Le Blog de Lazare

L’avortement est désormais constitutionnalisé.

Sauf changement de régime et modification de la Constitution, le droit de retrait d’un médecin à refuser d’avorter est-il compromis ?

« Le médecin qui ne voudra pas pratiquer un avortement aura évidemment le droit et la liberté de ne pas vouloir. On ne va pas violer les consciences », nous affirme le garde des Sceaux. « La liberté de conscience est déjà constitutionnelle« . (Source)

« Il n’y a aucune crainte, ni pour les médecins, ni pour les sage-femmes. » On y croit. Moi, j’ai de sérieux doutes face à la forte pression qu’il y aura sur les médecins frondeurs, y compris et particulièrement dans les hôpitaux !

Le Congrès a applaudi de longues minutes un ajout à la Constitution qui n’était pas urgent à mettre en place puisque rien ne menaçait le droit à l’avortement.

C’est 780 voix pour, 72 voix contre. Emmanuel Macron peut dire merci aux députés LR et RN qui lui ont offert une victoire sur un plateau d’argent ! Faire oublier son épisode catastrophique au salon de l’agriculture et ses propos guerriers contre la Russie en suivant. Du bel ouvrage, de la belle manipulation des foules et à commencer par les députés et les sénateurs.

Voilà un président qui accumule les bourdes politiques et géopolitiques, les déclarations contre la France et son histoire millénaire, la traite de criminelle contre l’humanité, affirme qu’elle n’a pas de culture, organise l’invasion migratoire, laisse sans moyens de défense des citoyens face à la violence, détruit l’agriculture avec l’Union européenne, violente les manifestants depuis plus de sept années, déclare une quasi-guerre à la Russie, se fâche avec les pays francophones Africains, etc. Il est comme les chats ! Il retombe sur ses pattes avec l’aide des représentants du peuple en se parant du drap blanc d’un sauveur de la femme en détresse.

Ce serait cocasse si ce n’était dramatique pour les Français.

Je ne suis pas contre l’avortement et loin de moi l’idée de m’y opposer. Pour autant, briser le crâne d’un bébé à 14 semaines me révulse ! Pourquoi 14 semaines ? Pourquoi pas 15 demain, 16 après-demain ? Il y a de quoi s’interroger tout de même !

Je ne suis pas contre l’avortement à la suite d’un viol, d’un inceste ! Il n’est pas imaginable qu’une jeune fille, une femme donne naissance au fruit d’un viol, par agression, ou dans une famille !

Je ne suis pas contre l’avortement quand le fœtus n’est pas viable, quand il est l’objet d’une maladie grave, quand la vie du nouveau-né ne sera que celle d’un légume, etc.

Je suis contre un avortement de contraception, un avortement de confort, de femme négligente face à la contraception, y compris celle de son partenaire !

Il y avait aussi des accompagnements possibles pour permettre une naissance et non la seule possibilité d’éliminer un être en devenir. L’abandon existe aussi, la prise en charge totale ou partielle de l’enfant. Il aurait été possible d’imaginer un mode de financement de l’enfant avec la mère. De sa naissance, de son éducation et le suivi de sa progression sociale et sociétale.

Je ne peux pas me résoudre à l’idée que l’avortement serait une « bénédiction » de notre société. Constater que nos élus sont en très grande majorité pour cette bénédiction, sans contestation, me laisse pantois.

Le taux de recours à l’IVG dépasse le niveau de 2019 avec 16,2 IVG pour 1 000 femmes âgées de 15 à 49 ans en 2021 contre 15,0 ‰ en 2020 et 15,7 ‰ en 2019. (Source)

D’autre part, et plus prosaïquement, plus pragmatiquement, face à ce déficit d’enfants en devenir, plus de 230 000 avortements, nous voyons une invasion migratoire au non du dépeuplement de la France et de l’Europe. Je ne peux que constater qu’il y a là une aberration.

Si nous avions consacré autant d’argent à l’accueil de ces enfants non désirés qu’à l’accueil des immigrés, eux aussi, non désirés, sans doute que notre situation économique, politique et sociale serait différente.

En 2022, 234 300 interruptions volontaires de grossesse (IVG) ont été enregistrées en France, soit 17 000 de plus qu’en 2021. ( Source)

Tous ces immigrés sont, dans leur très grande majorité, des hommes jeunes, des musulmans en majorité, qui devront à terme, et mathématiquement, trouver des femmes pour assouvir leurs besoins de mâles. Certaines femmes françaises et blanches seront accueillantes, d’autres ne le seront pas ! Est-ce à ces femmes que cette loi constitutionnelle s’adresse ?

Gérard Brazon