Le Blog de Lazare

Les palestiniennes de Gaza, face à une défaite qui se profile, ont brusquement changé de camp.

Hier, quand le Hamas organisait avec audace et en grandes pompes des parades dans la ville de Gaza, exhibant ses rangées de soldats armés jusqu’aux dents et leurs roquettes à longue portée, chargées sur des chars, ces mêmes femmes souriaient d’orgueil, de bonheur et se félicitaient, distribuant des friandises à chaque fois qu’un Israélien était assassiné par les soins du Hamas, ou lorsqu’une roquette abattait une victime civile israélienne…

Le jeu a longtemps duré et la conviction d’une victoire proche sur les Juifs et leur État miniature s’est forgée dans le subconscient des Gazaouis, hommes et femmes ensemble.

Lors d’une entrevue télévisée, l’une de ces femmes déclarait, le sourire au coin des lèvres, que le jour est proche où les Palestiniens fouleront le sol de la Palestine du Jourdain à la Méditerranée et qu’aucun Juif ne s’y trouverait.

Oui, c’est ce rêve qui les a animés pendant plus d’une cinquantaine d’années et c’est aussi cet objectif de concrétiser un mensonge, un crime et de le voir prendre forme, qui les a longtemps enflammées.

Israël, à leurs yeux rapetissait alors que le Hamas enflait sa poitrine et menaçait sans aucune crainte les Juifs dans tous les coins du monde.

L’arrogance, la morgue et trop de suffisance, résultent surtout de l’appui généreusement offert par l’Union européenne, des Occidentaux en général, des médias intoxiqués qui prenaient toujours leur défense, tout en leur remplissant les poches, alors qu’ils accusaient Israël d’occuper, de coloniser des terres qui avaient, autrefois, appartenu à leurs ancêtres… des ancêtres dans leurs tombes, des vestiges qui soudain, ne leur appartenaient plus et avaient de façon spectaculaire été remis gracieusement aux Arabes de Palestine.

Le Juif, mis au ban depuis de longues années, après avoir été traqué, assassiné par ces mêmes Occidentaux qui ressentent un amour insolite pour l’Arabe et surtout pour son pétrole, a courbé l’échine, a accepté l’humiliation, le piétinement de tout son passé, sa déchéance, la perte de ses droits… jusqu’au jour de l’affront, lorsque la barbarie proverbiale de l’Arabe a pris le dessus et s’est ouvertement déchaînée dans un assaut bestial de vieillards, d’enfants, de bébés, de femmes enceintes… un carnage que nul ne peut visionner sans défaillir.

Et la colère submergea le Juif.

Il passa à l’attaque, détruisant tout sur son passage, déplaçant ces Arabo-Palestiniens de Gaza qui, soudain, ont perdu leur superbe… le Hamas trébuche, menace, se cache dans ses tunnels, mais refuse de s’avouer vaincu. La moisson a commencé et n’est pas prête à s’arrêter… C’est eux ou nous ! déclarent les Juifs d’Israël.

Pour ces femmes de Gaza, les héros du Hamas devinrent brusquement des traîtres… En vérité, ne l’étaient-ils pas toujours… mais cela convenait aux Gazaouis tant que la promesse de chasser et tuer les Juifs était maintenue. Pragmatisme ou opportunisme ? Peu importe. Cela ne coûte rien de verser une larme et du haut de leur promontoire de prétendues victimes de pointer du doigt et d’accuser l’autre, cet autre qu’ils ont adulé et ont louangé si souvent. Le Hamas, son adoration ne conviennent plus au simple Gazaoui qui voit toutes ses possessions parties en fumée. Alors, il pleure, se lamente et accuse le Hamas, le traître, le chien… transformation théâtrale…

Mais ainsi va le monde. Personne n’aime les vaincus, les soumis, les lâches. On n’aimait pas cet Israël avec ses Juifs qui avaient courbé l’échine, avaient accepté toutes les fausses accusations de l’ONU et du monde occidental, simplement par peur de contredire, de hausser le ton et d’exiger ce qui leur revenait de droit : défendre leurs vies et celles de leurs descendants. Défendre leur foi et leur passé. Remettre de l’ordre dans tout ce gâchis obséquieux. Ne plus fléchir, ne plus baisser le ton… Réclamer son droit à la vie, à ses terres, à sa liberté du tout joug, qu’il soit hamassien, iranien ou autre. S’il faut, pour vivre la tête haute, sacrifier des vies, chose qu’il a évité pendant de si longues années, il dut admettre qu’il n’existe aucune alternative que celle de lever l’arme et de confronter le mal dans toutes ses formes. Les fils d’Israël se sont redressés, tenant fermement d’une main la mitraillette et de l’autre la bêche pour cultiver leur terre.

Les Arabo-Palestiniens, qu’ils soient de Gaza ou de Judée et Samarie, doivent se ratatiner et reprendre les dimensions et l’identité de leur passé… par celle dont ils se sont affublés pour berner les Juifs et l’Occident. La Palestine, la vraie, est celle qui a depuis plus de 3 000 ans appartenu aux Juifs et s’appelait Israël.

Aucun peuple ne pourra survivre sans dignité, sans l’espoir d’un meilleur lendemain. La soumission au mal n’a jamais été la solution, ni pour Israël, ni pour cette Europe qui s’est pourrie en se laissant envahir et se soumet chaque jour un peu plus, aux diktats de ses envahisseurs, ses colonisateurs…

Thérèse Zrihen-Dvir