Le Blog de Lazare

Grâce à des échanges entre membres de la rédaction de RL, j’ai découvert que j’étais cité dans un article d’un site dont je ne connaissais pas l’existence, Desk Russie : « Riposte laïque, aux ordres de Poutine ». Je ne suis pas le seul et j’ai l’honneur de figurer sur la photo en bonne compagnie puisque encadré par Pierre Cassen et Jacques Guillemain. Je ressens un peu ce texte, volontairement injurieux de la part d’un bidenolâtre, comme une citation à l’ordre de la dissidence.

https://desk-russie.eu/2023/11/25/riposte-laique-aux-ordres-de-poutine.html

La peur de la défaite

On sent dans cet article, chez son auteur d’extrême gauche, la peur de la défaite et la colère de s’être trompé. Ce devait être les mêmes sentiments chez les collabos en 1944 après le débarquement en Normandie. C’est même pathétique lorsqu’on lit le titre d’un article d’Anne Appelbaum du 6/12/23 dans Desk Russie : « L’Occident doit vaincre la Russie ». Eh bien, bonne route et bonne chance !

Ce qui est notable dans ce texte est que l’on n’y trouve aucune contre-argumentation, aucun développement intelligent pour appuyer ses invectives. Et d’ailleurs, il faudrait préciser : que signifie précisément le mot inféodation dans la cervelle de l’auteur ?
Face à ce texte et ce site, je pense qu’il est bon de réaffirmer nos points de vue ou tout du moins les miens fermement.

La menace fondamentale de la ploutocratie mondialiste
1°La menace fondamentale à l’égard des nations et des peuples occidentaux est celle représentée par le mondialisme ploutocratique des grandes banques comme Rothschild ou Goldman Sachs, des grandes fortunes américaines telles que les Rockefeller, de méga-groupes industriels, et aujourd’hui des « funds » comme Black Rock dont la puissance financière est écrasante. Comme dans la mafia sicilienne il y a une ou des  « coupoles ». Ce sont les clubs mondialistes comme la Commission trilatérale, le Bilderberg et les clubs de réflexion comme la Rand Corporation.

Très brièvement, leurs objectifs sont de créer une gouvernance mondiale à leur botte. Installée à Jérusalem, comme le prédit Attali ? Il s’agit de supprimer les États-nations et par là même les institutions démocratiques et le suffrage universel qui leur sont liés. Les libertés individuelles comme collectives n’existeront plus. Leur sera substitué un contrôle social totalitaire. Le moindre mouvement de protestation sera écrasé ; l’affaire des Gilets jaunes n’aura été qu’un avant-goût de ce qu’ils veulent nous imposer.
Les populations blanches européennes sont appelées à s’effacer par deux grands moyens : l’invasion migratoire par des frontières largement ouvertes et la décimation par la vaccination aux effets secondaires graves, trop souvent mortels, qui portent atteinte à notre natalité.

La civilisation occidentale, la plus grande de l’Histoire humaine avec la chinoise, doit disparaître. Le processus est lancé : destruction de l’institution familiale et de l’éducation, wokisme , théorie du genre, déni des patries, négation du passé historique, repentance à tous les étages. Les religions chrétiennes s’effacent à peu près partout (pas en Russie). On peut dire que l’Église devenue une ONG mondialiste, y met du sien sous son pontifex apostat.
Leurs relais sont impressionnants : les grandes organisations internationales comme l’ONU qui a été l’artisan du traité de Marrakech qui veut ouvrir les frontières au déferlement des allogènes, l’OMS qui veut imposer une dictature mondiale sur la santé de l’Humanité et qui plaide, comme l’ONU d’ailleurs, pour la sexualité des enfants, même en bas âge, avec des adultes. Le GIEC, quant à lui, a imposé à l’aide de rapports douteux une idéologie climatique unique qui est, en réalité, une escroquerie écologiste, soubassement de l’enfer totalitaire que l’on nous prépare à l’horizon 2030.

C’est sur ce mensonge qu’est fondée l’ambition du relais pivot qu’est le WEF de Klaus Schwab. Ce boche dément veut réaliser enfin ce que le IIe et le IIIe Reich n’ont pu faire aboutir : réduire collectivement les Européens à l’état d’esclaves. C’est la grande réinitialisation.
Enfin les derniers relais et, au fond, les plus désespérants, sont nos dirigeants politiques. Sans parler de Biden, criminel corrompu et sénile, ce sont des pantins que la ploutocratie mondialiste a désignés à la tête des nations occidentales par la corruption, la complicité de la justice en France et la fraude électorale : Scholz, Macron, Tusk, Meloni. Plus aucun d’espoir d’alternance par le vote démocratique ne peut être nourri. L’accès au pouvoir dans nos pays est sous contrôle de la caste mondiale et de Washington.
Derrière les organismes de la conjuration mondialiste on trouve évidemment les prédateurs : Washington et l’OTAN.

Deux distinctions. On confond trop souvent l’Occident qui est une civilisation avec l’atlantisme, c’est-à-dire l’impérialisme US. De même je distingue les USA, pays et peuple souvent attachants, avec la capitale : Washington qui est le creuset du bourbier planétaire actuel.
Pour faire court, Washington c’est avant tout un État profond où brillent l’ombre portée d’Obama, des démocrates, des Gafa, des organes de renseignement : CIA, NSA et FBI et l’AIPAC. Mais surtout pèse de tout son poids une secte belliciste criminelle, celle des néo-conservateurs straussiens dont l’ambition est d’assurer la domination sans partage des USA sur les affaires et les ressources mondiales. Au profit de la seule Amérique ? À titre d’exemple, leur ambition est le découpage de la Russie pour s’emparer des richesses de la Sibérie, espace gigantesque que les Russes ont conquis au cours du demi-millénaire passé, sans génocide de populations, eux. Les trois noms les plus connus aujourd’hui sont Paul Wolfowitz et surtout le secrétaire d’État, Anthony Blinken et Victoria Nuland. Ces deux-là vouent une haine vindicative à la Russie.

Washington est en guerre perpétuelle depuis sa naissance : 32 guerres depuis 1945. Son budget militaire est de 886 Md€ en 2023, soit 40 % du budget de la défense mondiale. Les USA entretiennent plus de 800 bases dans le monde entier. C’est aussi un pays de l’éternelle défaite : Vietnam, Irak, Syrie lorsqu’en 2013 Obama baissa son pantalon bien bas au ras des chevilles alors que la « ligne rouge » semblait avoir été franchie, Libye, Afghanistan, Somalie et aujourd’hui, très probablement l’Ukraine. Never mind ! Washington veut toujours la peau de la Russie, s’est engagé au Moyen-Orient pour soutenir Israël dont ils sont le mentor-pantin, le tout dans perspective d’un conflit armé avec la Chine. Aux fous !

Le tout se fait au détriment d’un peuple et d’un pays en crise sociétale grave avec des institutions politiques déglinguées, marquées par la corruption et la fraude. La pauvreté y est immense, la couverture sociale médiocre, les infrastructures souvent en mauvais état . 100 000 Étatsuniens meurent chaque année d’overdose, notamment d’opioïdes.

L’Otan est aujourd’hui le bras armé du mondialisme belliciste et prédateur
Créée en 1949 , l’OTAN avait une vocation initialement défensive face à la menace soviétique.
En 1990 avec la chute du soviétisme, l’OTAN s’était engagée à ne pas s’étendre vers l’Ouest. Gorbatchev, un communiste candide, crut à cette promesse et n’exigea pas un traité en bonne et due forme. Grossière erreur : ne jamais faire confiance à la parole d’un Anglo-Saxon. L’OTAN s’étendit jusqu’à la frontière ukrainienne dans une posture plus qu’agressive, menaçante.

D’autant plus menaçante qu’il était question que l’Ukraine rejoigne l’UE et, à terme, l’OTAN ce qui voulait dire l’installation d’ogives nucléaires à 300 km de Moscou. Insoutenable pour la Russie comme l’affaire de Cuba l’était pour les États-Unis de J. Kennedy en 1962.
Lorsqu’en février 2022, V.V. Poutine déclencha l’OMS de libération des oblats russes d’Ukraine, il y eut avec l’aide des Turcs et du Premier ministre israélien des négociations qui pouvaient arranger tout le monde et éviter la guerre. L’OTAN, en l’occurrence Boris Johnson, exigea de Zelensky la rupture de ces négociations : « Nous allons faire la guerre ». Espérons qu’un jour l’ex-Premier ministre passe devant un tribunal de Nuremberg et soit condamné comme certains chefs nazis pour complot contre la paix. Comment les Russes pourraient-ils faire confiance à de tels malfaiteurs ?

De surcroît, depuis près de deux ans, l’OTAN montre une faiblesse stratégique, tactique, technique, industrielle et de formation. Apparemment l’avance des Russes en matière hypersonique laisse les Américains et l’OTAN loin derrière. C’est surtout au plan intellectuel de la réflexion géopolitique que les ennemis de la Russie ont montré leur médiocrité, notamment dans l’affaire des sanctions qui constitue largement un échec.

Enfin il faut rappeler des aspects criminels de certaines décisions de l’OTAN. Depuis de nombreuses années, celle-ci a établi en Ukraine des laboratoires biologiques (une trentaine) qui représentent un danger sanitaire qui pourrait être immense non seulement pour l’Ukraine et la Russie, mais en réalité pour toute l’Europe. C’est l’OTAN qui, en premier, a engagé sur le terrain des munitions à uranium appauvri et pratiqué le terrorisme.
Oui, l’OTAN, c’est le clan des criminels et des vaincus.

L’Union européenne est devenue l’UERSS

Créée par les USA après 1945 grâce au zèle de Jean Monnet, l’agent de la CIA, l’UE n’est aujourd’hui qu’une annexe de Washington, complètement soumise à celle-ci et à ses groupes de pression. Il n’existe pas de souveraineté européenne, d’ailleurs impossible car il n’y a pas de peuple européen. En fait il s’agit d’un bloc atlantiste de pseudo-États nations complètement vassalisées que les Américains appellent, parait-il, les « nations esclaves ». Il faut se souvenir du sourire complaisant et servile du chancelier Scholz qui était derrière Biden lorsque celui-ci annonça la fin du gazoduc Nordstream 2 en pleine conférence de presse.

La gouvernance de l’UE est exercée par une Allemande non élue qui a supplanté le Conseil européen sans que leur avis soit demandé aux peuples européens. Virée du gouvernement allemand par Merkel qui l’avait replacée à l’UE, elle est profondément corrompue et en plein conflit d’intérêts dans l’affaire des contrats de vaccins Pfizer. Elle se trouve également en situation de forfaiture car elle refuse de communiquer les e-mails qu’elle a échangés avec Pfizer au titre de ces contrats. Complètement dévouée à l’atlantisme, on pense à elle pour prendre la tête de l’OTAN. Que la France et les Français soient dirigés sans légitimité aucune par cette bochesse constitue une humiliation délibérée.

N’est-ce pas naturel ? L’Europe, sauf la France, est devenue un camp retranché de bases militaires US ; plus de 120 en Allemagne. Elles sont souvent dotées de forces atomiques, notamment en Italie, l’un des pays les plus pacifiques du monde.
Le pays qui a dominé jusqu’à maintenant l’UE a été l’Allemagne qui se rapprochait ainsi de ses objectifs de toujours. Mais, piétinée par son tuteur, elle se trouve, comme l’ensemble de l’Europe, en crise. Souhaitant exercer une conduite politique de l’Europe, elle s’est heurtée à la Pologne et à la Hongrie qu’elle persécute pour que ces deux pays adoptent « les valeurs occidentales » faisandées. Pas de souci pour la France qui a accepté les exigences allemandes de destruction de notre système énergétique.

L’UE est, sans l’avis des peuples européens, directement impliquée dans le conflit Russie-OTAN en Ukraine. Les armées du continent vident leurs soutes et, surtout, financent abondamment l’Ukraine défaite et corrompue. Si les US abandonnent l’Ukraine, l’UE se retrouvera en première ligne face à l’armée russe. Que va-t-elle faire ? Engager le combat ? L’Europe, déjà mal en point, sera détruite.

L’UE s’est résolument jointe à la stupide politique des sanctions et s’est officiellement coupée des sources d’énergie russes. Résultat, l’économie européenne, du fait du coût démesuré de l’énergie, est en train de s’écrouler pour le plus grand profit des USA qui phagocytent des groupes industriels entiers comme BASF.

L’UE agit en relais du mondialisme et du Great Reset de Schwab. Elle met en place une dictature à caractère progressivement totalitaire de contrôle des populations. La liberté d’expression, de parole, d’échange des idées est en cours de suppression et de répression. Gloire à notre compatriote mondialiste Thierry Breton ! Quelques autres exemples :
• ils veulent supprimer la consommation de viande naturelle et nous faire absorber des plats d’insectes ;
• à terme le contrôle des permis de conduire sera tel que les personnes âgées sont menacées de ne plus pouvoir conduire ;
• un activiste de l’écologie, Gemenne, suggère que les animaux domestiques, chiens et chats disparaissent. Inconcevable !
Enfin, la démarche de constitution d’un État européen est en cours, sans demander l’avis des peuples et, pour ce qui nous concerne, sans référence à la Constitution, et bien évidemment sans l’évocation d’un référendum. Même pas une confédération ou une fédération, purement et simplement un État !

Ce n’est plus l’UERSS. L’UE devient l’Eurogoulag
Nombre de voix s’élèvent pour réclamer la sortie de cette prison des peuples. Cependant le Brexit a montré les difficultés d’une telle procédure, longue et juridiquement complexe. On ne s’en sortira pas.
Personnellement je suis convaincu que la solution est de désobéir, de refuser des directives contraires à nos intérêts, de pratiquer la politique gaullienne de la chaise vide, au fond de ne plus tenir compte de Bruxelles dans de nombreux domaines. Ce serait contraire aux traités ? Et alors l’UE va nous déclarer la guerre ? Ce qui se passe est-il conforme aux traités ? Nous avons, en principe, l’arme absolue. Si la France agit ainsi elle peut, du fait de son poids, faire exploser tout ce système totalitaire. Quel prestige elle pourrait retrouver !
Mais bien entendu , tant que l’imposteur sera là, il y aura un obstacle incontournable à notre libération.

La disparition de la souveraineté française
La France est au bout de la chaîne. Membre de l’UE, Sarkozy lui a fait réintégrer l’OTAN en 2009.
Elle est complètement soumise à Washington et aux instances mondialistes. Exemple, la participation de l’actuel directeur de la DGSE à la dernière réunion du Bilderberg à Lisbonne. C’est un comble !
Tout repose sur le personnage en poste à l’Élysée. Vainqueur de l’élection présidentielle de 2017 grâce à un coup d’Etat médiatico-judiciaire, il a été en réalité désigné par ses parrains mondialistes, notamment la banque à laquelle il a appartenu. Washington ne voulait pas de Fillon qui avait de la sympathie pour la Russie.

L’imposteur a voué ses mandats à la destruction de la France, de sa puissance, de sa souveraineté et de son prestige. Exemples :
• le bradage d’Alstom ;
• la soumission à la doxa écologiste et la démolition de notre système énergétique ;
• l’encouragement et l’appui à l’invasion migratoire ;
• la chute de notre niveau industriel et aussi agricole ;
• une gestion catastrophique de la crise sanitaire qui a débouché sur une explosion de la dette. L’état de celle-ci bloque notre avenir.

Desk Russie s’en prend à mon article du 8/8/23 sur le désastre de la politique étrangère française de Macron. J’en confirme les termes. Mais, malheureusement, il faut le compléter. Durant l’automne, la France a perdu une grande partie de sa présence en Afrique subsaharienne sans parler de ses mauvaises relations avec les pays du Maghreb. Nous quittons cette partie du monde dans l’humiliation. Mais peut-être aime-t-il ça pour la France ? Le premier responsable est Macron lui-même :
• comment les Africains qui ont besoin de respect réciproque entre les différentes parties pourraient-ils estimer un pays dont le président circule en public le soir complètement ivre, dans les rues de Kinshasa à l’occasion d’un déplacement officiel ?
• autre exemple, le Cameroun, à l’image d’autres pays africains, a sèchement refusé les démarches de l’ambassadeur LGBT nommé et envoyé par Macron. L’Afrique est, dans ce domaine, en situation de refus total.

Enfin nous menons une guerre équivoque contre la Russie d’une manière inconstitutionnelle sans consultation des Français et de la représentation nationale. Nous n’en tirerons aucun avantage. Mais le jour venu nous nous trouverons dans le mauvais camp aussi bien au plan géopolitique que d’un point de vue moral. Nous risquons de le payer très cher comme j’ai entendu Éric Dénécé le craindre publiquement.

La France a perdu sa souveraineté. Deux exemples :
• pour ce qui est des États-Unis, la gestion de la France est confiée à des organismes privés comme McKinsey qui n’agissent que dans le seul intérêt des mandants américains et mondialistes à un coût phénoménal ;
• notre dépendance envers l’UE nous a conduit être dominés par l’Allemagne et à nous voir imposer par celle-ci des décisions contraires à nos intérêts.
Oui, sans avoir perdu un conflit nous nous trouvons dans la situation d’un pays vaincu, soumis, occupé et pillé.
Plus que vassale, la France est devenue une nation esclave du mondialisme et de Washington. C’est insupportable. Il faut que ça cesse, sinon notre vieux pays disparaîtra.

Le redressement de la Russie : un exemple
Après avoir haï l’ennemi de la France que représentait le socialisme soviétique, j’ai plaint la population russe ruinée et clochardisée par les 10 ans du FMI, annexe de Washington pire par certains côtés que le communisme. Depuis 20 ans j’admire et j’envie le redressement de la Russie sous la férule du patriote V.V. Poutine. En 2000, la situation de la Russie était pire que celle de la France aujourd’hui. Ce qu’il a fait constitue un exemple et un encouragement pour notre pays. Rien n’est impossible et la France en a connu d’autres : le traité de Troyes, 1815, 1870, 1940.

Contrairement à l’Union soviétique qui nourrissait l’ambition d’une conquête idéologique du monde entier et à l’atlantisme qui veut dominer la planète, la Russie de Poutine ne menace pas ses voisins. La Pologne, les pays baltes malgré le traitement qu’ils infligent aux russophones chez eux et les cérémonies d’hommage à la mémoire d’unités SS, les pays scandinaves et de l’Europe de l’Est n’ont jamais été menacés par la Russie moderne. Elle ne veut pas conquérir l’Europe. Ce qu’elle veut, c’est ne pas être menacée, comme elle l’était en 2021, et ne pas être partagée et pillée. Elle rejette l’unilatéralisme et les pseudo-valeurs pourries de l’atlantisme.

La France n’a rien à reprocher à la Russie de Poutine. Contrairement à Washington qui dirige en sous-main, opprime et pille notre pays grâce aux traîtres placés à sa tête, Moscou n’aura cherché qu’à entretenir des relations d’amitié et d’affaires avec Paris jusqu’à l’OMS de 2022.
Notre participation ambiguë à la guerre civile des Russes en Ukraine qui ne nous concerne en rien est injustifiable et contraire à nos intérêts. C’est un crime contre la paix et contre la France.

En revanche ce conflit peut créer l’ouverture nécessaire pour nous libérer des chaines atlantistes et otaniennes et retrouver nos libertés, notre souveraineté et notre dignité aussi bien personnelle que nationale.

Une défaite de l’OTAN ?

Clairement la situation géopolitique et militaire de la Russie apparaît favorable en cette fin d’année 2023.
• L’influence de la Russie et de son président dans le monde au travers des BRICS apparaît immense. Jamais la Russie n’a eu un tel impact positif et pacifique et non idéologique dans notre monde.
• Les sanctions ont permis à la Russie de relancer et développer son économie dans des secteurs que l’atlantisme qualifiait de faibles.
• Apparemment et en étant prudent face à ce qui pourrait être de la propagande, l’avance scientifique, technique et industrielle de la Russie dans le domaine de l’armement sur les pays atlantistes semble considérable et la placer en position gagnante.

Mais la Russie n’a pas encore gagné sa guerre contre les forces ukro-otaniennes. Certes la contre-offensive de celles-ci a été un grave échec. Pour l’OTAN c’est une défaite. Mais est-elle définitive ? En tout cas elle n’est pas ressentie comme telle par le monde atlantiste grâce à l’efficacité de sa communication.
Conclusion. La défaite de l’OTAN, une espérance de libération ?
À la fin de l’année 2023, la situation militaire semble figée et le front ne bouge guère malgré des progrès offensifs de l’armée russe. Celle-ci tient solidement près de 20 % du territoire ukrainien, c’est-à-dire une partie très russophone.

On pourrait imaginer qu’à la suite de négociations, les choses en restent là selon une formule dite « coréenne ». C’est visiblement ce que souhaitent certains à Washington qui pourrait prétendre au coût nul voire à une victoire.
Pour la Russie, ce serait un ratage qui donnerait le temps à l’OTAN de se refaire, d’intégrer l’Ukraine et de toujours menacer la Russie par des ogives à 300 km de Moscou. Une éventuelle neutralisation et démilitarisation de l’Ukraine ne serait qu’un leurre. Washington se tournant contre la Chine, ce serait à l’Europe d’être le garant de cette situation avec tous les risques que cela impliquerait. Pour nous, la situation serait inchangée et nous serions toujours une nation esclave

La deuxième hypothèse serait la libération de la Novarussia de Karkhov à la Transnistrie en passant par Nikolaiev et Odessa. Il semblerait que les Russes en aient les moyens. Est-ce certain ? En tout cas ce serait une véritable défaite du camp atlantiste que celui-ci ne pourrait dissimuler ni même interpréter à sa guise. Cependant il subsisterait un État ukrainien qui pourrait toujours être manipulé par celui-ci. Là encore l’OTAN pourrait se refaire et camper près de frontières russes. Pour nous la situation serait inchangée. Au contraire Washington pourrait exiger encore plus des pays européens et du nôtre.

Enfin, on peut imaginer que cette guerre civile entre Russes se termine par un triomphe net et sans bavure de la Fédération de Russie qui récupérerait tout ce qui est peu ou prou russophone, c’est-à-dire la rive gauche du Dniepr et les régions d’Odessa et de Transnistrie. Les Polonais, les Slovaques, les Hongrois participeraient au partage. Toutes les rapines des « funds »mondialistes sur les terres ukrainiennes seraient annulées. Resterait, ou non, un État ukrainien croupion, neutralisé et démilitarisé qui ne pourrait intégrer ni l’OTAN ni l’UE. Ce serait pour le camp atlantiste une défaite claire et nette et un désastre face à l’opinion mondiale, européenne et même intérieure des États-Unis. Cette défaite serait également celle de la ploutocratie mondialiste qui pourrait être trop déstabilisée par cette déroute pour poursuivre l’agenda 2030 et la grande réinitialisation. Enfin, les peuples, aujourd’hui soumis au camp atlantiste par la force, la corruption et la fraude pourraient se soulever contre un maître affaibli et décrédibilisé et retrouver leur liberté et leur souveraineté. C’est ce que j’espère pour notre malheureux pays : la France et les Français.

André Posokhow
19 décembre 2023