L’effondrement de l’URSS en 1991 et la volonté des États-Unis de dépecer la Fédération de Russie pour mieux la piller de ses immenses richesses, comme ils l’ont fait avec la Serbie alliée de Moscou, n’ont pas fini d’alimenter les foyers de guerre en Europe.
Après avoir sauvé les populations russes du Donbass, région sous la menace d’une offensive ukrainienne programmée pour le mois de mars 2022 – une sinistre réalité que l’Occident met sous le tapis tout en accusant Poutine d’être l’unique agresseur – Moscou est à nouveau sollicitée par la population russe de Transnistrie, qui demande elle aussi son rattachement à la Russie.
https://reseauinternational.net/transnistrie-point-de-non-retour/
La Transnistrie, c’est un territoire le long du Dniepr, majoritairement peuplé de Russes et faisant officiellement partie de la Moldavie. Mais lors des soubresauts consécutifs à l’éclatement de l’URSS, cette région a refusé de rester intégrée à la Moldavie et a décrété son indépendance de façon unilatérale. C’est donc de fait une région autonome mais à l’avenir incertain.
Pour ceux qui souhaitent creuser le sujet, le lien ci-dessous les y aidera.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Transnistrie_(%C3%89tat)
Depuis 1992, les Russes entretiennent une garnison de 2 000 soldats en Transnistrie. Sans cette présence, parions que la population russe de Transnistrie aurait subi le sort des Russes du Donbass, une persécution permanente exercée par le régime moldave.
Tout sépare la Transnistrie de la Moldavie
Le gouvernement de Chisinau veut intégrer l’Otan et souhaite que la Moldavie soit rattachée à la Roumanie, tandis que la population slave de Transnistrie réclame son intégration à la Russie, comme l’ont fait les Russes du Donbass.
Il est évident que dans tous ces foyers de tension post-URSS, les Américains attisent les braises, exacerbent les nationalismes régionaux en essayant de fomenter des révoltes contre Moscou. Et depuis la guerre en Ukraine, le rêve des Occidentaux est de créer un deuxième front pour affaiblir la Russie.
La Transnistrie devrait donc devenir russe sous peu. Elle attend la réponse de Poutine.
Tout cela n’augure rien de bon, l’Otan n’ayant plus rien d’une alliance défensive, mais ayant tout d’une machine de guerre au seul service des intérêts américains.
Si les Russes ne possédaient pas une écrasante supériorité technologique sur l’Occident, il y a bien longtemps que la troisième guerre mondiale aurait commencé. Ce sont les missiles hypersoniques russes qui nous ont évité jusque là l’Apocalypse.
Espérons que la raison prendra le dessus chez ces crétins de va-t-en-guerre qui n’ont toujours pas compris que les Russes mènent une guerre existentielle et qu’ils ne plieront jamais face à l’Occident décadent.
Poutine est prétendument l’agresseur, mais c’est l’Occident qui a refusé à trois reprises les négociations de paix. Peine perdue car une défaite russe est impossible.
Jacques Guillemain