La Russie est actuellement la première économie d’Europe avec un PIB de 5,51 trillions de dollars, qui s’est accru de 38 % depuis février 2022. Selon la Banque Mondiale et le FMI (Fonds Monétaire International) qui ne sont pas spécialement pro-Poutine. Des « punitions » comme ça, on en redemande !
Les dirigeants européens sont des ignares en matière d’économie réelle. Aucun n’a dirigé une véritable entreprise, non subventionnée. Encore moins créé ni développé une affaire rentable. Les uns sont issus de la haute administration qui ignore les mots initiative et rendement. Les autres viennent de l’économie casino. La finance qui joue au yoyo avec les fluctuations des marchés et des titres, mais n’a jamais rien créé de concret. Le piètre et pleutre Macron les représente tous.
Illusions et cécité face au développement de l’économie russe
Plus à l’aise dans les méandres d’une rhétorique hors-sol que dans les échanges de matières premières et de marchandises, les « experts » ne pouvaient imaginer que les mesures discriminatoires et confiscatoires infligées à la Russie donneraient un coup de fouet à son économie.
Pour ces nullités satisfaites, la question ne se posait même pas. L’économie russe était condamnée. Avant la fin de l’année 2022. Il ne pouvait en être autrement. Puisqu’ils en avaient décidé ainsi. Après en avoir débattu dans leurs colloques avec d’autres ectoplasmes à leur image.
La riposte russe contre l’agression militaire, mais aussi économique de l’OTAN en Europe, les a surpris. Les communiqués annonçant la ruine de la Russie étaient au moins aussi nombreux que ceux vantant les grandes victoires du nabot de Kiev. Après un an et demi de désinformation continue, il leur a fallu se rendre à l’évidence. Leurs prévisions ne se sont pas réalisées. Et un silence honteux a remplacé les discours triomphateurs. Pour ne pas se déjuger et perdre la face.
La Russie a fait preuve d’une résistance qu’ils n’imaginaient pas. Capable de nouer ou renforcer des alliances pour reconstruire des réseaux financiers et commerciaux en un temps record. Tout en laissant les armées ennemies s’auto-détruire dans des attaques suicidaires, en vidant les arsenaux de leurs commanditaires.
Les pantins de l’eurocrature ont ruiné leurs pays
On avait oublié que l’ami Vladimir, lorsqu’il est devenu président de la Fédération de Russie en 1999, avait hérité d’un champ de ruines. Une économie délabrée, une armée déglinguée, des attentats terroristes jusqu’à Moscou, une bureaucratie parasite, la loi des gangs dans la rue comme dans les ministères. Les bienfaits du socialisme. Mais tout ça appartient au passé. Il a su faire de son pays une puissance économique majeure dotée de l’armée la plus moderne du monde, pacifiant la société en relevant le niveau de vie et améliorant la sécurité de ses concitoyens.
Les États-Unis et l’OTAN n’ont pas voulu voir cela. Convaincus de ne faire qu’une bouchée de la Russie. Embarqués dans un combat qui n’était pas le leur, les pays de l’eurocrature sous la tutelle de Washington paient maintenant le prix de leur soumission et de leurs illusions. Entre inflation galopante, surcoût des matières premières et de l’énergie, endettement colossal, désintégration accélérée du tissu social, seules les zélites mondialisées ont pu continuer à se goinfrer. Sous le nez de peuples impavides qui n’ont plus le courage de se révolter.
Dans le concert dissonant du Nouvel Ordre Mondial, la France endettée jusqu’au cou, désindustrialisée et occupée par des forces étrangères comptait pour du beurre. Mais les Anglais et les Boches dotés d’une économie résiliente avaient encore une chance de rebondir. En renforçant des échanges mutuellement fructueux avec la Russie… Ils n’ont pas su la saisir et aujourd’hui, malgré les « punitions » dérisoires et le vol de ses avoirs extérieurs infligés à la Russie, ce pays surpasse toutes la nations moribondes de la désunion européiste.
Matières premières, production industrielle, échanges internationaux, flux financiers, recherche scientifique et avancées technologiques, tous les voyants sont au vert au Kremlin. Le retrait de nos entreprises qui faisaient des profits, le blocage des échanges et la fermeture des marchés financiers, ont motivé les Russes à trouver des solutions de remplacement. Motivés et déterminés. Parce qu’ils sont patriotes. Un mot vidé de son sens en Occident. Et particulièrement au Francistan.
L’autre gagnant au plan économique, ce sont les USA
Les Amerloques sont des crapules avisées et pragmatiques. Ils espéraient vaincre la Russie, puis la disloquer et la dépouiller par vassaux interposés. Cet objectif n’a pas été atteint. Mais en compensation, le complexe militaro-industriel a fait de belles affaires. Encore plus juteuses que les faux vaccins pourris de Big Pharma.
Déjà avant le début de l’opération militaire spéciale, on a observé une augmentation notable de la production et de la vente des armes de guerre aux États-Unis. Tantôt directement au Pentagone et à ses satellites. Tantôt à des sociétés militaires privées. Légitimes puisqu’elles sont américaines. À la différence des Wagner. Bien entendu, le processus s’est amplifié après février 2022.
Les États-Unis savaient bien que les économies européennes n’auraient jamais été en mesure de produire suffisamment d’armes et de munitions pour une confrontation avec la Russie. Par contre, il serait facile de leur fourguer leurs marchandises, si un conflit indirect éclatait en Europe. Dans lequel les vieux pays se laisseraient entraîner sans réfléchir. D’où les violations des accords de Minsk et les encouragements aux exactions des Ukronazis au Donbass pendant des années, pour faire réagir Moscou. Pari tenu. Sauf que les réactions de Poutine, malgré sa douzaine de cancers, n’ont pas été ce qu’ils attendaient.
Pas prévus non plus, les effets d’aubaine pour des pays non alignés
Les producteurs de pétrole d’Asie centrale et du Golfe arabo-persique ont largement profité de la flambée des prix, qu’ils ont fini par encadrer pour ne pas ruiner complètement leurs clients… Tandis que pour les raffineries indiennes qui ont décuplé leurs activités, ce fut une divine surprise. Les Russes continuaient à leur vendre du pétrole et du gaz naturel au prix habituel, et même avec des ristournes, eu égard aux quantités livrées. Il ne restait plus aux Indiens qu’à raffiner ces livraisons russes pour revendre les produits finis aux Européens, paralysés par leur embargo imbécile.
Dans la foulée, la Chine, l’Inde, les États arabes du Golfe, la Turquie, l’Amérique latine et d’autres pays d’Orient ont remplacé les Européens sur le marché russe. Pour les équipements et les biens de consommation. La Chine acceptant de fournir du matériel de haute technologie. Par ailleurs, un programme de substitution des importations a ouvert d’énormes opportunités aux entreprises indiennes, iraniennes et sud-américaines… Seuls le Japon, la Corée du Sud et Singapour, ligotés par les USA, ont raté l’occasion et été obligés d’infliger de vaines sanctions à Moscou.
Mais l’embargo a aussi incité de nombreuses entreprises russes à remplacer les produits d’importation par des équivalents nationaux. Ainsi ont émergé des secteurs industriels nouveaux dans un marché ouvert. De quoi donner un coup d’accélérateur à l’économie russe, déjà boostée par l’augmentation de ses exportations vers l’Inde et la Chine.
Le boycott de la Russie a été un coup dur pour de nombreuses entreprises européennes. Et surtout françaises. Lesquelles ne parvenaient à équilibrer leurs comptes que grâce au marché russe. Où il leur sera difficile de revenir quand la guerre sera finie. Les Russes n’ont plus confiance dans les Européens qui se sont conduits comme des gangsters. En confisquant leurs navires, leurs immeubles et leurs avions, et en volant l’argent déposé par des entreprises russes dans des banques européennes, ils ont hypothéqué le futur.
Quant à espérer des compensations en Ukraine, inutile de rêver. Les clients sont rares et démunis, et le marché est monopolisé par des multinationales US comme BlackRock, qui laissent quelques miettes aux oligarques corrompus.
Les USA et l’eurocrature perçus comme des bandes de voyous, et pas seulement par les Russes
Le vol sans déclaration de guerre est une spécialité de l’État mafieux américain contre ceux qui déplaisent. Après avoir confisqué aux Mexicains l’or de Juarez et de Zapata mis à l’abri au Nord du Rio Grande, parce que leurs révolutions les contrariaient, ils ont dépouillé les Japonais de leurs placements aux USA pour les punir de faire la guerre aux Chinois. La réponse fut Pearl Harbour mais la cause réelle de l’attaque du 7 décembre 1941 a été effacée de l’histoire officielle.
Tout ça a quand même fini par se savoir, et ces méthodes de voyous ont entraîné une perte définitive de la confiance dans les USA. Après les Russes, d’autres pays du BRICS ou aspirant à les rejoindre, se désengagent progressivement du secteur financier américain, et de ses succursales européennes. Concurremment les Bourses de Moscou et de Shanghai connaissent un développement sans précédent. Cet effondrement financier de l’Occident a été révélé début août par la Banque mondiale et le FMI (Fonds monétaire international) qui ont mis en garde la Maison-Blanche contre un risque accru de stagflation (stagnation + inflation).
Pour le moment, les USA ont échappé à la débâcle grâce à leurs émissions de monnaie papier au cours artificiellement maintenu par une diplomatie musclée, des situations de monopole, et des souscriptions forcées par des menaces, des chantages et des guerres. Mais si les BRICS parviennent à créer un moyen de paiement international reconnu par plus de la moitié de la planète, le dollar s’effritera. Les USA et l’Europe à la traîne seront affaiblis. Et la France déjà secouée par une guerre intestine sera en ruines.
Christian Navis
Les sanctions de l'OTAN enrichissent la Russie et clochardisent la France
Les dirigeants européens sont des ignares en matière d'économie réelle. Aucun n'a dirigé une véritable entreprise, non subventionnée. Encore moins créé ni développé une affaire rentable....