Nous apprenons que le président ukrainien devrait prochainement entériner la décision de recruter 500.000 soldats pour continuer sa guerre. À partir du moment où toutes les jeunes tranches d’âge de garçons ont déjà été mises sur le front, il est évident que seront recrutés des hommes plus âgés, donc des pères de famille, et des jeunes gens de moins de 25 ans qui n’ont aucune expérience militaire. Il est évident aussi que ce recrutement touchera les populations féminines, comme cela commence à s’observer, brisant un des tabous les plus anciens qui protégeait les femmes et les mères des horreurs de la guerre.
Les buts de guerre ou l’organisation du génocide !
Mais quels sont les buts de guerre du président ukrainien pour imposer un tel sacrifice à sa population ? Tous les spécialistes partagent le point de vue que sur aucun plan l’Ukraine ne pourra recouvrer son intégrité territoriale. La production industrielle militaire est particulièrement élevée en Russie et celle-ci dispose encore des stocks soviétiques dont une partie est exploitable, avec 600.000 hommes sur le champ de bataille. À l’inverse, l’Ukraine dépend des productions occidentales et du transfert de matériels anciens, dont nous savons aujourd’hui qu’ils sont très insuffisants pour subvenir aux besoins de la guerre en Ukraine.
Quels sont alors les buts de la guerre quand aucun des moyens indispensables ne sont réunis et que la dernière expérience de la contre-offensive s’est soldée par la perte probable de plus de 150.000 hommes ? Continuer par refus de la défaite, continuer pour achever une population slave.
Le prix de la défaite ou la préférence pour la mort
Pourquoi alors continuer ce génocide des populations ukrainiennes dont nous devenons les complices, alors qu’il est temps de faire parler la diplomatie, comme le suggère un ministre italien, afin de mettre fin à cette honte d’une guerre entre peuples occidentaux ? Les raisons sont multiples.
D’abord pour l’OTAN, c’est reculer l’échéance d’un échec qui risque d’entraîner des conséquences sur la légitimité de cette organisation, tant sur le plan militaire que sur ses intentions géopolitiques.
Ensuite pour les États-Unis, c’est l’échec total de la préférence pour la guerre des démocrates qui auront échoué dans leur projet de déstabilisation de la Russie, voire de son démantèlement et de l’accaparement de ses richesses. À quelques mois d’une échéance présidentielle, le clan démocrate a tout intérêt à reporter la date de la défaite pour laisser flotter le flou et l’incertitude quant aux résultats de la guerre.
Enfin c’est l’échec personnel du président Zelensky, qui a tout intérêt, lui aussi, à reporter l’échéance d’une élection présidentielle au prétexte de la guerre, car tout semble indiquer sur le sol Ukrainien que les populations sont lassées de cette opération meurtrière et que tous aspirent à une paix jusqu’à considérer qu’il est légitime de laisser les russophones à la Russie.
Les Anglo-Saxons génocident des Slaves
Pourtant la guerre continue et le risque de constater que les Occidentaux auront permis le massacre de près d’un million de Slaves lors d’une guerre au 3e millénaire semble de plus en plus probable. En ayant la responsabilité d’un tel génocide, les nations occidentales sont en train de perdre toute leur crédibilité et elles emportent avec cela l’ensemble des idéaux de liberté et de démocratie par le fond, dont les autres nations constatent qu’elles n’auront jamais été des freins à ces décisions belliqueuses qui n’ont eu de cesse de caractériser les postures de l’Occident depuis 40 ans. Personne n’a oublié les images de Boutcha avec ces visages d’Asiatiques montrés comme les sauvages, les barbares tueurs. Oui, la caricature raciste était à l’œuvre pour montrer à la face du monde que le Slave n’est pas un Blanc et qu’il est à exterminer, comme le désirait le Reich. La haine des Slaves est sans limite en Angleterre et aux USA, par tradition et du fait de l’immigration ukrainienne ancienne et de ses minorités agissantes.
L’heure de la trahison et du déshonneur
Mais la mise à l’épreuve pourrait très vite devenir insupportable puisque Zelensky commence à qualifier de déserteurs tous ceux qui ont fui l’Ukraine pour ne pas aller à la guerre. Que feront les nations européennes si Zelensky exige avec insistance le retour des Ukrainiens en âge de se battre aux pays qui auront accueilli ces immigrés ? La réponse de l’Union européenne et de quelques-uns de ces grands pays pourrait plonger l’Europe dans une immense régression des droits humains.
Rien n’exclut que nous ne cédions à la pression ukrainienne en acceptant de reconduire vers l’Ukraine des milliers de jeunes en âge de se battre, au prétexte qu’ils auraient déserté. Si ce temps devait advenir, il faudrait que nous prenions tous nos responsabilités pour protéger ces jeunes Ukrainiens, comme en d’autres temps les jeunes Juifs qui étaient tout aussi promis à une mort certaine, non sur le champ de bataille, mais dans des camps. Mais dans les deux cas, le génocide est au bout du chemin.
Pierre-Antoine Pontoizeau