pour un chef suprême de toutes les armées, le bougre n’a pas l’air bien informé !
Au Kremlin, Dmitri Peskov, le porte-parole de Poutine, affirme que ces échanges démontrent une fois de plus l’implication directe de l’Occident dans le conflit en Ukraine. Mais il y a pire.
« L’enregistrement lui-même témoigne qu’au sein de la Bundeswehr, on discute de manière concrète et détaillée des projets d’effectuer des frappes directes contre le territoire russe. »
Bien que, dans l’enregistrement pirate, le général Ingo Gerhartz (équivalent 4 étoiles en France) se montre sceptique sur l’envoi de 100 missiles à l’Ukraine : « Cela ne changera pas le cours de la guerre ». Selon lui, la destruction du pont serait stratégiquement importante, mais l’Ukraine ne serait pas en mesure de lancer ensuite une offensive terrestre, et la réaction des Russes pourrait se traduire par un vecteur atomique tactique sur Kiev ou Odessa. Pour commencer.
Les Français et les Boches ont fumé la moquette
Les drones ukrainiens aujourd’hui peuvent atteindre la capitale russe mais ils ne peuvent transporter qu’une charge maximale d’une dizaine de kilos d’explosifs.
« Avec une douzaine de Taurus qui emportent chacun 400 kilos de bombes à perforation, vous pouvez détruire le Kremlin et avec lui le siège du gouvernement russe », a menacé un ancien conseiller d’Angela Merkel dans les colonnes du Berliner Zeitung… Peut-être ce taré imagine-t-il que les Cosaques n’ont ni les techniques de détection, ni les armes d’interception, ni les moyens de représailles, et qu’ils vont se laisser massacrer par des néonazis sans riposter ?
Pour calmer le jeu, le ministre de la Défense Boris Pistorius ne nie pas l’authenticité des enregistrements (à la différence des Français !) mais il accuse Poutine de les utiliser pour déstabiliser les Boches. Et quand bien même, ce serait de bonne guerre de dénoncer à la face du monde ces bellicistes irresponsables. Car les culottes de peau, au Bochistan comme au Francistan sont bêtes et disciplinés. Ils ne prendraient jamais l’initiative de concevoir seuls les détails de tels plans d’attaque contre la Russie. S’ils en concoctent minutieusement les modalités, c’est parce que le pouvoir politique le leur a demandé.
Cela permet de penser que, malgré les dénégations d’Olaf, l’Allemagne cherche une « kolossale finesse » pour livrer au Zygomyr les missiles qu’il exige, sans trop se mouiller. En mettant tout le monde devant le fait accompli. Sans en évaluer les chocs en retour… À moins qu’il n’y ait derrière tout ça les deux vieillards sociopathes Klaus Schwab (86 ans) et George Soros (94 ans) qui préparent, avant de crever, la grande réinitialisation (great reset ou l’agenda du chaos) quand on aura fait tout exploser et dépeuplé la planète à 90 %. Si on réfléchit un peu, on devient vite complotiste !
Christian Navis