27 Avril 2023, à l’hôpital de Vendôme, à propos du modèle de l’hôpital, Macron déclare :
« Je vous remercie de cet engagement parce qu’on est dans une période où on refonde. On est en train de réinventer un modèle. C’est plus dur de le réinventer quand tout n’est pas détruit ».
Il évoquait la fin de la médecine à l’acte, au profit des délégations de tâches, et des assistants administratifs.
Macron ne décrit pas son « nouveau modèle » en matière de médecine. Quand il confie une vérité, c’est toujours une fraction infime de vérité. Mais avec le Covid, nous avons compris. Big Pharma, Bill Gates, et l’OMS maîtrisent la santé, les dirigeants mondiaux appliquent leurs méthodes. L’homme malade est diagnostiqué à domicile par un robot médical, l’Intelligence artificielle analyse son cas, des médicaments standards lui sont livrés rapidement. En cas de complications, ambulance et hospitalisation. Si le pronostic est défavorable, Rivotril.
Les médecins connaissent leurs patients, sanctuarisent la relation, et soignent ces patients en fonction des symptômes et des antécédents. Désormais, ils ne prescrivent plus de médicaments, sinon du Doliprane. La liberté de prescription disparaît, comme tant d’autres. Une machinerie informatique remplace les médecins. La médecine est politisée, la science est politisée.
Des paranoïaques sans aucun diplôme de médecine ont élaboré et appliqué ce nouveau modèle très rentable : interdiction des médicaments éprouvés et peu coûteux, proscription de la médecine naturelle, confinement de la population, libération de ceux qui prennent le nouveau médicament efficace : une injection génique appelée vaccin.
Malgré un bilan catastrophique, décès évitables, effets secondaires graves et nombreux, parfois mortels, conséquences économiques et sociales désastreuses, sauf pour Bill Gates, Big Pharma, les personnes en conflits d’intérêts, ces paranoïaques inventent un nouveau modèle, reconduisent et perpétuent leur conception moderne de la médecine. Pour mener à bien cet objectif, ils détruisent la médecine traditionnelle qui a fait ses preuves. Il faut détruire pour reconstruire. Macron, leur marionnette, ignare en médecine, comme en beaucoup de domaines, applique bêtement et idéologiquement ce programme tendant à l’eugénisme.
Les savants et médecins compétents, expérimentés, et désobéissants, sont éliminés par divers moyens : censure, harcèlement, disqualification, mort sociale, attaques juridiques, mort physique même.
Des chercheurs intéressés et cupides fabriquent les nouveaux traitements. Leur patron met en place le système, du laboratoire jusqu’au malade : le plan de business, la publicité, les contrats avec des politiciens, la distribution, la récupération du fric, l’engrangement des bénéfices. Tous savent que le « vaccin » Covid est non seulement inefficace, mais dangereux. Tous savent que le coronavirus ne présentait aucun péril, il a tué 0,4 % de la population, à un âge médian de 84 ans, avec des comorbidités, et sans influence sur les chiffres de la démographie. Mais les gouvernants jouent aux chefs sauveurs de leurs peuples. Tous des voleurs et des criminels.
Dans ce nouveau monde où tout est inversé, les scientifiques doivent obéir aux gouvernants, à l’idéologie, la science se soumet aux forces de l’argent. Les chercheurs diplômés, instruits et éclairés doivent plier devant des financiers incultes et cupides. A l’hôpital, les administratifs supplantent les praticiens. Des politiques véreux et corrompus imposent leur vision de la médecine, du climat, de l’alimentation.
La destruction-reconstruction s’inscrit dans le cadre du mondialisme et ne touche pas que la médecine. Trois finalités essentielles se dégagent du mondialisme.
Première finalité. La destruction, la table rase de civilisation existante, constante des régimes totalitaires. Il faut détruire tous les obstacles, tout ce qui gêne, ici en l’occurrence le catholicisme, les frontières, les limites, et donc les nations, la culture, la civilisation, les valeurs fondamentales, la propriété privée.
Dès les débuts, le catholicisme représente un obstacle pour les initiés des autres religions, pour des raisons métaphysiques, le monisme de l’Etre contre le dualisme de l’Etre, pour des raisons politiques, le pouvoir, pour des raisons économiques, l’Argent, pour des raisons morales, le Mal contre le Bien. La guerre religieuse commence immédiatement. C’est la guerre des gnoses, une guerre souvent secrète et idéologique. Une guerre menée successivement par les hérétiques, par les Islamistes, par les Cathares, par les protestants, par les Rose-Croix, par les Francs-Maçons, et aujourd’hui par les mondialistes. Tous reviennent aux croyances et pratiques de l’Antiquité.
Les frontières, les limites constituent un frein, une entrave au développement du mondialisme. Ainsi, les frontières géographiques paralysent la libre circulation des biens, des personnes, des capitaux. Il faut les abolir. Les nations empêchent la globalisation. Il faut les supprimer. L’immigration de peuplement contribue à disloquer, démanteler, détruire les Etats nations européens, en s’attaquant à leur homogénéité, à leur identité. A dissoudre, à décomposer les peuples autochtones.
Les petits commerces, les petites exploitations agricoles, l’artisanat, contrarient les projets mondialistes, il faut les ruiner, les anéantir, et les réunir en de gigantesques groupes privés. L’agriculture et l’industrie traditionnelles sont démantelées et recyclées en structures exerçant un monopole ou un oligopole.
La libre circulation des capitaux permet l’enrichissement sans précédent des financiers, des milliardaires, et des cadres exécutants, politiques, médiatiques, judiciaires, scientifiques, universitaires. Aux dépens des peuples du monde, car pour cela, il faut détruire les acquis sociaux.
Les limites morales, notamment sexuelles, empêchent l’émancipation de l’individu, et surtout la transformation de la société. Il faut les supprimer. D’où le laxisme, la permissivité. D’où la culture de l’excuse sociale. D’où la révolution sexuelle. D’où la légalisation progressive des paraphilies, des déviances sexuelles. D’où une justice à deux vitesses.
La culture donne aux personnes le moyen de réfléchir, de remettre en cause les idées reçues, de contester les idées officielles. Il faut donc détruire la culture. Les réformes de l’école vont dans le sens des intérêts de la Super Classe Mondiale dominante : rééducation et déracinement de l’homme européen. L’appauvrissement des contenus prépare « la mondialisation des cerveaux ». L’école n’instruit plus, ne transmet plus un savoir, mais éduque au mondialisme. Elle forme l’homme de demain.
Un rapport du Parlement européen sur la conscience historique européenne « souligne le rôle essentiel de l’éducation et invite les Etats membres à actualiser leurs programmes d’études et méthodes d’enseignement afin de faire passer l’histoire européenne et mondiale avant l’histoire nationale et de mettre davantage l’accent sur une compréhension supranationale de l’histoire ». Rapport élaboré par la Commission de la culture. Madame Sabine Verheyen, présidente, propose de supplanter, supprimer l’histoire nationale des nations et de leur préférer une histoire mondiale et européenne. Il s’agit de réécrire l’histoire et d’inventer une histoire européenne. Il s’agit d’écrire une supra histoire qui viendrait englober et nier les récits nationaux de chaque pays. Il s’agit d’une destruction de l’histoire, des racines historiques.
Avec l’art contemporain, on veut détruire toutes les références historiques, communautaires, civilisationnelles. Dans leur entreprise de liquidation de l’espace public, par des objets laids, ridicules, obscènes, les idéologues témoignent de ce qu’ils veulent obtenir : une destruction de la civilisation. Nous sommes sortis de la culture pour arriver dans le tout culturel, dans l’insignifiance.
L’homme nouveau, soumis à une pensée unique, est en train de naître, privé de liberté, de vérité.
Dans ce cadre faussement culturel, l’inversion des valeurs est devenue la norme, la pensée standard. Les prétendues « valeurs républicaines » représentent l’idéologie libérale libertaire, cosmopolite, multiculturaliste. La doxa libérale libertaire considère que l’homme est en lui-même sa propre finalité. Il faut fonder la société sur le vice, c’est-à-dire sur l’intérêt marchand et l’égoïsme individuel, et non sur la vertu. Les fausses valeurs détruisent notre civilisation, rabaissent l’homme, asservissent l’homme. Tout cela aboutit à la culture du RIEN.
Deuxième finalité. La domination du monde et la privatisation du monde. Toutes les formes de libéralisme, de capitalisme financier, de socialisme, de communisme, de gauchisme, se retrouvent dans le cosmopolitisme et l’internationalisme. Tous se rassemblent dans le mondialisme et le globalisme pour soumettre les peuples, asservir les individus, et accaparer les richesses de la terre. Le Nouvel Ordre Mondial est conçu à cet effet.
La fusion des deux courants de pensée, socialisme et libéralisme, porte en gestation la nouvelle société, une société techno-nihiliste, une société du Marché, une société sans identité, une société transsexuelle.
Le transformisme ontologique s’enracine dans une vaste utopie, le transhumanisme. Il s’agit de produire un homme amélioré par la technique. Le système vise à détruire l’homme naturel, détruire l’homme réel, pour lui substituer un être façonné par les lois du Marché, un homme produit hors-sol et hors-sexe, sans racines, sans sexe, sans parents.
L’ultra libéralisme devient la norme du pouvoir. La concurrence se fond dans les monopoles et autres oligopoles. L’impératif de vente sur le Marché mondial s’affranchit des barrières douanières, du cadre des Etats nations. Les petites et moyennes entreprises et exploitations sont progressivement avalées par les grosses.
Le mondialisme installe un modèle social communiste de type néo-chinois : crédit social, surveillance et contrôle, reconnaissance faciale, numérisation, lois liberticides.
Le Nouvel Ordre Mondial est à la fois politique, économique, social, écologique, démographique, religieux.
Troisième finalité. Le changement de l’anthropologie humaine, c’est-à-dire la création d’un homme nouveau, l’asservissement et la mise en esclavage de l’homme.
Le rêve d’une « civilisation » mondiale annonce la fin de la Civilisation. Dans la confusion, dans les pénuries, dans le chaos, dans la guerre de tous contre tous. La fin de l’idée même de Civilisation. La mort de l’homme conçu comme un être libre et responsable.
La révolution sexuelle prépare un retour à l’état de nature et la soumission au sexe. Sur les cendres de la rationalité, une humanité nouvelle naît de la théorie du genre. Derrière tout cela, il y a la volonté prométhéenne, démiurgique, d’être comme Dieu, de prendre la place de Dieu.
L’ultra libéralisme, l’immigration de masse, la culture américaine mondialisée, conduisent à l’uniformisation de l’être humain. Nous vivons sous le règne du techno-nihilisme. Le Marché satisfait tous les désirs de l’homme au moyen d’une production technique sans fin. La loi de l’offre et de la demande s’affranchit de la morale et du droit. Le Marché se confond avec la fin de l’humanité.
Dans ce nouveau monde, percent des volontés sataniques. Dans ce nouveau monde, deux visions sont aux antipodes l’une de l’autre : l’héritage chrétien et l’héritage talmudique. Macron, marionnette de l’Etat profond, exécute avec zèle, délectation, et mépris tous les aspects de ce programme de destruction, dans l’indifférence générale.
Cicéron Marcus Tullius, philosophe et écrivain latin (106-43 avant Jésus-Christ), nous a pourtant alertés : « Une nation peut survivre à ses imbéciles, et même à ses ambitieux. Mais elle ne peut pas survivre à la trahison de l’intérieur. Un ennemi aux portes est moins redoutable, car il est connu et porte ouvertement sa bannière. Mais le traître se déplace librement parmi ceux qui se trouvent à l’intérieur de la porte, ses murmures sournois bruissant dans toutes les ruelles, entendus dans les couloirs mêmes du gouvernement.
Car le traître ne paraît pas un traître ; il parle avec des accents familiers à ses victimes, et il porte leur visage et leurs arguments, il fait appel à la bassesse qui est au plus profond du cœur de tous les hommes. Il pourrit l’âme d’une nation, il travaille en secret et dans la nuit pour saper les piliers de la ville, il infecte le corps politique pour qu’il ne puisse plus résister. Un meurtrier est moins à craindre ».
Jean Saunier