Le Blog de Lazare

Si l’on en croit tous les bien-pensants du « camp du bien », Vladimir Poutine est selon les cas « mourant », « atteint d’un cancer » ou « fou » !

C’est à se demander qui d’eux ou du maître du Kremlin sont les plus atteints et nécessitent les soins éminents du meilleur psychiatre planétaire.

Et ça n’arrête pas depuis bientôt deux ans…

En avril 2022, alors qu’il apparaît sur une vidéo en compagnie de son ministre de la Défense Seigueï Choïgou, certains affirment qu’il est recroquevillé sur sa chaise, une jambe raide, tenant fermement le bureau de sa main droite, diagnostiquant aussitôt la maladie de Parkinson ou quasiment pire… un covid long. En mai 2022, d’autres prétendent que Vladimir Poutine souffre d’un cancer des intestins ou de la thyroïde.

Il est vrai que s’il est un homme dont l’état de santé est scruté de toutes parts dans l’espoir de voir leurs désirs les plus fous se réaliser, c’est bien le maître du Kremlin. À tel point que si ce dernier venait à éternuer cela en changerait la face du monde.

L’état de santé de Vladimir Vladimirovitch alimente désormais toutes les spéculations et les discussions de salon. Que voulez-vous, il faut bien que nos pseudo-élites s’occupent. Que faire d’autre lorsque l’on s’est engagé dans un conflit où l’on pérorait que l’Ukraine serait victorieux, qu’il mènerait une grande offensive qui l’amènerait jusqu’à Moscou, et que l’on s’aperçoit, mais un peu tard, qu’on s’est complètement fourvoyé ? Alors pour se consoler on imagine que « l’ennemi » est mourant et que, grâce à cela, on sauvera peut-être la face.

Malheureusement pour eux et heureusement pour le « tsar », ce dernier, si l’on en croit sa prestation lors du troisième Forum international ‘La Ceinture et la Route’ à Pékin, est en pleine forme.

Alors pour se consoler, on lui invente des déboires et des maladies encore et encore, comme si le simple fait d’en parler pouvait occire cet homme si prévoyant et si visionnaire que rien ne semble pouvoir abattre.

Dernière « découverte » en date qui nous vient d’un soi-disant lieutenant russe… Vladimir Poutine aurait été victime d’un arrêt cardiaque le 22 octobre dernier. Si l’on en croit « GénéralSVR » que l’on peut découvrir sous ce pseudo sur le réseau Telegram, « des agents de sécurité de Vladimir Poutine, qui étaient de service à la résidence, ont entendu des bruits de chute venant de la chambre ». Ces derniers seraient immédiatement entrés dans la chambre du président et auraient vu « Poutine allongé sur le sol à côté du lit, les yeux révulsés et pris de convulsions ».

Il est dommage que le ridicule ne tue plus car cela nous éviterait de lire de telles absurdités sur les réseaux sociaux.

Mais pourquoi tant d’acharnement sur un homme que nombre de ceux qui forme le clan des « otaniens » devraient bénir pour sa modération et sa patience ?

Eh bien justement parce que ce même homme ne se laisse ni intimider, ni corrompre, ni soudoyer. En homme d’État digne de ce nom, Vladimir Poutine n’agit que pour le bien de son peuple et de la Russie et cela, nos va-t-en-guerre ne peuvent et ne pourront jamais le comprendre. Eux qui ne voient et ne jurent, tant aux USA qu’en UE, que par le mondialisme, la surveillance à outrance et la mise en servage des peuples jusqu’à ce que mort s’en suive. Eux qui ne prêchent que par le chaos et la destruction des nations et des populations autochtones, noyés dans un gloubi-boulga ignoble jusqu’à en vomir. Comment pourraient-ils seulement appréhender l’existence d’un homme comme le tsar du Kremlin qui ne jure lui que par la protection de sa nation ? C’est leur faire trop d’honneur que d’imaginer un seul instant que leur mode de compréhension leur permette de seulement concevoir ces notions de patriotisme et de valeurs familiales traditionnelles qui font la grandeur de la Russie et qu’ils honnissent par-dessus tout.

Pourtant même les Ukrainiens qui l’exècrent reconnaissent que Vladimir Poutine « a toute sa santé, il n’est pas devenu fou ». C’est du moins ce qu’affirme l’ex-première ministre Loulia Tymochenko. « Je pense que certains commentaires sur le fait qu’il [Vladimir Poutine] ne soit pas en bonne santé ou qu’il finisse par se faire assassiner, eh bien je pense que ce sont des vœux pieux », avait ajouté Tony Radakin, chef d’état-major des armées britanniques, s’exprimant sur ces fameuses rumeurs. Alors certes, il n’est pas un responsable Ukrainien qui ne souhaite que Vladimir Poutine ne disparaisse, mais serait-ce réellement souhaitable ?

Il semble que pour les Occidentaux l’espoir incontestable serait que si le « Tsar » venait à mourir, tout changerait !

Ce que les otaniens, tout comme les Ukrainiens ne veulent pas comprendre, c’est que Vladimir Poutine est incontestablement un « modéré ». N’oublions pas que Poutine a attendu neuf ans pour réagir face aux provocations incessantes de l’Otan via la junte de Kiev et qu’il a fallu quand même 14 000 morts ! 

Qu’il vienne à disparaître et c’est sans nul doute la branche « dure » du Kremlin qui risquerait de prendre la main et dont certains se demandent actuellement pourquoi ils ne feraient pas à Kiev ce que les Israéliens font à Gaza ? L’opposition parlementaire de la Douma, composée des communistes et des nationalistes ne cessant quant à elle de répéter depuis 2014 « qu’il faut y aller ».

Conclusion, si Vladimir Poutine vient à disparaître, les Occidentaux risquent d’être confrontés à un très grave problème face à quelqu’un de beaucoup plus radical et dont les décisions ressembleront à celles d’un Attila des temps modernes. Et comme chacun sait : là où le cheval d’Attila passait, l’herbe ne repoussait pas !

Si nous ne voulons pas que ce conflit s’étende et ne transforme l’UE, qui seule en fera les frais, en désert, mieux vaut pour notre sauvegarde souhaiter longue vie au maître du Kremlin.

Valérie Bérenger