L’avant-dernière tentative d’intimidation dont Raoult fut l’objet eut lieu autour de mai 2023. : Journal du Dimanche 27/05/2023. ENQUÊTE. DIDIER RAOULT : LA CONTRE-ATTAQUE DE SES OPPOSANTS. Une dizaine de sociétés savantes dénoncent « l’essai clinique » de Didier Raoult sur 30 000 patients soignés à l’hydroxychloroquine. Ces spécialistes regrettent l’inaction des autorités, qu’ils alertaient sur de graves effets indésirables. (…). Je crois me souvenir qu’à l’époque il était question même d’essais cliniques sauvages.
Parmi les membres de ces honorables sociétés savantes un certain nombre dont il s’avérera ultérieurement qu’ils avaient palpé plusieurs centaines de milliers d’euros de l’industrie pharmaceutique, dans cette indifférence générale si caractéristique du contexte socio-médiatique actuel, bien plus inquiétant d’ailleurs que tout le reste à mes yeux. Parce que ces conflits d’intérêts masqués, censurés par des médias cités volontiers en exemple déontologique, s’ils ne démontrent pas forcément la crédibilité de Raoult, laissent néanmoins planer un doute sur la crédibilité des attaques contre lui : à chacune d’elle, Big Pharma pourrait bien ne pas être loin. Tout est vérifiable et a été diffusé sur des médias alternatifs, lesquels n’ont curieusement jamais subi de plaintes en diffamation de la part des membres des sociétés savantes accusatrices de Raoult concernés par ces conflits d’intérêt supposés. Qu’attendent-ils pour attaquer en diffamation les médias alternatifs évoquant ou relayant leurs conflits d’intérêts avec Big-Pharma ? A moins que cette absence de plainte ne signifie que celle-ci pourrait se retourner sèchement contre eux ? C’est ce que je suis enclin à conclure, puisque à la fin des fins, personne ne m’explique clairement ce qui se passe. A préciser également que les sources permettant à ces médias d’évoquer des conflits d’intérêt sont tout-à-fait officielles, car, et c’est le pire, il y a facilement moyen de savoir qui palpe de l’industrie pharmaceutique et combien.
C’est en un sens ce qu’il y a de plus consternant à propos du citoyen-électeur-vacciné lambda. Et donc, je pose la question : que sont devenues ces accusations contre Raoult, en date de mai 2023, probablement portées avec la connaissance ou l’aval des autorités politiques et industrielles pharmaceutiques ? Pourquoi ne balancent-ils pas une bonne fois pour toutes un foutu procès à travers les gencives du récalcitrant qui refuse toujours d’obtempérer, même désormais retraité ? Mon hypothèse : ces accusations ont fait un pchiiit orgasmique, car ce procès n’aura jamais lieu. Les farceurs des sociétés savantes auront beau regretter l’inaction des pouvoirs publics, tout ce beau monde du coup pourrait bien marcher malgré tout main dans la main, (en sous-main) les dites autorités inactives se montrant pourtant suffisamment actives lorsqu’il s’est agi d’imposer sans vergogne des formulaires auto-déclaratifs attentatoires au bon sens et aux libertés durant les confinements. Qu’un procès contre Raoult fasse éclater la vérité ! Je suis pour ! Loin d’être les couilles molles qu’ils semblent avoir été avec Raoult, ils te torchaient par contre à coups de PV de 135 balles si tu étais surpris même seul au milieu de nulle part sur une plage ou en pleine forêt durant un confinement. Forts avec les faibles, faibles avec les forts ?
La passivité des foules à cette occasion fut bien plus impressionnante et pour le coup me rappelle ces fameuses heures sombres si vitales à certains. Raoult fut peut-très avisé dans un tel contexte d’effectuer un constat d’huissier pour chacun des patients soignés. Néanmoins, le gros titre de l’article du Journal du Dimanche aura probablement suffi à conforter les déjà convaincus dans leur défiance vis-à-vis de Raoult. Cette action « pschiiiit » aura suffi à apaiser peut-être les angoisses existentielles de nombreux vaccinés, les incitant ainsi à se précipiter bientôt pour un énième rappel Pfizer ? Peut-être même était-ce le but véritable de cette opération ? Notons au passage que l’attaque concerne encore une fois la forme (essais cliniques présumé prohibés sans en informer les patients, selon leurs affirmations) et non le fond (les résultats de l’IHU Marseille que tout ce beau monde se garde bien d’évoquer.).
On y apprend que « le gouvernement a engagé une procédure disciplinaire à l’encontre de trois praticiens de l’équipe de Didier Raoult à l’IHU de Marseille pour avoir publié une étude décrivant des essais cliniques non déclarés sur des patients atteints du covid, a indiqué jeudi 25 janvier le ministère de la Recherche.
Ce début de papier étant probablement suffisant, dans le contexte actuel, comme on l’a vu plus haut avec l’une des attaques contre Raoult, pour discréditer ces trois praticiens tout en suggérant une action judiciaire implacable des autorités contre ce qu’il est convenu d’appeler des criminels ayant utilisé une médication prohibée car dangereuse durant la crise du covid. Eh bien c’est faux : il ne s’agit en rien d’une action en justice implacable du gouvernement contre des criminels, mais bien d’une procédure disciplinaire intentée par une juridiction disciplinaire nommée JDHU, (juridiction disciplinaire des personnels hospitalo-universitaires) ne pouvant être saisie que par des ministres en charge de l’enseignement supérieur et/ou de la santé. En fin d’article, il est par ailleurs précisé que « la JDHU dispose de plusieurs sanctions : avertissement, blâme, abaissement d’échelon, mise à la retraite d’office, révocation. ». Je serais tenté de dire : la JDHU ne dispose que de plusieurs sanctions etc (même si certaines pourront s’avérer lourdes de conséquences notamment professionnelles). Pour l’heure, il semblerait que saisir le JDHU soit le mieux que puissent faire les faux durs au pouvoir pour aider l’industrie pharmaceutique à décrédibiliser des médicaments peu chers, connus depuis des décennies pour ne pas être dangereux, et à ce titre peut-être dangereux pour… l’industrie pharmaceutique.
Il ne s’agit donc pas d’une action judiciaire visant des criminels, mais d’une action disciplinaire consistant au pire pour les incriminés en une mise à la retraite d’office ou une révocation. Il s’agit une fois encore d’un attaque non sur le fond (ont-ils oui ou non guéri plus de malades que la politique officielle vaccinale) mais sur la forme (essais cliniques supposément non déclarés, équivalant juridique du vice de forme) action de bluff dont le but serait le cas échéant d’impressionner et d’orienter l’opinion publique. Cela ressemble à s’y méprendre aux pantalonnades d’un Darmanin : faible avec les forts, fort avec les faibles : les supporters anglais s’en souviennent encore.
Le journal précise en effet : « Leur article, publié en ligne dans la revue «New Microbes and New Infections», présente les résultats d’une analyse sur plus de 30.000 patients traités en 2020 et 2021, et démontre les supposés bénéfices de l’hydroxychloroquine dans le traitement précoce du Covid. »
Ce chiffre de 30 000 patients est effectivement celui avancé par Raoult dans les médias à qui veut bien l’entendre, et il précise de surcroit que chacune des prises en charge de ces 30 000 patients a fait l’objet d’un constat d’huissier. A moins que ce dernier point ne soit faux, comment se fait-il que le chiffre du nombre de guérisons parmi ces 30 000 patients, émargés chacun par un huissier de justice, ne soit à aucun moment évoqué, si ce n’est à travers cette formule laconique de supposés bénéfices de l‘hydroxychloroquine dans le traitement précoce du Covid évoquée par le Figaro ?
Voici ce que dit Raoult lui-même à propos de l‘hydroxychloroquine, dans une interview de novembre 2023 toujours visible sur Youtube : « J’ai fait le médecin pendant des décennies, je n’ai à me reprocher aucune mort anormale. Je n’ai pas fait de fantaisie, vous avez vu dans « Recovery » les Anglais ont fait une fantaisie en donnant des doses d’hydroxychloroquine toxiques, nous avons partagé la thèse du ministre précédent, Monsieur Braun qui montrait effectivement qu’à partir de deux grammes et demi ou de deux grammes de chloroquine les doses étaient toxiques et qu’on pouvait en mourrir. (Je suppose qu’il cite ici le Ministre de la Santé Français de juillet 2022 à juillet 2023) C’est les doses qu’ils ont utilisées dans « Recovery ».Quatre fois la dose que nous utilisions. Pourquoi personne ne le dit, c’est des fous ! On ne fait pas de la médecine comme ça » Fin de citation.
A bien y réfléchir, en effet, un sur-dosage d’aspirine ou de Doliprane peut effectivement transformer ces médicaments inoffensifs en produits mortellement dangereux…
Je me permets de sur-ligner ma lapalissade parce qu’elle semble encore pleinement fonctionner avec l’hydroxychloroquine : ainsi personne ne ment (ou tout le monde dit la vérité) parmi les pro ou anti avançant pourtant des arguments rigoureusement opposés. Raoult a toujours dénoncé les mauvais dosages avancés dans les études publiées soulignant la dangerosité de l’hydroxychloroquine… D’où encore une fois mes doutes quant-à l’honnêteté des attaques dirigées contre sa politique sanitaire anti-covid, et auxquelles le Figaro semble ici pleinement participer.
Silvio Molenaar