La crise de la ruralité est celle des paysans pris à la gorge par les décisions aberrantes des technocrates apatrides de Bruxelles. Mais c’est aussi une crise de civilisation. Liée à la mort programmée de la France des villages. Chacun avec sa mairie, son église, sa poste, son école, son docteur, son bar-tabac, son épicerie, ses paysans…
Et au chef-lieu de canton, ses gendarmes et son juge de paix, sa coopérative agricole, son cinéma et sa maternité. Ses michelines (autorails) et ses autocars desservant les moindres hameaux. Et alentour, ses forêts giboyeuses et ses rivières poissonneuses… Tout ça est trop éparpillé. Trop difficile à contrôler… De cette France, il ne reste que des souvenirs qui s’effilochent dans la mémoire en capilotade des vieux.
Privés de tous les services publics, rackettés par un État vorace, brimés par des élus cupides et des fonctionnaires mesquins, fustigés par des écolos-barjots, et condamnés à dépérir car prisonniers d’un bagne bureaucratique… Ils n’ont plus les moyens ni de mettre leurs maisons en conformité avec les diktats thermiques, ni d’acheter des voitures aux nouvelles normes CO2, ni de vendre les produits de la ferme qui ne sont pas calibrés selon les lubies des eurotocrates.
La dictature en marche comme d’habitude
Tranchant avec le sempiternel laxisme politico-judiciaire dont bénéficient les casseurs et émeutiers allogènes, la valse des interpellations a commencé. Mises en garde à vue et probablement jugements ultra-rapides, comme au temps des Gilets jaunes, de personnes qui n’ont fait que manifester, sans casse ni brutalité. Mais ces personnes ont le malheur d’être de vrais Français du terroir, auxquels les mondialistes sont allergiques.
Le tyran a tellement eu les chocottes après la révolte des ronds-points qu’il a acheté une centaines de blindés légers « Centaure » pour en équiper ses gardes mobiles. Appellation moderne des sicaires du prince… La mitrailleuse et autres pièces de tir sont sur le toit, sous des bâches.
Sur le site gouvernemental des pandores, les képis ont l’impudence de prétendre que c’est pour « protéger la population ». Mais contre qui ? Certainement pas contre les hordes d’allogènes sorties des enclaves étrangères hostiles pour se livrer à des razzias. On n’a pas vu un seul de ces blindés lors des émeutes de l’été 2023.
Explication officielle :ils n’étaient pas prêts alors que les livraisons avaient commencé deux ans plus tôt ! Mais maintenant, le rodage des moteurs et les mises au point des mitrailleuses sont terminés. Ces nouvelles armes destinées à briser l’élan des Français sont déployées autour de Rungis et en divers points de France.
Les macronards opposent la violence au désespoir des ruraux
Il y a 295.000 sbires en France (160.000 poulets et 135.000 pandores) pour 600.000 agriculteurs. Soit un matraqueur pour deux paysans, en comptant les femmes et les enfants qui travaillent à la ferme… C’est un ratio qu’on retrouve dans les dictatures africaines et en Corée du Nord.
Moussa Al Ouakid a mis en place un dispositif défensif important (c’est lui qui le dit) pour protéger Paris et les grandes villes de province. Avec blindés, mitrailleuses et 15.000 sbires caparaçonnés façon guerre des étoiles. En cas d’affrontement frontal avec le monde rural, ils auraient reçu de Macron l’ordre de tirer à balles réelles pour disperser les manifestants. Un ordre qui n’aurait jamais été donné contre les émeutiers allogènes qui cassent tout, molestent, pillent et incendient. Quand les paysans se contentent de manifester et de défiler avec des banderoles.
Mais dans le monde feutré des rubans et dentelles du paltoquet, sait-on que la plupart des ruraux, pas forcément paysans, mais aussi artisans et commerçants, sont chasseurs. Certains armés de calibres respectables destinés au gros gibier. Dans un passé récent, moins d’un siècle, les Boches y ont goûté… À moins que la provocation ne soit délibérée ? Pour déclencher un incident sanglant et y répondre par des massacres. Ce serait bien dans les manières d’un psychopathe serial killer.
Gabinou le bobo délicat est incapable de régler une crise à laquelle il ne comprend rien
Formé dans des écoles de riches, puis déformé à Sciences Peaux d’ânes, le système technocratique producteur de planifications, de normes et de contrôles, avec un bonus pour la préférence étrangère, est pour lui chose normale. Il n’imagine même pas qu’il puisse y avoir une autre approche.
En outre, il se veut jeune, moderne, en avance sur les gueux. Or la ruralité est un des derniers sanctuaires de l’identité française menacée par la mondialisation et des dirigeants hors-sol, incapables de capter le besoin charnel d’enracinement des peuples.
Comme l’écrit dans le Figaro Robert Redeker, entre deux fatwas appelant à sa décapitation : « La révolte des agriculteurs est le véritable soulèvement du peuple de la terre, loin du pitoyable folklore écologiste qui s’est approprié cette appellation en effaçant le mot peuple ».
Faut-il une révolution culturelle où l’on enverrait les clercs à la campagne manier l’auge à cochons et la fourche à fumier ?
C’est le seul point du programme de Mao qui me plaisait. Déjà, dans les années 70, on commençait à pâtir de l’insuffisance des énarques suffisants et de l’arrogance des petits marquis qui se mêlent de tout pour se donner de l’importance, sans se soucier des conséquences de leurs caprices. Aucun bien sûr n’avait lu Maurras qui affirmait : « Quand un régime tombe en pourriture, il devient pourrisseur, et sa décomposition pourrit tout ce qui l’approche. »
Le saccage de la France au nom d’une idéologie écolo-mondialiste n’a que trop duré. Après le sabotage des mines, les usines ruinées par les délocalisations ont fermé les unes après les autres, précédant le sabordage de l’énergie nucléaire… L’agriculture, l’élevage et la pêche, bien que très abîmées, peuvent encore être sauvées. Mais un plan d’urgence s’impose. Plus de discours creux !
La France pourrait, compte tenu de son potentiel productif, vivre en quasi-autarcie et même exporter des surplus… Or elle importe aujourd’hui 70 % des fruits, 35 % des légumes, 55 % de la viande et 85 % de la pêche qu’on consomme ! Et comme c’est moins cher (et pour cause !) on accepte que les normes ruineuses imposées à nos producteurs ne soient pas respectées à l’étranger. Seulement voilà, il y a aussi la grande politique. On ne veut pas se fâcher avec les pays du Maghreb ni abandonner l’Ukraine.
En outre, depuis Chiracula, toute la politique de la France a été assujettie à la tutelle draconienne de ces eurotocrates non élus, qui imposent des diktats odieux de décroissance et d’écologie punitive, et n’ont de comptes à rendre qu’à leurs maîtres les banksters du NWO. Principaux importateurs des produits indispensables qu’on s’efforce d’empêcher les pays européens de produire… Obliger les paysans à détruire leur récoltes et leurs cheptels, et interdire aux pêcheurs de pêcher, s’inscrit dans un projet de destruction planifiée des forces vives de la Nation.
Comme si ça ne suffisait pas, les deux grandes copines Macrounette la moufette et Ursula la Hyène se sont lancées dans la construction d’une Eurocrature supranationale. Une dystopie qui rejette le progrès, la croissance et la société de consommation pour les gueux, et nous ramène des décennies en arrière.
Pour complaire aux Verts, Macronescu a parachevé le sabotage du parc nucléaire que n’ont pas remplacé ces éoliennes hideuses qui défigurent nos paysages et nos rivages. Car chez Macron, la haine de la France inclut ses paysages en plus de ses habitants, de leur histoire, de leur religion et de leurs coutumes.
Les Macronescu peuvent-ils finir comme les Ceausescu ?
Je rassure de suite les âmes sensibles. Depuis l’épisode des Gilets jaunes, craignant une réaction générale qui hélas n’est pas venue, un jet privé financé par Soros, réservoirs pleins et équipage en stand by 24/24, est prêt à exfiltrer le dictateur pétochard et ses proches vers le paradis fiscal de leur choix.
Mais la guerre civile ne viendra peut-être pas de là où on l’attendait. Beaucoup ont commis l’erreur de croire que l’embrasement des territoires perdus de la ripoublique serait l’étincelle qui mettrait le feu aux poudres. Or les allogènes ont intérêt à ce que perdure une situation qui leur est favorable. Jusqu’à ce que le fuit pourri tombe tout seul. C’est le conseil que leur donnent les émirats pétroliers.
Les changements de régimes, pas seulement en France mais aussi en Europe, pourraient venir des campagnes. Partout les paysans se révoltent. Trop longtemps méprisés, brimés, ruinés, accablés de règlements stupides, trahis par les politiques au profit des intérêts étrangers, poussés au suicide… Ils semblent enfin décidés à relever la tête. Au moment, où (coïncidence en France ?) le despote a décidé de les remplacer par des mahométans, dans leurs bourgs et leurs villages.
Pour sauver la France, son agriculture, son économie, son peuple et son art de vivre, une évidence s’impose : Préférence nationale ! Mais pour ça, il faudrait commencer par renverser la table du festin des renégats.
Christian Navis