Le Blog de Lazare

Le 4 octobre 2006, le lanceur d’alerte australien déposait le nom de la plateforme Wikileaks.

En avril 2010, WikiLeaks publie des documents classifiés sur la guerre d’Irak qui révèlent au grand public la nature crapuleuse des guerres menées par les Etats-Unis au Moyen Orient, très loin du narratif officiel de l'”Empire du Bien” volant au secours de la liberté, de la justice et de la démocratie…

Parmi ces documents, la fameuse vidéo Collateral murder (« Meurtre collatéral ») qui montre un hélicoptère américain mitraillant « pour le fun » un groupe de civils pacifiques – les journalistes de Reuters, Saeed Chmagh et Namir Noor-Eldeen font partie des victimes – :

Un “instantané” des innombrables agressions américaines dans le monde entier qui n’est pas sans rappeler le film « Apocalypse now » de Francis Ford Coppola – la « Chevauchée des Walkyries » en moins – :

Le 2 septembre 2011, à la suite de la fuite d’une archive chiffrée de WikiLeaks sur Internet contenant les données brutes des télégrammes de la diplomatie américaine, WikiLeaks décide de publier l’intégralité des 250 000 câbles diplomatiques américains non expurgés des noms qui pourraient être identifiés. En juin 2012, Assange se réfugie à l’ambassade de l’Equateur à Londres. Les États-Unis décident le 23 mai 2019 d’inculper Assange pour « espionnage », il encourt 175 ans de prison. Depuis avril 2019, Julian Assange est détenu à la prison de haute sécurité de Belmarsh, au Royaume-Uni, dans l’attente de son extradition vers les Etats-Unis.

Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon ont, à de nombreuses reprises – mais séparément… – réclamé que la France accorde à Julian Assange le statut de réfugié politique.

Henri Dubost