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À la capitale grecque comme ailleurs, ce qui est triste à en pleurer c’est que partout en Europe les manifestations d’agriculteurs se poursuivent et que rien au niveau de l’UE ne semble bouger. Comme si les « Ursula et compagnie » n’en avaient strictement rien à foutre de l’agriculture européenne. Et que ces mêmes élites voulaient même s’en débarrasser une bonne fois pour toutes, préférant importer des produits agricoles provenant du monde entier plutôt que de rémunérer les fermiers européens, ces bouseux, en payant leur production au juste prix.
Cependant, restons positifs, car avant l’UE pouvait imposer n’importe quoi et ça passait sans problème. Personne ne se révoltait. Mais ça, c’était avant. Ces dernières semaines une étape a été franchie, et il n’y aura plus jamais de retour arrière ; effet cliquet oblige. Dorénavant les peuples européens ne se laissent plus dicter leur conduite par une Europe arrogante et méprisante qu’ils commencent à également mépriser en retour, vu son niveau d’incompétence et de corruption qu’elle ne peut même plus cacher ; avec parfois des liasses de billets de plusieurs centaines de milliers d’euros cachés sous les lits des députés européens (qui sont d’ailleurs aussitôt réintégrés. Là encore, rien à foutre de ce que pensent les populos). Alors, désormais les différents peuples européens se révoltent en exprimant bruyamment leurs désaccords et leurs colères. Ce qui est une bonne chose : la « démocratie populaire » semble sortir d’un long coma.
Enfin !
Dans un de leurs tracts, les Grecs proclament même : « Tous les pouvoirs au peuple ! ». Dans le pays où naquit justement la démocratie, ça redonne espoir.
Les quelques photos qui illustrent cet article ont été prises par votre serviteur le 20 et 21 février dans la capitale grecque où j’étais en vacance. En arrière-plan de certaines photos, vous pouvez apercevoir un grand bâtiment aux murs ocre, c’est le parlement grec. Les agriculteurs ont débarqué le 20 février pour garer leurs tracteurs juste devant pour ensuite manifester leurs colères. Et je peux vous dire que ça gueulait vraiment fort dans les haut-parleurs ! Cet esprit « gaulois réfractaires » m’a bien plu, je ne vous le cacherais pas. Alors je me suis approché.
Au lendemain, très tôt, il y avait moins de foule, et on distinguait mieux les tracteurs garés en rang sur toute cette place d’une importance hautement symbolique.
Les revendications des agriculteurs grecs ? Ils n’arrivent plus à s’en sortir et critiquent le fait de payer de plus en plus cher leur électricité. Oh, ça alors, quelle surprise ! Je vous rappelle que c’est l’UE qui a décidé toute seule comme une grande débile sans cervelle de ne plus acheter du gaz russe. Du coup, partout en Europe les entreprises, les commerçants et les agriculteurs payent justement des factures démesurées à cause de la stupidité des élites européennes qui, bien sûr, ne leur ont pas demandé leurs avis. Demander l’avis du peuple !? En démocratie ? Et puis quoi encore ?
Pour quelles raisons gueulaient-ils encore ? Eh ben figurez-vous qu’ils n’approuvaient pas le fait que la Grèce ne leur file presque rien comme aides, mais que par contre… elle file un pognon de dingue à l’Ukraine pour financer la guerre !
Cette situation ne vous rappellerait-elle pas quelque chose par hasard ? Avec un Emmanuel Macron qui file 150 millions d’euros à nos agriculteurs français et 3 milliards à l’Ukraine !
Bref, au niveau de l’agriculture et de tous les accords internationaux de « libre-échange » type Mercosur et autres, le navire européen prend l’eau de toutes parts, et c’est une bonne chose que ça lui pète enfin à la gueule. On ne va pas se priver de s’en réjouir !
J’ai récolté nombre de tracts, voir photos ci-dessous. Et ces tracts nous apportent beaucoup d’informations intéressantes.
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Je vous les ai traduits via Google traduction vu que je ne parle pas grec. Titre de l’encadré : « L’empreinte de la crise en Grèce ».
Ainsi, apprenez que :
55 % ont diminué au total leurs dépenses pour faire des achats de produits alimentaires ;
75 % ont annulé leurs dépenses de divertissement telles que les repas, les vacances, les déplacements, etc.
52 % ont reporté les travaux d’entretien et de réparation. Par exemple maison ou voiture ;
15 % ont augmenté le temps de travail ou ont dû trouver un deuxième travail pour augmenter leurs revenus ;
48 % ont changé de marque pour payer moins cher ;
28 % ont différé le paiement de factures ou ont arrêté de payer leurs obligations.
Titre de l’encadré du bas : « Pourcentage d’augmentation des prix en 3 ans 2020-2023 »
87,4 % dans la catégorie des huiles et graisses ;
35,2 % dans les légumes ;
33,8 % pour les produits laitiers et œufs ;
31,2 % pour les viandes ;
25, 3 % pour le pain et les céréales.
Entre la récolte d’une pomme et sa vente en magasin, son prix est multiplié par quatre. C’est juste 400 % de plus. Les agriculteurs crèvent à cause des prix de vente trop faibles, et les consommateurs crèvent faute de moyens pour se nourrir.
Le 10 octobre 2023, le Figaro titrait : « En Grèce la chute de la natalité est devenue un danger national »
Le taux de natalité grec est un des plus faibles d’Europe. Mais là-bas les gens sont ruinés et les coûts des produits pour enfants explosent.
Une boîte de lait infantile est passée de 23,9 € à 31,7 € ;
Couche (par pièce) de 0,50 € à 0,86 € ;
Crèmes ou petits pots alimentaires de 3 € à 6 €.
Lingettes pour bébé (par pièce) de 0,02 € à 0,05 €.
Les prix ont parfois connu 100 % d’augmentation. Comme si de faire un enfant coûtait deux fois plus cher qu’avant. Bref, les Grecs n’ont plus les moyens de faire des enfants ! Alors quand la Grèce file du pognon à l’Ukraine pour financer la guerre de ce corrompu de Zelinski, je comprends la colère légitime dans ce petit pays européen de 11 millions d’habitants.
L’appel à une grève générale est lancé pour le 17 avril. On verra ce que ça donnera… Mais je vous parie que les médias français n’en parleront pas !
Une dernière photo qui en dit plus qu’un long discours. Que cela soit dans la manifestation ou ici sur cette voiture transformée en boutique de drapeaux grecs, vous remarquerez que ne figure aucun drapeau européen ! Comme dans tous les pays européens où les peuples se révoltent. Jamais, ô grand jamais, n’est brandi le drapeau européen. Par personne. Et si, ce soir-là, une seule personne avait montré le fameux drapeau bleu avec son cercle d’étoiles jaunes, elle se serait fait lyncher. Car les manifestants regardaient l’UE d’un très mauvais œil.
Tous les peuples européens commencent de plus en plus à conspuer ce monstre antidémocratique qu’est devenue l’UE. Et plus les élites européennes gesticulent pour se dépêtrer de cette sale image totalitaire, et plus elles s’enfoncent davantage ; comme dans des sables mouvants. Reste à espérer qu’elles seront bientôt englouties, et qu’on sera enfin débarrassé d’elles à jamais.
Petit rappel historique pour finir. L’Allemagne n’a pas payé ses dettes de guerre après la Seconde Guerre mondiale, afin qu’elle puisse relancer plus rapidement son économie. Quand après la crise de 2008 la Grèce a demandé à l’Allemagne de l’aider, ne serait-ce qu’en payant justement une partie de la dette de guerre qu’elle lui devait, l’Allemagne lui a répondu avec mépris, arrogance et agressivité : « NEIN !!! »
Que rajouter d’autre ? En quatre lettres tout est dit de cette Europe tant rêvée par le passé et qui nous a fait tant de promesses jamais tenues… en brisant nos vies.
Stéphane Fatrov
Auteur humoristique…
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