Le Blog de Lazare

Pendant que les hypothèses les plus farfelues déferlent sur la toile, commentant la disparition de Prigogine, la guerre en Ukraine continue, avec son cortège quotidien de morts et de blessés, parce que Biden et ses valets refusent de reconnaître leur défaite et d’endosser la responsabilité de cette boucherie inutile.

Des centaines de milliers de soldats ukrainiens sont tués, tous sacrifiés aux seuls intérêts américains, et surtout morts pour rien, après avoir été trompés par l’Occident, qui leur promettait la victoire totale sur l’Ours russe. Pourtant, dès février 2022, il était clair que la puissance de l’armée russe ne laissait aucune chance à Kiev.

Au 82e jour de la tragique contre-offensive, Kiev déplore 54 890 tués. Hier, ce sont 650 soldats ukrainiens qui ont été tués et 790 qui ont été blessés. Côté ukrainien, les deux tiers des blessés sont grièvement touchés. Côté russe, les chiffres donnés par Marc Legrand, qui croise plusieurs sources des deux camps, confirment bien que les pertes russes sont dix fois inférieures à celles des Ukrainiens, en 18 mois de guerre.

Chaque jour qui passe, on découvre de nouvelles armes qui s’ajoutent à la panoplie des armes du futur qui équipent déjà l’armée russe. Dans le domaine hypersonique, Moscou avance à pas de géant et possédera bientôt une gamme élargie de missiles imparables, couvrant tout l’éventail des cibles potentielles.

Ces idiots d’Occidentaux n’ont toujours pas compris que pendant qu’ils récoltaient les “dividendes de la paix” après la chute du Mur, Poutine décidait de reconstruire l’armée russe avec des armes du futur. En 1991, les Européens ont cru naïvement à la paix éternelle, alors que leurs maîtres américains préparaient déjà leur future guerre contre la Russie et sabordaient le projet d’une vaste Europe de l’Atlantique à l’Oural.

Il n’y a pas que les Russes qui ont été trahis par Washington. Les Européens aussi, aussi aveugles que stupides.

L’Amérique n’a plus dix ans de retard, elle en a vingt ! Guider un missile hypersonique sur un porte-avions en mouvement n’est pas gagné, mais Russes et Chinois touchent au but. Le missile Zmeevik est dans les tuyaux. En fait, un missile hypersonique multi-cibles pourrait couler la totalité d’un groupe aéronaval en opération. De quoi rendre obsolètes les 11 porte-avions américains. Midway, c’est fini. Quant aux cibles fixes, plus rien ne peut les protéger contre un missile arrivant à mach 10 ou davantage.

Scott Ritter déclare ce que tout le monde commence à admettre, mais avec 18 mois de retard : la Russie ne peut pas perdre cette guerre et  l’Ukraine devra capituler sans condition.

https://reseauinternational.net/scott-ritter-lukraine-capitulera-sans-condition

Pour l’ex-officier de renseignement américain, l’Ukraine finira comme le Japon, non pas sous le feu nucléaire, mais pareillement humiliée après avoir tant fanfaronné. Car c’est aux conditions de Moscou que Kiev capitulera.

Évoquant la récupération de la Crimée, Zelensky vient de twitter que «l’Ukraine ne marchande pas ses territoires, parce que nous ne marchandons pas notre peuple».

Ce à quoi Scott Ritter a répondu :

«C’est l’OTAN qui a suggéré une négociation. La Russie ne négocie rien du tout».

Suggestion récente d’un cadre de l’Otan, qui a suscité l’indignation à Kiev, qui la juge ridicule.

Cela reviendrait à «choisir délibérément la défaite de la démocratie… et à transmettre la guerre à d’autres générations», a déclaré le conseiller présidentiel de Zelensky.

Et le régime kiévien de fanfaronner malgré l’hécatombe dont il est coupable avec Biden.

Le chef du Conseil national de sécurité ukrainien, Aleksey Danilov, a réaffirmé que Kiev ne négocierait jamais avec le président russe Vladimir Poutine, insistant sur le fait que “la Russie doit être détruite comme une Carthage des temps modernes.“

Ce Danilov connaît ses classiques, mais le jour où la Russie sera détruite, c’est que l’humanité aura été anéantie sous le feu nucléaire.

Ritter a insisté sur le fait que Moscou «traite avec la réalité» en ce qui concerne le conflit avec Kiev, notamment «où seront les bottes russes lorsque l’Ukraine capitulera sans condition».

“Pensez à la baie de Tokyo, le 2 septembre 1945. C’est votre avenir. Profitez-en”, a-t-il écrit en s’adressant à Zelensky.

À cette date, les représentants de l’Empire du Japon ont signé une capitulation sans condition devant les Alliés à bord de l’USS Missouri, mettant fin à la participation du pays à la Seconde Guerre mondiale. Conformément à l’accord, le Japon a accepté la perte de tous ses territoires en dehors de ses îles intérieures, un désarmement complet, l’occupation du pays par les Alliés et la mise en place de tribunaux chargés de traduire les criminels de guerre en justice.

Chacun en Occident reconnait en privé que la contre-offensive s’est enlisée et qu’elle se transforme en boucherie pour les Ukrainiens. Ce sont les Russes qui ont repris l’initiative et avancent partout sur le front, ne laissant que quelques miettes de succès tactique aux Ukrainiens, qui perdent 1 500 hommes par jour, tués et blessés.

Le président Poutine a déclaré qu’il était «étonnant» de voir à quel point les autorités de Kiev se souciaient peu des soldats ukrainiens. «Ils les jettent sur nos champs de mines, sous nos tirs d’artillerie, agissant comme s’ils n’étaient pas du tout leurs propres citoyens.»

Kiev n’a obtenu aucun gain territorial significatif, hormis quelques villages de la zone grise, loin de la première ligne de fortifications russes.

Poutine sait très bien qu’aucune armée au monde ne peut supporter très longtemps la perte quotidienne de 1 500 soldats.

Depuis le 4 juin, Kiev a perdu près de 55 000 tués, ce qui signifie qu’au moins 70 000 soldats ukrainiens ont été blessés, dont beaucoup grièvement. Un prix inhumain exigé par Biden et accepté par ses caniches européens, complices du carnage.

Jusqu’à la capitulation sans condition de Zelensky.

Jacques Guillemain