Le Blog de Lazare

Lors de de sa venue au JMJ du Portugal, le pape François a accordé un long entretien, le 4 août, à la revue espagnole Vida Nueva. Interrogé par les journalistes ibériques sur le fait de jamais avoir visité l’Espagne, il leur rappelle que son voyage à Marseille ne peut pas être considéré comme une visite en France.

Un pape complotiste,  raciste et xénophobe ?

« Si je vais bien à Marseille, je ne vais pas en France », insiste François. « Je n’irai dans aucun grand pays d’Europe avant d’avoir terminé les petits. »

Voilà qui a le mérite de la clarté. Cet homme a souvent la vertu de la spontanéité. Vu du Vatican et avec une approche très argentine, il est évident que selon lui Marseille n’est pas la France. Ce qui est de l’avis de beaucoup d’entre nous et l’on ne comprend pas pourquoi ceux qui osent émettre telle opinion se font fustiger, traiter de complotistes, de racistes, de xénophobes…

Refusant donc d’aller en France, c’est la France qui viendra à lui puisque Foutriquet le grand catholique ira à Marseille le voir et se faire voir dans sa ville de prédilection, avec sa wesh wesh ministre du cru, Sabrina Roubache.

Il arrivera le vendredi 22 septembre en milieu d’après-midi et sera accueilli à l’aéroport de Marseille par Macron, PUIS guidera ensuite une prière dans la basilique de Notre-Dame de la Garde avant un moment de recueillement religieux près du Mémorial dédié aux migrants disparus en mer… avant une grande messe dans le stade Vélodrome, le 23 septembre. L’on ne sait si elle sera en hommage à Tapie, au ballon rond ou au peuple de Marseille, ce pays frontalier de la France ou à SOS Méditerranée.

Le pape : un urgent climatique !

Au deuxième jour de sa visite au Portugal, le pape François a retrouvé son autre obsession : « l’urgence dramatique » du réchauffement climatique.

« Nous devons reconnaître l’urgence dramatique de prendre soin de la maison commune. Cependant, cela ne peut se faire sans (…) un changement de la vision anthropologique qui est à la base de l’économie et de la politique », a déclaré le jésuite argentin devant des étudiants à l’université catholique de Lisbonne.

« On ne peut se contenter de simples mesures palliatives ou de compromis timides et ambigus.»

Lier la « souffrance de la planète » à celle des pauvres

François a de nouveau défendu le concept d’« écologie intégrale », récurrence de son pontificat développée dans son encyclique Laudato Si’ (2015), consacrée à l’environnement, liant écologie et justice sociale, intégrant étroitement les êtres humains à la nature.

«Nous avons besoin d’une écologie intégrale, d’écouter la souffrance de la planète en même temps que celle des pauvres; de mettre le drame de la désertification en parallèle avec celui des réfugiés; le thème des migrations avec celui de la dénatalité » , a-t-il plaidé. « Pas des polarisations, mais des visions d’ensemble.»

Nous pardonnerons à son grand âge ses obsessions GIECistes, en remerciement d’avoir, en tant que chef d’État du Vatican, été le premier à reconnaître Marseille territoire indépendant de la France.

À quand l’ONU ?

Mitrophane Crapoussin