C’est un tout petit pays. Un simple émirat. Sur une presqu’île de 11 500 km2. Moins que la région Île-de- France (12 000). Pourtant, il représente pour la France, l’Europe et les USA, un danger infiniment plus grand que la Chine ou la Russie.
Cette plaine de sable stérile, chauffée à 50°C l’été, culminant à 90 m au-dessus du niveau de la mer, et entourée de villages de pêcheurs, produit juste assez de broussailles pour nourrir des chameaux sauvages. Mais l’important n’est pas ce qu’il y a dessus, mais dessous. Ses réserves prouvées de pétrole et de gaz sont supérieures à celles de la Chine ou du Brésil.
Un pactole bienvenu pour satisfaire l’éternelle soif de conquêtes des mahométans. Infoutus de s’entendre entre eux. Puisque ce mini pays de 2 millions et demi d’habitants a déjà mené des guerres contre ses voisins et coreligionnaires pour une dune ou un îlot.
Aujourd’hui, le Qatar se prépare à la conquête du monde
Son ambition est soutenue par un taux de croissance annuel supérieur à 6 %, des banques islamiques prospères qui surclassent Wall Street (35 % de progression annuelle !), une inflation faible, un chômage à 0,1 %… Ses points faibles sont sa balance des paiements (ils importent deux fois plus qu’ils exportent) et son endettement. Doté d’un indice de confiance fort car gagé sur le pétrole. Même si nos critères de mesure sont inadaptés à un pays féodal où la fortune du prince se confond avec le budget de la nation.
La tactique du fruit pourri qui finit par tomber tout seul
Ainsi les mahométans ont-ils conquis Constantinople en 1453. Modus operandi : encercler l’ennemi et contrôler ses approvisionnements. Saper ses défenses. Introduire une cinquième colonne active. Et affaiblir les kouffar en corrompant les uns et en attisant les dissensions des autres.
Le ministère de la Justice de Washington a présenté une étude comptable du financement illicite de plusieurs universités américaines par des gouvernements, des fondations et des entreprises du Moyen- Orient liés au Qatar, qui diffusent des idéologies antisémites et anti-occidentales, et soutiennent des terroristes tout en les condamnant officiellement.
Parmi les moyens de la subversion aux USA figurent des dons considérables à des universités américaines, non signalés au ministère de l’Éducation comme l’exige la loi. Ces cadeaux ont eu un impact important sur l’augmentation des discours antisémites et sur le soutien croissant au monde arabe contre Israël, chez les enseignants et les étudiants. Et parmi eux, de futurs journalistes ou décideurs.
L’enquête a découvert des milliards de dollars de fonds non déclarés, déclenchant des poursuites fédérales. Des procédures difficiles à mener jusqu’au bout, car il faut démêler un écheveau de prête-noms et de sociétés écrans. Et puis un État souverain avec lequel on entretient des relations d’intérêts n’est pas un justiciable ordinaire. Même si les mahométans n’ont pas la même conception de la souveraineté que nous. On vient de le voir aux primaires du Michigan où de bons citoyens islamo-américains ont voté en fonction des consignes des imams.
La taqîya comme partout pour leurrer les infidèles
Le Qatar n’est pas seulement le plus grand donateur étranger des universités américaines. Il finance aussi le Hamas et abrite de nombreuses entités terroristes. Ainsi, depuis des décennies, il continue d’accueillir, financer et représenter les Frères musulmans. Il entretient aussi des liens avec l’Iran, accueille les talibans, et soutient des milices en Syrie et en Libye. Les Qataris disent : « Puisque Allah a été généreux avec nous, nous devons agir en croyants exemplaires.»
Néanmoins, le Qatar se positionne comme un médiateur essentiel dans les conflits régionaux et s’aligne sur les positions des États-Unis en tant que partenaire incontournable de l’oumma dans le Golfe. Partie prenante dans plusieurs pactes et accords de défense. Ainsi à la base d’Al Hudeid, la plus grande installation militaire US au Moyen-Orient, le Qatar héberge 10 000 soldats américains et des centaines d’aéronefs de combat de tous types.
Des bailleurs de fonds qui savent se rendre indispensables
Seuls des niais comme Macron peuvent se réjouir de voir des pans entiers de notre économie tomber dans l’escarcelle qatarie. Une prédation toute en finesse qui prépare la domination de demain.
L’émirat a développé d’abord ses capacités d’infiltration médiatique en augmentant la portée du réseau Al Jazeera dans tout le Moyen-Orient, puis à destination des publics européens. Ils sont aussi propriétaires du portail IslamOnline. En outre, le Qatar a déjà réalisé d’importants investissements tous azimuts dans les pays occidentaux, du sport et des spectacles à la grande distribution, de l’immobilier au tourisme et loisirs. Affiliés à des structures légales et d’apparence purement capitaliste, il y a introduit des administrateurs appartenant à la famille royale. Mais aussi des « Frères musulmans » accusés de terrorisme, dont certains ont dû changer d’air sans qu’on confisque leurs avoirs, comme on a si gaillardement spolié les Russes.
Pour encadrer leur stratégie dynamique d’investissements à l’étranger, la Qatar Investment Authority (QIA) a été créée en 2005 pour gérer les fonds qataris. On estime le total de leurs actifs à environ 1000 milliards de dollars US, à quelques centaines de millions près. Quand on aime, on ne compte pas !
Peu à peu, le Qatar a privilégié les investissements emblématiques comme l’Empire State Building ou l’hôtel Plaza à New York, avant de passer à des placements stratégiques. Déjà 45 milliards de dollars alignés dans les secteurs de l’énergie et de la haute technologie.
En Europe, les premiers grands investissements ont été effectués au Royaume-Uni dans des actifs prestigieux comme le magasin Harrods, l’aéroport international de Heathrow, la Bourse de Londres, la banque Barclays, l’hôtel Savoy et The Shard, le plus haut building de Londres.
Les Boches aussi se font acheter. Deux entités qataries détiennent des participations croisées en holdings dans la Deutsche Bank, chez Volkswagen et dans Hapag-Lloyd, société internationale de transport maritime.
Chez les Gaulois, le ventre mou de l’Occident, les Qataris sponsorisent des dirigeants politiques pour qu’ils instaurent un délit de blasphème et servent une rente aux imams. Dans les affaires, ils ont acquis le groupe hôtelier Accor avec ses 5 500 hôtels et 850 000 chambres réparties dans 110 pays. Par ailleurs, ils ont acheté discrètement le groupe Lagardère, géant de l’édition et de la vente de produits de voyage. Dans ces deux sociétés, Nicolas Sarkozy est administrateur et représente la QIA.
L’enseignement supérieur et la recherche
On sait que la science islamique a toujours été pauvre, même si elle a retiré naguère un certain prestige des connaissances empruntées à la Perse et à l’Inde. Qu’elle n’a jamais su faire évoluer.
L’accord conclu par le Qatar avec l’université A&M du Texas prévoit un financement de plus d’un milliard de dollars US pour plus de 500 projets de recherche pointue dans des domaines sensibles. La Fondation du Qatar détient déjà l’intégralité des droits et la totalité de la propriété intellectuelle sur les technologies développées sous son égide.
En outre, le Qatar exerce un contrôle total sur l’élaboration des programmes d’études et de recherche, ainsi que sur l’embauche et le recrutement du personnel et des étudiants. La recherche nucléaire qui est menée, en plus du développement d’armes, fait partie du lot !
Les conséquences de la tutelle exercée par le Qatar sur les recherches de l’Université du Texas soulèvent de graves questions de sécurité nationale aux USA. Car en vertu de l’accord, le Qatar chapeaute à sa guise les recherches nucléaires de pointe pouvant avoir des applications en matière d’armement, ainsi que des projets avancés dans d’autres domaines sensibles tels que la biotechnologie, la cybersécurité, la robotique et l’intelligence artificielle.
Joli coup pour un État voyou qui fricote avec l’Iran et plusieurs groupes terroristes ! Lénine avait raison quand il disait : « Les capitalistes sont tellement cupides qu’ils nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons !»
En arrosant les écolos, ils envoient paître le GIEC
L’émirat est le pays rejetant le plus de CO2. De 45 à 50 tonnes par habitant et par an, quand la moyenne mondiale est de 5. L’extraction intensive d’hydrocarbures est très énergivore. Le niveau de consommation par habitant est très élevé, supérieur à celui des pays développés. Et la voiture électrique ne les inspire pas.
Mais ils subventionnent les réchauffistes. Et ont racheté pour 500 millions de USD la chaîne écologique de l’activiste Al Gore, ancien vice-président de Clinton. Avec 100 millions de dollars rien que pour Albert. Dixit Forbes. Le remède miracle qui calme les plus excités.
Christian Navis