Pendant que les débats à la Cour suprême concentraient leurs efforts et leur temps sur la quantité de cigares et de bouteilles de champagne que le Premier ministre, Bibi Netanyahu aurait vraisemblablement reçus d’un ami, et suite à l’échec de la Gauche politique de décrocher le pouvoir, entraînant civils et militaires dans un maelström infernal de manifestations et de violence, les ennemis d’Israël, petits et grands, ourdissaient dans l’ombre un plan machiavélique qui, dans leur optique, mettrait fin au petit État juif.
Il faut noter que tous les éléments étaient en faveur de ces ennemis dont le chef suprême est l’Iran : discorde, conflits intestinaux qui plafonnèrent avec l’abandon d’un tronçon de l’armée israélienne – air, mer et terre, un tour de bras de la classe financière et haute technologique, services médicaux, en somme les centres névralgiques de l’État… On aurait cru que la majorité de la population juive d’Israël était comme possédée par un exorcisme, une malédiction qui la propulsait à une vitesse foudroyante vers son suicide.
La faille qui allait diviser le peuple en deux groupes distincts, Juifs libéraux contre Juifs orthodoxes ou pratiquants, eut lieu le jour même de Kippour lorsque des religieux tentèrent de se rassembler pour prier à Tel-Aviv. Ils eurent droit à une attitude désobligeante, agressive pour ne pas dire haineuse.
Scénario qui n’échappa à personne et surtout pas à ceux qui s’étaient réunis pour mettre à point une attaque conjointe qui effacerait l’État d’Israël de la face du globe.
Le plan initial comprenait l’ouverture simultanée de quatre fronts : le Hamas/Djihad de la bande de Gaza, le Hezbollah libanais au nord, l’Autorité palestinienne de Judée et Samarie, avec en tête Mahmoud Abbas, et finalement, le quatrième, les Arabes israéliens vivant au sein d’Israël dans des villes mixtes. Plan minutieux qui prendrait l’État par surprise et le trouverait absolument impréparé.
Tout État normal ne tiendrait jamais le coup.
Mais, Israël n’est pas un État normal.
Dans tout projet que l’homme échafaude, et en dépit de toutes les précautions, il lui arrive rarement de prendre en considération ce que nous appelons communément, « le hasard ». Cet insignifiant petit caillou qui surgit dans l’engrenage et change la donne.
Pour moi, croyante, le hasard n’existe pas… tout est coordonné par la force divine. Il y a eu un délit/transgression qui verra, tôt ou tard, un châtiment, surtout l’affront commis le jour de Kippour.
La population israélienne, du moins un tronçon, avait commis le péché de l’arrogance envers la communauté religieuse et croyante.
Tout aurait pu se dérouler selon le plan établi entre les entités ennemies si… le Hamas – trop infatué par ses capacités et sa morgue – ne s’était jeté sur la proie, faisant fi des ordonnances établies et définies par le grand chef Mollah iranien.
L’attaque surprise du 7 octobre, samedi matin, alors que les Israéliens sommeillaient encore dans leurs lits, a été sans contestation un exploit. Le carnage, l’assaut, l’assassinat bestial d’enfants, de vieillards, de handicapés, de femmes enceintes et d’hommes, le pillage et le feu qui s’ensuivirent laissèrent plus de 1300 morts et des milliers de blessés… une monticule de ruines fumantes.
Dans tout ce noir, il ne fait aucun doute que les responsables des services secrets s’étaient endormis sur leurs lauriers.
Le Hamas, un bubon entretenu et alimenté par les soins de toutes les organisations pro-palestiniennes, les Arabes, et les gouvernements successifs israéliens qui croyaient qu’en achetant le silence et le calme avec du fric, ils vivraient en paix à ses côtés. Cela n’a jamais fonctionné, ni ne fonctionnera jamais, et l’histoire nous le rappelle un peu trop souvent. Churchill disait : « Vous aviez à choisir entre la guerre et le déshonneur… Vous avez choisi le déshonneur et vous aurez la guerre ».
Et c’est bien ce qui est arrivé à Israël. En s’efforçant d’éviter une guerre qui ne servait pas ses intérêts momentanés, elle lui a éclaté en plein visage… alors qu’il pouvait épargner à sa population le déshonneur, la peur, la mort et la souffrance sur une étendue d’une vingtaine d’années, en combattant le Hamas lorsqu’il venait à peine de s’affirmer…
Aujourd’hui, le Hamas possède une infrastructure étatique et militaire, dotée d’un arsenal énorme qu’il a pris le soin de perfectionner grâce aux fonds reçus de tous bords. Une armée prête à défier non seulement Israël, mais aussi les pays occidentaux. Son appétit ne s’arrêtera jamais à la conquête d’Israël… comme tous les assoiffés de pouvoir.
Et c’est la raison aussi de son alliance avec l’Iran qui nourrit sans nul doute des ambitions hégémoniques associées à l’avance inexorable de l’Islam dans le monde libre et démocratique qui souffre déjà des particularités de la terreur, identiques au modèle du Hamas, Djihad, Isis, Daesh… appréhendés aussi par les pays arabes régionaux.
D’où la suggestion de la création d’une coalition internationale.
Thérèse Zrihen-Dvir
Tout n'est que fumée, ruines et poussières
Pendant que les débats à la Cour suprême concentraient leurs efforts et leur temps sur la quantité de cigares et de bouteilles de champagne que le Premier ministre, Bibi Netanyahu aurait ...
https://ripostelaique.com/tout-nest-que-fumee-ruines-et-poussieres.html