Le Blog de Lazare

Notre Président se prend-il pour Bonaparte au pont d’Arcole ?

Macron en tête de ses troupes pour les galvaniser face aux Russes. Comme le dit Yves Bonnet, ex-patron de la DST, il y laisserait peut-être sa peau mais il mourrait avec panache !

Notre fougueux Président, qui se dit avant tout patriote européen sans un mot pour notre France millénaire, a oublié l’essentiel comme toujours, en lançant sa croisade contre la Russie.

– Il oublie que la France n’a plus de munitions. Nous fabriquons 20 000 obus par an quand les Russes sont capables d’en tirer 50 000 par jour. Au Sahel, l’armée française était à l’os en entretenant un contingent de 5 000 hommes pendant 10 ans. Combien de soldats Macron espère-t-il envoyer face à l’armée russe ?

– Il oublie la force du patriotisme russe qui vaut toutes les armes du monde. Un mot qui ne signifie rien pour Macron puisqu’il veut déconstruire l’histoire de France et ne jure que par l’Europe supranationale. Le patriotisme russe en 2024 est le même qu’en 1945. Ni Macron, ni Zelensky, ni l’Otan n’ont la moindre chance d’en venir à bout.

– Il oublie qu’en Russie on ne se torche pas avec le drapeau russe, on ne le brûle pas et on ne siffle pas l’hymne national impunément comme en France. Le tarif, c’est un long séjour tous frais payés dans un pénitencier de Sibérie.

On a rarement vu leader plus belliqueux que Macron, alors qu’il n’a jamais tenu un fusil de sa vie. Grande gueule, arrogant et prétentieux, d’un amateurisme affligeant en politique étrangère, il n’a pas supporté de se faire claquer le bec par Scholz et l’ensemble de l’Europe.

Tout comme en Israël, lors de sa grotesque proposition d’une coalition anti-Hamas qui a sidéré le monde arabe et fait sourire les États-Unis, Macron le roi des flops a encore frappé. Chaque fois qu’il nous sort un lapin de son chapeau, croyant attirer la lumière, c’est un fiasco monumental.

Après le « Nein » sans appel de Scholz, notre teigneux Président est revenu à la charge en Tchéquie, invitant les Européens à faire preuve de courage. Il faut oser.

Venant d’un personnage qui a renforcé sa protection rapprochée avec 50 policiers supplémentaires en 2017, un personnage qui était protégé par 600 policiers gardant son bunker élyséen pendant la crise des Gilets jaunes, un personnage qui ne peut visiter le Salon de l’agriculture qu’avec 1 000 policiers et gendarmes autour de lui, voilà qui ne manque pas de sel.

À Prague, il a demandé à ses alliés « d’être à la hauteur et de ne pas être lâches » !

Mais relancé par un journaliste sur la question d’un envoi de troupes au sol, il a précisé : “Je n’ai pas parlé de forme concrète de présence et de soutien.”

Éternelle échappatoire du « en même temps », qui permet au Pinocchio de l’Élysée de nier tout et son contraire.

Mais le « nein » de Scholz n’ayant pas suffi, les États-Unis ont enfoncé le clou une nouvelle fois :

« Les États-Unis n’enverront pas de troupes combattre en Ukraine », a déclaré John Kirby

https://tass.com/world/1756033

« Lorsqu’on a demandé au président Joe Biden de commenter l’appel du président français Emmanuel Macron aux alliés à ne pas être lâches. « Il a également été très clair depuis le tout début de cette guerre. Il n’y aura pas de troupes américaines sur le terrain pour combattre en Ukraine. »

Cet entêtement en dit long sur l’ego démesuré du souverain de l’Élysée.

Immature, incohérent, affichant un amateurisme déconcertant sur les sujets les plus graves, il n’accepte aucune contradiction. Toute sa politique étrangère n’est qu’un chapelet d’échecs mais il reste convaincu d’être l’unique détenteur de la vérité, ses pairs n’ayant rien compris à la situation.

On se demande s’il ne souhaite pas une guerre longue qui lui permettrait de repousser les élections de 2027 et de rester au pouvoir quelques années de plus. Ne pas pouvoir se représenter en 2027 le rend malade. Que va-t-il inventer pour s’accrocher à l’Élysée ?

Jacques Guillemain