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24 novembre 2023 5 24 /11 /novembre /2023 06:40
La Fraude de l'Influence du CO2 sur la Température de la Terre
Corrélation étroite entre température terrestre et CO2 atmosphérique : une vaste fraude !

Dès le début des années 2000 la notion de réchauffement du climat d’origine anthropique s’est officialisée comme ne pouvant plus être réfutée, la science du climat étant considérée comme définitivement acquise. 

Cette certitude scientifique s’appuyait sur l’interprétation des données fournies par les nouvelles techniques d’observation des variations de température à la surface du sol et les mesures très précises de la teneur en divers gaz mineurs de l’atmosphère et elles provenaient essentiellement des satellites d’observation dédiés à de telles observations spectrales. 

C’était trop rapidement oublier les travaux des géologues au sujet du climat qui prévalut au cours du Phanérozoïque, c’est-à-dire la période géologique débutant il y a 538 millions d’années jusqu’à nos jours. 

Cette période géologique correspond à l’apparition d’une multitude de formes vivantes depuis les arthropodes jusqu’aux dinosaures et enfin les mammifères, l’apparition de plantes à fleur puis des oiseaux fut néanmoins entrecoupée de longues périodes de glaciation sans apparente périodicité comme celle établie établie par Milutin Milankovitch au début du vingtième siècle qui ne s’applique avec une raisonnable confiance qu’au cours du million d’années passées. 

Si on remonte loin dans le temps une multitude d’autres facteurs perturbe en effet cette périodicité des glaciations comme les impacts de météorites, les longues périodes d’éruptions volcaniques et également la dérive des continents.

Bref, les géologues ont, depuis l’accès aux mesures par spectrographie de masse en routine, analysé une multitude de roches sédimentaires en ce qui concerne leur teneur en oxygène-18. 

L’oxygène-18 représente 2% de la composition en cet élément et la mesure de la teneur en cet isotope permet de calculer à quelle température l’eau s’est évaporée pour former les oxydes et les carbonates retrouvés dans les roches sédimentaires. 

Cette teneur s’exprime en rapport entre la teneur en oxygène-18 en regard de l’oxygène-16 et s’exprime en δ18O exprimé en parties pour 1000. 

Par exemple la teneur en 18O d’un carbonate dans un échantillon de calcite est directement proportionnel à cette température car plus la température d’évaporation de l’eau est élevée plus cette teneur est élevée. 

 

Les géologues du monde entier ont ainsi pu remonter dans le temps à l’aide de l’analyse de 6680 échantillons de roches sédimentaires dont la date a été déterminée par d’autres techniques qui ne font pas l’objet de cet exposé mais néanmoins sont prouvées comme étant parfaitement fiables. 

 

Ces évaluations du  δ18O ont également permis d’évaluer la teneur atmosphérique en CO2 au cours de la formation de ces mêmes roches sédimentaires riches en carbonates. 

Les mesures de δ13C, rapport en les isotopes 12 et 13 du carbone ne constituent pas un proxy de températures mais permettent seulement de différencier les sources de carbone organiques. 

Dans le cas des roches sédimentaires il s’agit du plancton, des matières organiques fossilisées, de la teneur en bore d’origine marine et surtout des carbonates de sodium et de calcium.

Pour remonter jusqu’au début du Phanérozoïque les représentations graphiques ont été moyennées sur des laps de temps de 2,5 millions d’années tant pour les températures que pour la teneur en CO2 de l’atmosphère. 

À l’évidence, comme le montre la figure ci-dessous, l’évolution des températures au cours des 438 millions d’années passées n’est pas corrélée aux teneurs en CO2 atmosphérique. 

Légende de cette figure : courbe rouge proxy des températures globales  δ18O x (-1). Silu = Silurien, Neo = Neogene, Quater = Quaternaire. Périodes de glaciation : 1 = Dévonien tardif/Carbonifère, 2 = permo-carbonifère, 3 = Callovien tardif/ Oxfordine médian, 4 = Tithonien/Berrasien, 5 = Aptien, 6 = Cenomanien moyen, 7 = Turonien, 8 = Campanien/Maastrichien, 9 = Masstrichien moyen, 10 Maastrichien récent.

Utilisant les mêmes données géologiques figurant dans cette figure il a été aisé de rechercher une corrélation graphique (et mathématique) en portant la teneur en CO2 atmosphérique en parties par million en regard du proxy de température δ18O x (-1) exprimé en parties pour 1000. 

Du point de vue mathématique le coefficient de corrélation est certes différent de zéro mais faible (R= – 0,19) mais très faible car R2 = 0,036. 

Bien malin celui qui affirmerait qu’il existe une corrélation entre ces deux paramètres.

Les lois de la physique telles qu’on les connait aujourd’hui étaient les mêmes au cours des 538 millions d’années passées et il ne doit pas y avoir une plus étroite corrélation aujourd’hui entre température et CO2 atmosphérique que durant ces millions d’années passées. 

Il est évident que les “spécialistes” de l’IPCC se moquent de ces lois de la physique fondamentale. 

Ont-ils acquis une bagage universitaire suffisant pour comprendre ce qu’est par exemple la notion d’entropie quand ils prétendent que les photons thermiques réémis par les seules molécules de CO2 atmosphérique suffisent à provoquer un réchauffement au niveau du sol ? 

Je manifeste quelques doutes. 

En conclusion tout ce que l’on affirme depuis une trentaine d’année à propos du réchauffement du climat d’origine anthropique est de la fausse science qui a été montée de toute pièces pour satisfaire des objectifs politiques et idéologiques.

Source et illustrations : https://doi.org/10.3390/clii5040076

https://jacqueshenry.wordpress.com/2023/01/23/correlation-etroite-entre-temperature-terrestre-et-co2-atmospherique-une-vaste-fraude/

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