Un bouleversement économique et géopolitique d’ampleur planétaire est en cours, initié par 5 nations dynamiques, le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, regroupées sous l’acronyme BRICS.
Ces pays, qui représentent près de la moitié des habitants de la terre, ont dépassé pour la première fois en 2022, en termes de PIB (produit intérieur brut), l’orgueilleux et arrogant G7. À savoir 31,5 % contre 30,7 %. L’écart n’est pas énorme. Mais les uns montent tandis que les autres descendent. Et la tendance semble s’accentuer.
Macronescu voulait entrer dans le club par la porte de derrière, mais les videurs l’ont éjecté
Sans doute vexé qu’on l’ait laissé tambouriner à la porte des BRICS sans lui ouvrir, le paltoquet a donné ordre à ses merdias et ses ministres de minimiser l’événement. Voire de ne pas en parler du tout.
L’événement majeur de l’été fut de savoir si un rappeur arabe, portant le nom de la deuxième ville sacrée de l’islam, pouvait être antisémite, raciste, homophobe et islamiste. Bien sûr que non, cela va sans dire ! Quand on fait partie du camp du bien, on ne saurait avoir d’aussi viles pensées.
Et dans leur moraline à géométrie variable, la gauche et ses journaleux dhimmis et fiers de l’être, ont tout fait pour excuser un jeu de mots débile avec le patronyme de Rachel Khan. Un contraste flagrant avec l’opprobre unanime frappant JMLP pour son calembour tout aussi stupide « Durafour crématoire ».
Les donneurs de leçons de bonnes pensées ont juste oublié de préciser que si Rachel Khan est juive selon la loi mosaïque, puisque sa mère est une Ashkénaze, elle est aussi à moitié africaine par son père Gambien. Mais pire que tout, aux yeux des islamo gauchistes, elle aime la France, défend la laïcité, et est appréciée par l’Action Française.
En outre, ce n’est pas une découverte, sauf pour ceux qui s’enferrent dans la dissonance cognitive, les Arabes ont toujours méprisé les Noirs. À leurs yeux, ils sont destinés à être leurs esclaves par la volonté d’Allah. Puisqu’ils les tiennent pour des sous-hommes, ils leur ferment l’accès à leurs territoires. De façon un peu brutale dans la gentille Tunisie. Sans pitié chez les farouches Libyens. Et de manière carrément sauvage dans la féroce Arabie Saoudite. Mais ces querelles de boubous et de burnous sont anecdotiques à côté des coups portés au NWO par les BRICS.
Goldman Sachs a été le premier à flairer le danger des BRICS
Entre 2001 et 2003, plusieurs analystes financiers de cette grande banque d’investissements (rien à voir avec Gunther Sachs, l’ex de Bardot) avaient pondu des rapports considérant qu’au plus tard en 2040, le PIB total des BRICS pourrait dépasser celui du G7. Les cinq trublions ont juste 17 ans d’avance sur les prévisions des « experts ».
Ce n’est pas surprenant, vu qu’en dix ans, entre 2001 et 2011, la part des BRICS dans le PIB mondial est passée de 16 à 27 %. Dépassant celui cumulé de tous les pays de l’UE. Et équivalent celui des USA. Une croissance phénoménale quand tous les autres stagnent.
Au classement mondial des économies, la Chine a déjà pris au Japon la deuxième place, talonnée par la Russie, l’Inde et le Brésil. Et en matière de volume d’échanges commerciaux, les USA ne sont plus les premiers.
Quant à l’Afrique du Sud, malgré une forte criminalité ethnique et un chômage de masse, son PIB représente 40 % de celui de tout le continent. Ce pays est prometteur avec 30 % de la production mondiale d’or, et se classe cinquième producteur de diamants. Elle est aussi premier producteur mondial de manganèse et de chrome. Et avec 60 % des réserves mondiales de charbon elle produit 90 % de son électricité. N’en déplaise aux écolos.
Vers un dépérissement du dollar US ?
L’objectif des BRICS, avant de créer une monnaie de référence concurrente du dollar US, est d’utiliser leurs monnaies nationales respectives avec des cours de change réalistes. Afin de favoriser des échanges équilibrés entre eux, en se soustrayant aux monopoles des Yankees, ainsi qu’à leurs pressions et chantages contre ceux qui refusent de servir les intérêts des USA et en particulier d’ostraciser la Russie.
L’Inde, la Russie et la Chine ont déjà enclenché le processus de désengagement du dollar, suivis aussitôt par le Brésil. Ainsi Lula a annoncé renoncer au dollar pour ses transactions avec la Chine, laquelle ne demande pas mieux puisque cela favorise sa propre indépendance financière. Le Mexique, bien que pas encore membre du club, s’engage dans cette même voie.
La bonne question est de savoir combien de temps encore les USA vont pouvoir maintenir la confiance dans leur dollar qui ne représente plus rien. Pas même la valeur de son poids en papier recyclable.
Les chiffres semblent invraisemblables et il faut se frotter les yeux pour y croire. La dette nationale étasunienne augmente en ce moment de 45 500 dollars par seconde ! En comparaison, la France macronarde à la dérive, fait figure de pays bien géré.
Pour rembourser leur dette phénoménale, les USA émettent des bons du trésor, des bank notes et des titres de banques numérisés, sous le contrôle du gouvernement, qui leur attribue une valeur fictive. Les plus gros détenteurs de ces octets ou de ces bouts de papier au cours illusoire étaient les Chinois qui ont commencé, il y a quelques années, à s’en débarrasser, au fur et à mesure que leurs industries et leurs échanges se développaient de façon exponentielle.
C’est aussi une question de souveraineté nationale. Si les USA, dont on connaît l’impérialisme agressif dans tous les domaines, peuvent décider unilatéralement de la valeur de vos avoirs, leur emprise vous oblige à accepter leurs diktats pour ne pas être ruiné.
Vers un élargissement des BRICS ?
Des dizaines de pays ont présenté leur candidature pour adhérer au BRICS, pour participer à la création d’un ensemble multipolaire ou chacun serait maître chez lui et négocierait au cas par cas, des échanges et des alliances avec divers partenaires, selon leurs intérêts réciproques. De façon pragmatique. Sans idéologie pesante ni obligations diplomatiques forcées.
Parmi eux, certains comme l’Argentine, l’Iran, l’Arabie Saoudite, le Venezuela, le Mexique, l’Indonésie, la Biélorussie sont à la fois producteurs de matières premières et importants acteurs du commerce international. Porteurs de croissance potentielle, ils pourraient mieux se développer en échappant à la mafia du G7. Cette succursale du Nouvel Ordre mondial à la botte des banksters, regroupant des pays en déclin, gouvernés par des marionnettes, comme l’Allemagne, le Canada, les États-Unis, la France, l’Italie, le Japon, et le Royaume-Uni. Tous en guerre contre la Russie. Tous ligués économiquement contre les Chinois.
D’autres impétrants au BRICS mériteraient d’être mis en observation, à titre temporaire, pour évaluer leurs possibilités. Parmi ces puissances émergentes, l’Égypte, Bahreïn, le Nigeria, le Pakistan, le Soudan, la Turquie… Liste non exhaustive. Les discussions portent, entre autres sujets, sur ce point. Ne pas vexer, ne pas exclure, ne pas claquer la porte au nez. Mais poser des critères réalistes.
Les BRICS se développent quand les G7 stagnent et régressent
Avec un hypothétique moyen de paiement unique, ou avec une bourse dédiée à leurs monnaies nationales, l’un n’excluant pas l’autre, les BRICS entendent assainir les échanges en proposant une parité adossée à l’or pour remplacer le dollar américain.
Leur banque de développement créée en 2014 à Shanghai, en réponse aux droits de vote limités au FMI, peut accorder des prêts jusqu’à équivalent de 350 milliards de dollars. Elle est plus appréciée que le FMI car ses décisions reposent uniquement sur des critères économiques. Elle ne prétend pas s’immiscer dans la politique intérieure ou internationale des pays qui la sollicitent.
De plus en plus de multinationales, indépendantes du NWO, devancent ou accompagnent les États. Ainsi le principal raffineur de pétrole indien, Indian Oil Corp, a annoncé qu’il abandonnait le dollar US pour régler ses transactions pétrolières en roupies avec les producteurs d’Abu Dhabi. De même qu’il paye en roubles à la Russie le pétrole qu’il va raffiner avant de l’exporter avec un super bénéfice vers ces imbéciles d’Européens. Lesquels n’ont toujours pas compris que l’embargo sur les énergies russes ne nuit qu’à leurs fragiles économies.
Les États-Unis ont réussi à entraîner l’Europe dans cette situation défavorable, en interdisant tout commerce avec la Russie. Et en obligeant ses dirigeants fantoches à financer en pure perte l’insatiable Zelensky. Mais dans les pays qui ont un vrai président, courageux et patriote, la pression ou les menaces étasuniennes sont devenues insupportables. Les BRICS sont déjà une issue de secours. Et annoncent un monde nouveau, équilibré et multipolaire, en création. Dommage que, une fois encore, la France reste sur le quai quand passe le train de l’Histoire.
Christian Navis
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