On n’arrive plus à décompter exactement le nombre de mensonges de Macronescu. Il ment plus vite que son ombre.
On a l’impression que Macronescu est parti en roue libre. Il va de mensonge en mensonge, sans vergogne, et cela s’accélère. Attention à ne pas aller droit dans le mur. Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse… trop, c’est trop.
Le discours fleuve de Macron, gloubi-boulga ampoulé, préparé par non moins de huit personnes, pour la panthéonisation-spectacle de Manouchian, est une apologie du communisme. Ah, la beauté de l’idéal communiste ! Pleine de gros mensonges de plus en plus maladroits et osés.
Par exemple : « Je suis convaincu que jamais en France on n’a pu séparer impunément République et révolution. »
Attention Macronescu, on va te la faire copier, celle-là : on risque de te prendre au pied de la lettre et de faire une révolution… contre toi. Ton propre discours nous y invite et nous y incite. Incitation à la révolution, ça va chercher dans les combien ?
Ou, au sujet de la nationalité de Manouchian : Manouchian selon Macronescu aurait demandé par deux fois à devenir Français et on le lui aurait refusé.
Salauds de Français ! Mais non, on ne le lui a refusé qu’une seule fois. C’était juste après la crise de 1929 et logiquement, on ne donnait pas la nationalité à des gens au chômage (contrairement à aujourd’hui, où cela ne gêne pas nos importateurs patentés de chômeurs). Or Manouchian était au chômage.
La seconde fois n’a pas été examinée car la guerre avait commencé.
« Parce qu’ils sont communistes, ils ne connaissent rien d’autre que la fraternité humaine des communistes » a assuré Macronescu. Oui le Goulag c’est beau, c’est de la fraternité pure, au parti des cent millions de morts.
Et Macronescu a récidivé dans le mensonge, en pire, au sujet de son invitation aux Soulèvements de la Terre à venir débattre avec les agriculteurs. Une riche idée, là encore. Comme si on invitait Hitler à débattre avec des gens passés par lui à la chambre à gaz.
Macronescu a démenti, comme un gamin pris les doigts dans le pot de confiture. « Comment pourrais-je inviter un mouvement que j’avais proposé de dissoudre ? » En effet. Comment a-t-il pu ? De qui se moque-t-il ?
L’ennui, c’est qu’on a des témoins de cette invitation : Les Soulèvement de la terre eux-mêmes, qui ont démenti le démenti. On a même les noms des contacts. À qui se fier ?
Et comme un gamin vexé qui ne veut pas reconnaître ses torts, Macronescu a insisté, avec des mots de gamin immature : « Toute cette histoire m’a mis en colère, vous ne pouvez pas savoir à quel point ». On s’attend à le voir trépigner.
Ce démenti soulève deux questions : 1) le gamin quand il est énervé, que fait-il ? Il lance des objets à travers la pièce ? 2) un Président a-t-il le droit de dire qu’il s’est mis en colère ? A-t-on entendu De Gaulle ou Pompidou parler de leur énervement et dire « vous ne savez pas à quel point » ?
Comme si les caprices de Macronescu pouvaient nous intéresser le moins du monde. Il peut bien lancer son sceptre et sa couronne de tyran à la tête de Brigitte, on s’en moque… royalement.
Il a fait un autre mensonge, doublé d’un persiflage dont un président (avec un petit p, dans son cas) ne devrait pas se rendre coupable : il a déclaré, lors d’une réunion avec le syndicat agricole modef (mouvement de défense des exploitants familiaux) que « les smicards préfèrent téléphones et abonnements VOD à une alimentation plus saine ».
Passée en une de La Marseillaise, cette méprisante contre-vérité n’a pas manqué d’être estimée blessante et totalement déconnectée par les smicards. L’Élysée a démenti cette énième gaffe, le modef a démenti le démenti. On a l’habitude.
Macronescu tant qu’il y est, à force d’admirer le parti communiste, semble s’être pris, au Salon de l’Agriculture, pour Staline affamant les agriculteurs d’Ukraine en 1932-1933 avec un coût humain et social exorbitant.
Bel héritage de fraternité communiste que de faire mourir de faim les agriculteurs ukrainiens, réduits à manger leurs semelles de chaussures et du crottin de cheval (c’est très bien raconté dans « J’ai choisi la liberté », de Kravchenko), parfois à côté de placards fermés à clé regorgeant de leurs propres réserves, confisquées, tandis que les membres du parti festoyaient dans des locaux bien à l’abri des regards !
Le propre fils du déserteur Thorez s’est suicidé de détresse, quand il a compris qu’enfant il était gavé en Ukraine à côté de gens qu’on faisait mourir de faim.
Macronescu, comme Staline, ne cherche-t-il pas à faire mourir les agriculteurs ? Il semble obéir en cela à l’Europe, qui accable les agriculteurs sous des normes toujours plus tatillonnes, tyranniques et nombreuses, et autres taxes confiscatoires, et il obéi aussi aux mondialistes.
Tout en tentant de faire croire que non, non, il ne cherche pas à supprimer les agriculteurs.
Ne serait-il pas plus simple que Macronescu cesse de mentir ? Car de démenti en démenti, l’Élysée va se fatiguer, et nous encore plus que lui. Et finir de perdre toute espèce d’une crédibilité déjà trop fortement entamée et pratiquement disparue.
Mais probablement le mensonge est tout simplement dans les gènes de notre supposé président, qui ne préside plus grand-chose à part le mensonge. On espère que dans un sursaut, les agriculteurs vont faire comme ils font d’habitude, depuis des millénaires : se servir de leurs fourches pour se libérer de l’intrus poudré qui les assassine.
Sophie Durand