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16 mai 2024 4 16 /05 /mai /2024 06:09
Les porte-flingues de l’OTAN jettent de l’huile sur le feu sans mesurer les conséquences

Dix pays d’Europe du Nord, membres de la Force expéditionnaire conjointe, ont décidé le 28 novembre 2023 de renforcer leurs forces maritimes et aériennes en mer Baltique. Officiellement pour protéger les infrastructures sous-marines qu’il ont eux même sabotées ! Officieusement pour espionner les Russes et restreindre leurs capacités de manœuvres.

Informé depuis longtemps de ces projets, Vladimir a affiné sa stratégie de dissuasion, en multipliant les possibilités de ripostes graduées… La Suède, la Finlande, les pays baltes et la mer Baltique pourraient être les points chauds susceptibles de déclencher un conflit nucléaire limité auquel la Russie se prépare plus que jamais. Avec les inévitables risques d’incidents pouvant dégénérer.

Les armes atomiques en Biélorussie étaient un avertissement

La Finlande admise dans l’OTAN après la Lettonie et la Lituanie, et bientôt la Suède déjà en situation de protectorat comme l’Ukraine, la situation devenait menaçante pour la Russie avec les ennemis massés à ses frontières. La Russie a donc commencé à redéployer une partie de ses forces.

Pour le moment, ce sont des vecteurs à courte et moyenne portée. Ils ont la capacité d’atteindre des cibles en Finlande et en Suède. Certains sont hypersoniques. Donc avec des courbes de frappe difficiles à détecter et à neutraliser. C’est pourquoi toute la région naguère paisible est devenue, grâce aux manigances du sénile de Washington, un nouveau point névralgique où un conflit nucléaire pourrait commencer.

Le ministre russe des Affaires étrangères a averti la Suède et la Finlande qu’elles subiraient, les premières, les conséquences de leur adhésion à l’OTAN en cas de guerre. Ces pays sont le maillon faible dans la mesure où on peut supposer que les anciens membres de l’OTAN présents sur zone sacrifieraient les nouveaux venus en cas de conflit ouvert pour ne pas attirer sur leur sol une riposte nucléaire de la Russie.

Des stratèges du Kremlin ont évoqué les réponses militaires envisageables à une surenchère de l’OTAN, enragé par l’inefficacité de son blocus commercial… Pour eux, il n’y a pas trente-six solutions : Un conflit ouvert entre la Fédération de Russie et l’OTAN ne pourrait se poursuivre que par une escalade nucléaire.

« Les gouvernements de Suède et de Lithuanie à portée de tir et sans grande profondeur stratégique, ont-ils réellement réfléchi à la question de savoir s’ils souhaitaient ou non une guerre nucléaire avec la Russie ?» A demandé Sergueï Lavrov. « Imaginez une explosion nucléaire sous-marine sur la rade de Tallinn ou de Stockholm, qui balaierait la ville d’une vague de tsunami. Imaginez que toute la mer Baltique pourrait être truffée de nos mines…»

Même si on suppose que Poutine tenterait une sortie diplomatique de crise, dans la mesure du raisonnable, c’est-à-dire sans avoir le colt des cowboys sur la tempe… Nul n’ignore qu’il méprise les eurotocrates qui capitulent sans se battre face à des pouilleux armés de couteaux, tout en considérant ces dirigeants comme des psychopathes imprévisibles. En toute hypothèse, la Russie a adopté de nombreuses mesures prophylactiques.

Les mesures défensives déjà décidées par Poutine

En février 2023, Poutine a commencé par suspendre l’application par la Russie du traité START signé avec les USA, limitant le nombre et la puissance des armes nucléaires. Un symbole fort, suivi d’un exercice réaliste de riposte à une attaque nucléaire massive. Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a expliqué que la manœuvre consistait à s’entraîner à répondre vigoureusement à une frappe atomique ennemie.

Dans la foulée, les Russes ont récemment procédé au tir d’essai réussi d’une nouvelle version de leur missile balistique intercontinental, le R 30 Boulava, code OTAN SS-N-32. Le 5 novembre 2023, il a été lancé depuis le sous-marin K-554 « Empereur Alexandre III » depuis la mer
Blanche. Et a traversé toute l’Eurasie pour atteindre une cible sur un terrain d’essai de la péninsule de Kamtchatka.

Point de départ une zone frontalière avec la Scandinavie, point d’arrivée, l’Extrême-Orient russe. Mais ça peut fonctionner aussi dans l’autre sens. On a vu à la télé Vladimir féliciter chaudement ses officiers et ordonner d’autres essais d’entraînement. Si vis pacem para bellum.

Ce vecteur est un missile mer-sol de 4e génération qui pourrait devenir l’arme fatale des forces stratégiques russes. D’un poste de tir mobile et furtif (passant au besoin sous la banquise) avec ses trois étages à propergol solide, il dispose d’une portée supérieure à 8.000 km et peut être équipé de dix ogives nucléaires de 50 à 100 kilotonnes chacune (Hiroshima = 16 KT) toutes à trajectoires indépendantes. La production en série a débuté.

L’arsenal russe s’étoffe encore

Le Boulava occupe le créneau en dessous du Sarmat Satan 2, opérationnel depuis l’année dernière. Avec une portée de 18.000 km à la vélocité de mach 20 soit 7 km/seconde, pouvant délivrer 15 ogives nucléaires indépendantes, avec une grande variété de contre-mesures, Sarmat serait la riposte ultime avant la fin du monde.

Le 1er septembre 2023, Iouri Borissov, le chef de l’agence spatiale russe Roscosmos, a annoncé que des missiles balistiques intercontinentaux Sarmat, venaient d’être mis en service. Prêts à être lancés.

Ces armes utilisent un « système de bombardement orbital fractionné amélioré. Au lieu d’une trajectoire balistique classique, le missile peut être lancé de façon à passer par les pôles Sud ou Nord pour contourner les défenses adverses, en effectuant éventuellement le tour complet de la Terre, et mettre des charges en orbite qui plongeront vers le sol à la cadence choisie, avec des trajectoires aléatoires.

Si la Russie agressée par les USA et/ou ses 40 pays vassaux, était menacée dans son existence, nul doute qu’elle n’hésiterait pas à répliquer comme il convient. Un seul Sarmat peut faire disparaître la France, deux ou trois volatiliser la côte Est des USA jusqu’à Chicago. Ou la côte Ouest jusqu’aux Rocheuses. Où sont enfouis des abris anti-atomiques que les Zélites n’auraient pas le temps d’atteindre.

Plus modestement, le Boulava ne pourrait vitrifier que des zones plus réduites comme la Suède, l’Angleterre ou la moitié de la France.

Après des mises au point minutieuses, le tir réussi du 5 novembre 2023, a clos une campagne de cinq autres essais tous couronnés de succès. Toujours depuis des sous-marins en plongée ou en surface. Améliorant chaque fois le temps de réaction des équipages en cas d’alerte et la précision d’impact sur la cible. Bien évidemment, les détails sont top secret. Mais à voir le sourire de Vladimir félicitant son État-major, on comprend que le système est opérationnel.

Poutine envisagerait aussi un usage tactique de ces missiles comme tirs de semonce avec des munitions conventionnelles extrêmes, destinés à recadrer les paltoquets arrogants qui squattent l’Élysée, le 10 Downing Street ou le numéro 1 de la Willy-Brandt-Straße.

Ces menaces sont prises très au sérieux… Il y a quelques mois, un sous-marin russe, qui ne se cachait pas, a été aperçu dans les eaux internationales au large de la Bretagne. Macronescu et Jean-Mi sont allés illico se planquer, comme au temps des Gilets jaunes, dans la salle blindée secrète que tout le monde connaît.

Devra-t-on vitrifier la future république islamique de Suède ?

La Suède d’avant était une puissance neutre dans la lutte entre l’OTAN et la Russie. Mais dans ce pays en voie d’islamisation avancée, le premier sinistre Ulf Kristersson qui ne voit pas où sont les vrais ennemis de son pays, cherche du répondant dans les mosquées… Les royaumes et émirats pétroliers ont répondu à l’appel. Avec la bénédiction des étasuniens.

Alors que les prédécesseurs de Kristersson étaient intraitables avec les islamistes, le nouveau premier sinistre a donné tellement de preuves de faiblesse et de couardise que les fanatiques du Croissant considèrent désormais son pays comme le vente mou de l’Europe. Où ils se sont déclarés en guerre ouverte pour 2 ou 3 Coran brûlés… La conquête y est encore plus avancée qu’en France et en Angleterre où l’on a commis les mêmes erreurs : saturer la flicaille et les services publics de diversité qui prend le parti des factieux quand ce sont leurs coreligionnaires.

Un signe révélateur : la république islamique de Turquie, qui s’était opposée à l’entrée de la Suède dans le club des otanesques, du fait d’obscurs autonomistes kurdes qui auraient trouvé refuge en Scandinavie, a brusquement levé tous ses barrages. Puisque, selon le fonctionnement mental de ces gens-là, la Suède devrait bientôt, par la loi du nombre, être une composante à part entière de l’oumma. Inch’allah.

Un dernier espoir pour les légitimes habitants de l’Europe avant de disparaître comme les Incas, les Mayas ou les Khmers d’Angkor : que l’OTAN aille trop loin, que ses alliés attaquent la Russie, et que celle-ci riposte en les désintégrant… Et ensuite revienne mettre de l’ordre comme en 1945, en nous débarrassant cette fois des nazislamistes.

Christian Navis

https://climatorealist.blogspot.com/

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