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29 mai 2024 3 29 /05 /mai /2024 00:41
A ceux qui disent qu’il n’y a pas d’appel à la violence dans la religion musulmane…

Dans une tribune publiée le 22 octobre 2023 par Le Monde et signée par un collectif de huit universitaires, chercheurs et intellectuels musulmans, dont Marwan Sinaceur, professeur de psychologie sociale à l’Essec, des ‘sachants’ musulmans nous expliquent à quel point le terrorisme les révulse et  vont même jusqu’à affirmer qu’il est contraire aux valeurs de l’islam. Tout y est osé, à commencer par le titre : « Le Coran ne donne aucun blanc-seing pour la violence »

Quel audace! Quel culot! Quel grand art de la dissimulation (taqîya) !

C’est un double discours mais à sens unique : il s’adresse uniquement aux idiots utiles et aux crédules atteints de paresse intellectuelle.

Cet article a tout l’air d’une diversion après le pogrom du 7 octobre 2023. Son seul but est de dédouaner, une fois de plus, l’islam et sa barbarie.

C’est du réchauffé, cuisiné depuis quatorze siècles, avec des arguments circulaires et des des sophismes de haute voltige…

Les universitaires signataires de cette tribune veulent faire passer le message comme quoi l’islam serait une religion de paix et de tolérance, tout en passant sous silence les massacres dont ce dernier est responsable depuis son avènement. Ils en oublieraient même que le djihad (la guerre sainte) est le sixième dogme, surtout chez les musulmans sunnites.

La tribune du “Monde” est truffée de contre-vérités flagrantes qui conduisent, selon la jurisprudence islamique, à l’apostasie. Ces universitaires, sont-ils conscients de ce qu’ils écrivent ou sont-ils plutôt en service commandé ? Veulent-ils remettre en cause la loi islamique (la charia) ? Si tel est le cas, alors on leur souhaite la bienvenue au club des apostats où on les attend avec impatience.

Pour répondre au mensonge de ces universitaires qui sont tous de culture musulmane, je les invite à lire les différents articles que j’ai consacrés sur Riposte Laïque au sujet de l’abrogation dans la doctrine islamique.

Le Coran est une vraie auberge espagnole. Pour le comprendre et l’interpréter rationnellement, il faut avoir à l’esprit que des versets anciens et accommodants sont abrogés par des versets plus tardifs et autrement plus violents.

La règle de l’abrogation (Nâskh) est la clé indispensable pour la compréhension du Coran et donc de l’islam. Celui qui ignore ce concept se fera facilement berner par les mahométans qui savent parfaitement dérouler le tapis volant du double discours et de la duplicité. Car en Occident, l’oligarchie politico-médiatique se fait rouler dans la farine à travers la dissimulation (la taqîya) qui est une arme de destruction massive et que l’islam recommande à ses adeptes, sans scrupules, pourvu que ça fasse avancer ses tentacules.

Pour comprendre la notion des versets abrogeants et abrogés, il faut savoir que les chapitres (sourates) du Coran ne sont pas classées par ordre chronologique mais d’une façon approximative, du plus long au plus court, à l’exception de chapitre liminaire.

Selon les oulémas musulmans, en cas de contradiction de deux versets, il faut prendre en considération le dernier verset révélé, ce qui abroge automatiquement le premier et ceci en application de la sourate 2 (médinoise) verset 106 et de la sourate 16 (mecquoise) verset 101 : « Si Nous abrogeons un verset quelconque ou que Nous le fassions oublier, Nous en apportons un meilleur, ou un semblable. Ne sais-tu pas qu’Allah est omnipotent . »

« Quand nous remplaçons un verset par un autre – et Allah sait mieux ce qu’Il fait descendre – ils disent : « Tu n’es qu’un menteur ». Mais la plupart d’entre eux ne savent pas. » D’ailleurs, les islamo-gauchistes s’appuient sur les versets mecquois dits tolérants qui sont en grande partie abrogés pour scander “pas d’amalgame”. C’est leur façon de dédouaner le terrorisme véhiculé par l’islam. Quand on interroge la majeur partie des musulmans, ils répondent tous en chœur que l’islam est une religion de paix et de tolérance en invoquant le verset 256 de la sourate 2 (la génisse). « Nulle contrainte en religion ! Car le bon chemin s’est distingué de l’égarement. Donc, quiconque mécroit au Rebelle tandis qu’il croit en Allah saisit l’anse la plus solide, qui ne peut se briser. Et Allah est audient et omniscient ». Mais en vérité ce verset fut abrogé par les versets 5 et 29 de la sourate 9 (médinoise) appelés les versets de l’épée.

« Après les mois sacrés, tuez les associateurs (comprendre les kouffars, juifs et chrétiens compris) où que vous les trouviez. Capturez-les, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade. Si ensuite, ils se repentent, accomplissent la Salat et acquittent la Zakat, alors laissez-leur la voie libre, car Allah est pardonneur et miséricordieux ». « Combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, qui n’interdissent pas ce que Allah et Son messager ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le Livre, jusqu’à ce qu’ils versent la capitation par leurs propres mains, en état d’humiliation ».

Qui peut dire encore que l’islam est une religion de paix et de tolérance ? Seuls les idiots utiles le pensent. Par conséquent, les versets qui prônent l’indulgence, la tolérance ou le vivre-ensemble (en vogue actuellement en Occident et notamment en France) sont caducs.

Les mahométans qui invoquent ces versets ne sont-ils pas animés d’une mauvaise foi pour induire en erreur ceux qui les écoutent pour mieux les bananer et les tromper ? Ne s’agit-il pas de la duplicité afin de conquérir le monde ? Ils mentent sciemment pour faire croire que l’islam est une religion de paix et de tolérance qui n’a rien à envier au bouddhisme.

Il faut savoir que la sourate 9, l’avant-dernière révélée en 631 de l’ère chrétienne, a abrogé toute disposition antérieure qui prône une attitude de non-agression envers les polythéistes, les juifs, les chrétiens, les sabéens (les mandéens) et les zoroastriens. Et ne parlons pas des hindouistes et des bouddhistes dont le Coran ne souffle pas un mot.

Et les oulémas peuvent-ils nous expliquer pourquoi, dans la doxa musulmane, l’hindouisme et le bouddhisme ne sont pas mentionnés comme les ennemis d’Allah ? N’y a-t-il pas là une omission de la part d’Allah ? Lui, le Maître de la terre et des cieux, ignore-t-Il leur existence ? Le verset 29 de la sourate 9 n’établit plus de différence entre les idolâtres et les monothéistes. Ils sont tous des mécréants, des kouffars, ennemis d’Allah et de son Envoyé.

Quant au verset 4 de la sourate 47 (médinoise), appelé verset du djihad, il abroge tous les versets qui prônent la paix et la tolérance du Coran médinois. « Lorsque vous rencontrez (au combat) ceux qui ont mécru, frappez-en les cous. Puis, quand vous les avez dominés, enchaînez-les solidement. Ensuite, c’est soit la libération gratuite, soit la rançon, jusqu’à ce que la guerre dépose ses fardeaux. Il en est ainsi, car si Allah voulait, Il se vengerait Lui-même contre eux, mais c’est pour éprouver les uns par les autres. Et ceux qui seront tués dans le chemin d’Allah, Il ne rendra jamais vaines leurs actions ». Selon ce verset, Allah a besoin du combat de ses adeptes pour soumettre les non musulmans. Et la terreur est le meilleur moyen pour y parvenir. Où sont passées la miséricorde et la tolérance vendues à la criée par les musulmans?

L’abrogation (Nâskh) est fondamentale pour la cohésion de la doxa islamique et justifie aussi la prétention de l’islam de vouloir se considérer comme le prolongement du judaïsme et du christianisme dont les Écritures ont été falsifiées. Le Nâskh oua Mansûkh permet de mieux prendre l’islam, car le Coran est divisé en deux parties : celui de la Mecque et celui de Médine. Les versets mecquois sont tolérants et appellent à l’unicité d’Allah et à son adoration. Quant à ceux révélés à Médine (après l’Hégire), ils sont intolérants et guerriers. Ils prêchent la haine envers le non musulman. Ainsi sur un total de 114 sourates qui composent le Coran, 86 sont mecquoises et 28 médinoises. Les sourates médinoises par ordre de révélation sont : 2, 8, 3,33, 60, 4, 99, 57, 47, 55, 13, 76, 65, 98, 59,24, 22, 63, 58, 49, 66, 64, 61, 62, 48, 5, 9, 110.

Tant que les musulmans ne se mettent pas autour du table pour réformer l’islam et considérer le Coran de Médine comme faisant partie du passé (c’est-à-dire les 28 versets post-hégire), la violence et la haine ne sont pas prêtes à disparaître de leur quotidien. Et pour y arriver, il faut qu’ils décrètent que le Coran n’est pas incréé. C’est le prix à payer s’ils veulent progresser vers un monde meilleur. Mais ce n’est pas demain la veille.

Ce n’est qu’un souhait, car bien des penseurs musulmans ont tenté de réformer l’islam, mais ils ont payé de leur vie leur liberté de pensée, à l’exemple du grand théologien soudanais Mahmud Mohammed Taha qui fut pendu en 1985 à la prison centrale de Khartoum pour avoir demandé l’abrogation des versets médinois par le sinistre dictateur Nemeyri, après une fatwa le condamnant à mort pour apostasie émise par la grande mosquée d’Al-Azhar”.

Hamdane Ammar

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