Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, était la cible d’une frappe massive contre le bunker de l’organisation terroriste au cœur de Beyrouth, ce vendredi un peu avant 18 h 30.
Les frappes visaient le principal quartier général du Hezbollah, situé sous des immeubles résidentiels. Six immeubles du quartier Haret Hreik de Dahieh, au sud de Beyrouth, ont été réduits à l’état de ruines, selon l’agence de presse nationale du Liban. L’explosion a fait trembler les fenêtres et secoué les maisons à quelque 30 kilomètres au nord de Beyrouth.
L’armée israélienne a mené une frappe précise sur le quartier général de l’organisation terroriste Hezbollah à Dahieh », a déclaré le porte-parole de Tsahal, le contre-amiral Daniel Hagari, dans un communiqué télévisé.
Le quartier général est « situé sous des immeubles résidentiels au cœur de Dahieh à Beyrouth », a précisé M. Hagari.
“Le quartier général servait d’épicentre à la terreur du Hezbollah », a-t-il ajouté.
La frappe a utilisé des bombes de type « bunker buster » de 5 000 livres, capables de pénétrer et de détruire les installations souterraines du quartier général, et bien entendu, leurs occupants.
Pendant onze mois, Hassan Nasrallah s’est réjoui de ses attaques contre le nord d’Israël. Il était heureux d’avoir forcé les Israéliens du nord à évacuer leurs maisons et vivre comme des réfugiés dans leur propre pays. Aujourd’hui, il est devenu la cible des frappes israéliennes.
Hier soir, peu après le bombardement, les premiers secours ont tenté sans succès d’ouvrir la porte du premier sous-sol du bunker. Elle a été complètement détruite et il n’a pas été possible de la franchir. Sur les images, on peut voir que des gardes du corps de Nasrallah ont été tués.
Nasrallah a-t-il été éliminé ?
- Alors qu’Israël ne l’avait ni provoqué ni attaqué, le Hezbollah a tiré plus de 8 000 roquettes sur Israël, sans discrimination, depuis le 8 octobre 2023,
Le président Macron n’a rien dit, juste quelques mots du bout des lèvres.
- Lorsqu’Israël a riposté, d’abord avec l’explosion des pagers et des talkies-walkies des combattants du Hezbollah, puis avec l’élimination du numéro 2 de l’organisation (sur la tête de qui une prime de 7 millions de dollars était offerte par les Etats-Unis)
Macron est monté au créneau, a réclamé qu’Israël cesse de se défendre, et que le Hezbollah « sorte de sa logique de représailles ».
- Le 26 septembre vers 18 heures, le Hezbollah a revendiqué la responsabilité des tirs de barrage vers la zone de Zevulun à Haïfa et vers Kiryat Motzkin, en précisant explicitement, dans la formulation de sa reconnaissance de responsabilité, qu’il a lui-même publiée, que sa cible était une « colonie civile ».
Tirer sur une population civile constitue un crime de guerre. Parmi les civils que vise le Hezbollah se trouvent de nombreux Français – il y a 150 000 Français en Israël.
Où sont les condamnations du président Macron ? Honte sur vous, président Macron.
- Le 27 septembre au matin, le Hezbollah a recommencé. Il a revendiqué la responsabilité du lancement de roquettes sur Haïfa : « Nous avons lancé des roquettes Fadi 1 sur Kiryat Ata. »
Le Hezbollah compte des membres au sein du gouvernement libanais, auquel le président Macron s’adresse quotidiennement. Le Hezbollah admet avoir lancé intentionnellement une bombe sur une population civile, un crime de guerre, et Macron reste silencieux ? Pas un communiqué du Quai d’Orsay, pas un rappel du droit international ?
Honte sur vous, président Macron.
Le président Macron a apporté son soutien au Liban et aux Libanais. C’est normal. L’Etat Libanais a été créé par la France le 1er septembre 1920 dans le cadre du mandat français sur la Syrie et le Liban.
- Mais Macron ne dénonce pas le Hezbollah pour avoir mis le peuple libanais en danger.
- Il ne dira pas pourquoi Nasrallah a entraîné le Liban dans une guerre.
- Il ne mentionnera pas l’ingérence iranienne au Liban.
- Il ne dira pas que le Hezbollah cache des armes dans des infrastructures civiles.
- Et il ne dira certainement pas pourquoi. (Il serait obligé de parler de boucliers humains).
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