Installer les Palestiniens de Gaza au Karabakh serait une panacée pour le conflit actuel au Proche-Orient. Tout le monde serait satisfait, tout le monde serait gagnant.
On ferait d’une pierre, plusieurs coups.
Comme au billard, avec une seule boule, on nettoie le tapis en envoyant toutes les balles dans les trous.
La paix reviendrait à Gaza et en Israël.
Les Gazaouis seraient les plus grands gagnants de ce « déménagement ». Ils se retrouveraient en Europe − un rêve pour des millions d’individus dans le monde −, dans un espace (plus de 4 400 km²) 12 fois plus vaste que l’exiguë bande de Gaza. Ils pourraient participer à l’Eurovision et à toutes compétitions sportives européennes, y compris à l’Euro de football. Rien à craindre. Des pays, beaucoup plus petits, comme Saint-Marin (à peine 60 km²), participent à cette compétition et réalisent des résultats non négligeables, meilleurs que ceux de l’Italie.
Ils n’auraient pas à rougir de leur présence en Europe. Des dizaines de micro-États ont fait leur apparition sur l’espace européen depuis la chute du bloc soviétique.
Ils se retrouveraient au sein d’un pays musulman, l’Azerbaïdjan qui adore Allah et déteste les Arméniens. Ils n’auraient plus de kibboutz à leurs frontières et pourraient librement vaquer à leur occupation favorite : faire des enfants avec le soutien des organismes de l’ONU. Ils pourraient ainsi se retrouver membre de l’UE, et, par la suite, de l’Otan.
Ils pourraient aussi se faufiler en toute sécurité en Europe de l’Ouest.
Les avantages que les Gazaouis du Karabakh engrangeraient sont innombrables. Beaucoup de peuples les envieraient. Mais passons…
Pour Israël, il est évident que ce serait un grand soulagement. Israël est un pays à vocation de recherche scientifique, d’exploration et de découvertes. Le budget alloué à la protection contre les monstres du voisinage pourrait être reversé à la recherche et à la science, pour le bien de toute l’humanité.
Ce « déménagement » ne ferait que des heureux dans la région.
En Cisjordanie, Mahmoud Abbas danserait la Salsa. Il serait débarrassé des affreux monstres de Gaza. Il deviendrait le chef unique et suprême des Palestiniens. Un rêve qu’il nourrit depuis près de 20 ans. À 87 ans, il voudrait laisser quelque chose aux Palestiniens en toute quiétude : ses trois fils qui vont perpétuer son nom. Il pensait attribuer Gaza à l’aîné d’entre eux, mais il ne pourra leur laissera que la Cisjordanie. Ils se répartiront les tâches entre eux.
En Égypte, le maréchal Sisi serait tout aussi soulagé, comme après une longue constipation. Il n’aurait plus à craindre les hordes de « frérots » qui surgiraient de Rafah. Comme il va certainement rester au pouvoir jusqu’au moins 2034, il pourrait tranquillement élaborer un plan de travail et de divertissement pour ne pas trop s’ennuyer durant cette longue période.
Au Liban, le Hezbollah chiite qu’on dit libanais, mais qui n’a rien de libanais, serait également ravi de cet éloignement des populations palestiniennes qui ont engendré des mouvements sunnites rivaux, comme le Hamas et le Djihad islamique. Le Hezbollah n’aurait plus à partager les armes fournies par le maître iranien.
Le roi Abdallah, dit II de Jordanie, serait aussi ravi. Une fois les populations de Gaza éloignées au Karabakh, il pourrait leur envoyer les Palestiniens qui pullulent dans son pays. Il ne garderait des Palestiniens que la reine Rania. En espérant un jour s’en débarrasser…
La France, les États-Unis et consorts seraient tout aussi soulagés. Ils n’auraient plus à se torturer les méninges pour savoir comment bâtir et concilier Israéliens et Palestiniens dans ce projet, tellement ridé, de deux États dont personne ne veut.
Inutile de dire que la paix s’installerait entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan qui n’auraient alors plus aucun territoire de discorde.
Mais que ferait-on de la bande de Gaza ? Rien. Une terra nullius. Éventuellement un vaste pâturage ou les troupeaux arabes et israéliens feraient des rave-partys en toute quiétude.
Dites, avec de telles idées de génie, vous ne pensez pas que je devrais être nommé secrétaire général de l’ONU ?
En fait, je me contenterais juste d’un petit prix Nobel de la paix.
Pour être l’égal de Barack Obama.
Que je déteste.
Messin’Issa
Et si on déplaçait les Palestiniens de Gaza au Karabakh ?
Installer les Palestiniens de Gaza au Karabakh serait une panacée pour le conflit actuel au Proche-Orient. Tout le monde serait satisfait, tout le monde serait gagnant. On ferait d'une pierre ...
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