Le Blog de Lazare

Prêt à tous les sacrifices des Français depuis sept années désastreuses à la tête de l’État, Emmanuel Macron puise une nouvelle fois dans son registre préféré, la fabrication de la peur. Il est vrai que l’épisode covidiste a fonctionné à merveille pour lui.

Son « Nous sommes en guerre » contre le coronavirus a même été porté à domicile par nombre de maires ruraux terrifiés et complices.

Il y a deux ans, le Révérend Père Joseph d’Avallon avait parfaitement décortiqué les mécanismes employés par Macron : « Pour déclencher la peur chez les gens, il faut, comme Macron, créer des risques globaux. »

https://ripostelaique.com/pour-declencher-la-peur-chez-les-gens-il-faut-comme-macron-creer-des-risques-globaux.html?print=print

Aujourd’hui, le chef de la République maçonnique française, malmené par des agriculteurs, tout en agitant toutes les divisions et rancœurs possibles dans la population, vient de trouver de quoi faire trembler dans les chaumières. Envoyer sans rire quelques soldats de notre armée spécialisée dans les défaites, au secours de Zelinsky.

Or le chef suprême des Armées, qui donne ainsi volontairement un os à ronger à sa fausse opposition, va un peu vite en besogne en voulant, de surcroît, mettre la force de dissuasion nucléaire de la France à la disposition de l’Union européenne otanisée.

On rappellera au passage que la doctrine de celle-ci présente de sérieux trous dans la raquette : https://www.defense.gouv.fr/dgris/politique-defense/la-dissuasion-nucleaire-francaise#:~:text=cette%20doctrine%20donne%20%C3%A0%20la,visant%20%C3%A0%20emp%C3%AAcher%20la%20guerre.

On suggèrera donc plutôt qu’en l’espèce Macron devrait plus se mobiliser pour empêcher l’Iran de disposer bientôt de la bombe atomique, vu que les islamistes alliés de la Russie, eux, ne s’embarrasseront vraisemblablement pas de simagrées pour frapper leurs ennemis jurés.

C’est dans ce contexte que le président Macron a eu l’idée de pimenter la tambouille de la guerre dite hybride de propagande, poreux corollaire de la guerre asymétrique, de la guerre de basse ou haute intensité ; les culs-de-plombs étoilés n’étant jamais avares en vocabulaire.

Les civils victimes de dommages collatéraux, appelés à être de plus en plus nombreux dans les guerres urbaines, eux ne font guère de différence. Mais après tout, qu’est qu’un militaire, sinon un civil en uniforme. Et qu’est-ce qu’un civil, sinon un électeur ou un abstentionniste.

Toujours est-il que si Macron n’exclut pas l’envoi de troupes au sol dans le bourbier ukrainien, il exclut de dire qu’il est en manque d’obus et de poudre. Et ce ne sont pas là les seules lacunes car Macron tait qu’une dissuasion conventionnelle requiert plus de recrues, sauf que la majorité des jeunes français (russes, ukrainiens, anglais et américains) préfère les douceurs civiles aux champs de bataille.

Pour ceux qui veulent en savoir davantage par des cartographies commentées des forces et des moyens conventionnels, affaiblis par une guerre enlisée depuis deux ans, c’est infra, en 18 minutes animées par Pierre-Henri Chuet, ancien pilote de chasse de l’aéronavale française, désormais pilote civil, conférencier et auteur.

https://youtu.be/RYeaXwRrMWw?si=36qMojPAnxkcS2uv

Bernard Bayle