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25 août 2024 7 25 /08 /août /2024 02:44
Les mondialistes ont-ils déclaré la guerre aux agriculteurs ?

L’actuelle colère des agriculteurs, ironisée avec condescendance sur les réseaux sociaux par les macronistes, révèle autre chose qu’une simple revendication corporatiste.

Quelques chiffres pour situer le problème :

Nos agriculteurs étaient 2 millions et demi en 1960, ils sont moins de 500 000 aujourd’hui. Il y a 10 ans, il restait encore 326 000 exploitations agricoles en France. En moyenne 3 % disparaissent chaque année.

Ainsi, ce sont 200 fermes qui disparaissent chaque semaine en France, ne pouvant être reprises par les enfants en raison de frais de succession, ni ne trouvant de repreneurs en raison de l’augmentation du prix des terrains. Ce qui, indirectement, profite à la Caisse des Dépôts qui est devenue le plus gros propriétaire terrien de France avec 150 000 hectares. Suivent le Crédit Agricole et la Société Générale. Voilà pourquoi nous voyons sortir sur des terres cultivables des centres commerciaux et des immeubles de bureaux aussi hideux les uns que les autres.

Aujourd’hui, la surface moyenne des exploitations agricoles est de 69 hectares en France métropolitaine et 5 hectares dans les DOM. Les grandes exploitations, 120 hectares en moyenne, occupent 73 % de la surface agricole. Les petites exploitations, 14 hectares en moyenne, ne valorisent que 7 % de la surface agricole exploitable.

L’Aquitaine est la première région agricole en termes d’emploi : 10 % des actifs travaillent dans le secteur agricole alors que la moyenne nationale se situe autour de 4 %.

Parallèlement, le ministère de l’Agriculture « et de la Souveraineté alimentaire » (sic) emploie 30 636 agents (dont 11 379 détiennent un compte épargne-temps pour un total de plus de 305 000 jours épargnés !). Alors que ses effectifs augmentaient depuis 30 ans au même rythme que diminuait le nombre d’agriculteurs, depuis ces dernières années ce ministère connaît des difficultés de recrutement au point qu’il est possible d’accéder à un poste d’agent technique sans passer de concours. C’est dire avec quelle compétence doivent être suivis les dossiers et ce que risque de devenir le niveau d’enseignement (pour le moment très honorable) dans les lycées agricoles.
Ceci étant posé, nos agriculteurs sont la cible de plusieurs organisations nuisibles : l’écologie dogmatique, le totalitarisme wokiste, le mondialisme et son factotum la commission de l’Union européenne.

La secte de l’écologie punitive, au nom de la défense de la planète et du bien-être animal veut la disparition de l’élevage. Les pets de vaches contribueraient à l’apocalypse planétaire et l’élevage qui conduit des bêtes à une mort certaine est inhumain. Curieusement, l’abattage rituel qui consiste à égorger un animal à vif avec une agonie de 20 minutes, ça n’intéresse pas les Sandrine Rousseau et autres Marine Tondelier.

Le totalitarisme wokiste, entre autres délires, veut carrément interdire la viande animale dans nos assiettes et nous faire ingurgiter des protéines de synthèse, agrémentées de farines d’insectes.

Plus grave encore, les mondialistes de Davos ont d’ores et déjà commencé leurs travaux de destruction. Leur objectif est clairement annoncé par Klaus Schwab, surnommé « le maître des maîtres du monde ». Il est président du WEF (Forum économique mondial de Davos) et créateur de la fondation « Young Global Leaders » (dont est issu Emmanuel Macron) qui formate les potentiels dirigeants d’États européens. C’est lui qui a récemment déclaré : « Pourquoi LES (nous, les gueux !) faire voter puisque nous connaissons à l’avance les résultats des élections ? ».

Dans ses différents ouvrages (« La quatrième révolution industrielle », « Le Grand Reset ») Klaus Schwab ne fait pas mystère de vouloir faire de l’Europe un vaste espace de consommateurs anonymes qui seront gavés de productions provenant d’ailleurs afin de mieux répartir la production mondiale vers les populations capables de la payer. Il se déclare ennemi de la propriété individuelle : « Vous ne posséderez plus rien et vous serez plus heureux comme ça ! » nous prédit-il.

Emmanuel Macron a d’ailleurs repris cet argument : « Il faut moins de propriétaires parce que la propriété entrave la mobilité. » (cf. programme présidentiel 2022).

Sans vouloir tomber dans le complotisme, on est tout de même obligé d’observer que ces dernières années la Commission européenne de Bruxelles a remporté quelques victoires, notamment :
– Destruction du cheptel bovin en Irlande,
– Contraindre les éleveurs hollandais à vendre leurs terres et leur cheptel. Ils sont nombreux à avoir cédé,
– Importation massive dans les pays de l’UE de volailles ukrainiennes et brésiliennes (les fameux poulets javellisés),
– Importation de miel ukrainien sous prétexte que nos abeilles disparaissent (monoculture, recours aux pesticides, changement d’affectation des terres en sont les causes contre lesquelles rien n’est fait),
– Importation d’agneaux de Nouvelle-Zélande,
– Importation d’ingrédients de boulangerie, pâtisserie ou biscuiterie, pâtes séchées de farine, d’amidon ou de fécule en feuilles, etc.

La technique employée par la Commission de Bruxelles consiste à asphyxier l’agriculteur sous des tonnes de procédures et de réglementations tatillonnes. En France, les fonctionnaires du ministère de l’Agriculture y ajoutent des suppléments.

Costume-cravate sobre, petites bottes neuves, meule de foin proprette et aréopage d’adorateurs de saint Gabriel, le tout scénarisé par McKinsey, le Premier ministre n’a cessé d’évoquer les 9 milliards de subvention de la PAC. Notons que la contribution de la France est 2 fois 1/2 supérieure à ce retour provenant de l’UE. Mais ce qui en ressort c’est que la paperasserie pour obtenir cette subvention est un tel casse-tête chinois que seuls les gros exploitants peuvent en bénéficier en faisant sous-traiter leurs dossiers par des prestataires de services.

Quant à Emmanuel Macron, souvent en voyage à l’étranger quand la colère gronde en France, il incarne à la perfection la déconnexion avec les réalités du terrain, voire le mépris de classe, de l’élite mondialiste à l’égard des populations attachées à leur terre, à leurs traditions, à leur héritage générationnel, au pays de leurs aïeux.

La colère des agriculteurs peut être comprise comme un sursaut, un réflexe de survie face aux attaques sournoises du système mondialiste. Nous assistons en quelque sorte à un combat à mort entre le paysan David et Goliath, le champion des gourous de Davos.

Puisse la fronde de David frapper juste et fort !

Jean-Yves LEANDRI

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