Un des constat qu’il devient difficile d’éviter est celui que certaines populations immigrantes s’intègrent nettement mieux que d’autres dans les population autochtones. Si, pour certains, ce constat revient à enfoncer une porte ouverte, pour d’autres, il faudra la force de quelques statistiques afin d’étayer le propos.
En substance, elles montrent par exemple que les cambriolages et les viols sont plus importants en France ou en Allemagne qu’en Pologne.
Or, de façon relativement peu connue, la Pologne est aussi le pays de l’Union européenne qui délivre le plus de permis de travail : en 2023 par exemple, alors que la France contribuait à hauteur de 8,9% de ces permis (pour 335.000), la Pologne en accordait 17,2% (643.000) sur un total européen de 3.741.000. Et assez manifestement comme en témoignent statistiques, actualité chargée et cartes ci-dessus, la France observe en revanche plus de problèmes sur son sol que la Pologne.
En outre, un épluchage des statistiques nationales permet d’affirmer que les populations immigrées sont effectivement plus représentées en matière de crimes et de délits.
Bien évidemment, cela ne veut pas du tout dire que les immigrés sont criminels ou que les criminels sont immigrés tant les causes de cette criminalité sont multifactorielles. Cependant, cela amène une réalité que beaucoup refusent d’aborder et que les comparaisons entre pays européens permettent de corroborer, à savoir deux choses : d’une part, qu’un décalage culturel important entre les populations autochtones et les populations immigrées favorise certaines tensions sociales, et que ces tensions se traduisent notamment dans la criminalité, et d’autre part qu’une politique active aux frontières permet de réguler les flux migratoires pour éviter justement ces tensions non désirées à l’intérieur du pays.
Oui, il est évident – mais cela va toujours mieux en l’écrivant – que le filtre (ou l’absence de filtre, dirons nous) dans les populations immigrées lors de leur passage aux frontières a des conséquences claires : lorsqu’on se refuse à limiter l’immigration sur des critères précis de capacité d’intégration, d’adaptation au marché local du travail et, pire, qu’on accepte aussi les immigrants dont le casier judiciaire est chargé, on s’expose à des conséquences néfastes à court, moyen et long terme.
D’autant que cette absence de filtre pénalise directement l’immigration désirée, qui à la fin préfère ouvertement se rendre dans les pays qui, justement, filtrent (l’exemple le plus frappant est le cas des migrants traversant la France pour tenter de rejoindre le Royaume-Uni).
Bien évidemment, ce choix de société qui consiste à peu filtrer les arrivées – qui pourrait s’argumenter politiquement mais dont le coût social et économique devient de plus en plus difficile à supporter pour un pays aux finances exsangues – serait probablement gérable s’il ne s’ajoutait pas à l’autre choix de société, nettement moins argumentable politiquement, d’une justice maintenant noyée dans les directives idéologiques, les procédures d’une complexité croissante et une volonté de moins en moins ferme de faire régner l’ordre dans le pays.
Cela aboutit directement aux situations alarmantes qu’on observe récemment et dont l’actualité foisonne. Il suffira de prendre deux exemples récents pour illustrer le propos.
Récemment, un Algérien mineur non accompagné, armé d’un couteau, a poursuivi un lycéen de l’établissement Maupertuis à Saint-Malo. L’intervention de la police locale a évité un drame. L’issue finalement sans gravité de ce fait divers peine à faire oublier d’autres affaires au dénouement sordide qui, trop souvent, reposent sur la présence sur le territoire d’individus qui n’avaient en réalité plus rien à y faire ou n’aurait jamais dû y pénétrer.
Autre cas encore plus ubuesque avec celui d’un autre ressortissant algérien, condamné pour agression sexuelle sur mineur, dont le Conseil d’État a, malgré la condamnation, validé le statut de réfugié : selon l’institution, il encourait un risque de persécution s’il retournait en Algérie en raison de sa transidentité.
Là encore, on devra s’interroger sur ce qui a permis à l’individu de venir sur le territoire et d’y rester depuis 14 ans, tout comme on devra se demander comment les institutions, à commencer par celle de la Justice, peuvent prétendre rendre des jugements en adéquations avec les attentes et tolérances de la population et les cas d’espèces qui lui sont soumis.
Le principal souci de ces faits divers est qu’ils se reproduisent maintenant quotidiennement, et impliquent trop souvent des individus arrivés sur le territoire de façon illégale, souvent condamnés pour des exactions violentes, et pas expulsés alors qu’ils auraient dû l’être.
En réalité, on comprend surtout que la société française actuelle est bâtie sur des paradigmes qui ne peuvent plus fonctionner en l’état. Ainsi, des frontières ouvertes ne peuvent pas fonctionner avec un État social(iste) qui distribue de l’argent, des services sociaux et des aides sans capacité de contrôle fiable. De surcroît, une immigration qui ne s’accompagne pas d’une volonté d’intégration (de la part des immigrants et de la part des institutions qui les encadrent à leur arrivée) n’est pas une immigration mais, a minima, le terreau fertile de toute une cohorte de problèmes sociaux évidents que la France subit actuellement.
Enfin, ces problèmes sont rendus d’autant plus aigus que les institutions de Police et de Justice sont largement utilisées pour des agendas politiques, dans lesquels le “deux poids, deux mesures” règne en maître.
Le constat est amer et il est plus que temps que la France redevienne un pays correctement géré, tant au plan économique (vu la direction prise par Barnier actuellement, on va devoir brûler encore beaucoup de cierges) qu’au plan social. Cela passe indiscutablement par une reprise en main des flux de populations entrants, à commencer par la qualité de ceux qu’on accepte sur le territoire hexagonal, et par une profonde remise à plat des lois gouvernant l’accueil, l’accompagnement et la gestion de ces flux.
Bien évidemment, on n’en prend pas le chemin.
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