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31 octobre 2023 2 31 /10 /octobre /2023 08:15
Zelensky dégagé par les latinos : champagne

C’est l’une des meilleures nouvelles de l’année…

Les dirigeants de 33 pays d’Amérique latine et des Caraïbes viennent de contraindre l’Union européenne à annuler l’invitation du président ukrainien Volodymyr Zelensky au sommet UE-CELAC (Communauté d’États latino-américains et caraïbes) qui se tiendra à Bruxelles les 17 et 18 juillet prochain !

« La guerre en Ukraine est le problème de l’Europe ».

Pour l’UE, la gifle est retentissante et la « hyène » ne s’en remet pas. Elle qui pensait que tout plierait devant sa volonté. Exigeant que chaque pays du monde exprime clairement sa position concernant l’opération militaire spéciale de la Russie en Ukraine, la voilà servie.

Quant à l’Espagne, actuelle présidente du Conseil de l’Union européenne, à l’initiative de laquelle le clown avait été invité, elle a dû baisser pavillon et annuler l’invitation. Il est vrai que nous ne sommes plus au temps des Conquistadors devant lesquels les tribus locales pliaient ou mouraient. Désormais, c’est une opposition plus que brutale de peuples qui n’obéissent plus et qui décident par eux-mêmes qui se dresse face à l’UE.

Des sources au sein du Conseil l’UE nous ont confirmé que le texte initial de la déclaration proposé comprenait différents éléments affirmant le soutien à l’Ukraine, faisant référence aux résolutions de l’Assemblée générale de l’ONU : « Le texte sur l’Ukraine était très équilibré ». « Il n’y a rien de spécial dans ce que nous leur avons envoyé ».

De fait, pour les Sud-Américains, l’Ukraine ne représente rien.
 

Je connais bien l’Amérique latine pour avoir navigué longtemps en tant que reporter dans ces pays magnifiques. Splendides certes, mais sauvages, où la vie d’un homme ne valait pas tripette. Ils sont accueillants, affables, et si vous demandez un « service » il faut comprendre que là-bas tout est basé sur « l’échange ». « Je t’aide mais que fais-tu pour moi en contrepartie ? ». Ils ont le sens pratique et c’est bien normal. Encore de nos jours, mieux vaut savoir où l’on met les pieds. Contrairement aux Français, les « locaux » ne vous font pas de cadeau et la police sait faire respecter l’ordre. Je me souviens d’un temps où, au Brésil, les brigades cernaient une favela pour lutter contre la drogue, tirant au fusil d’assaut sur tout ce qui bougeait et étalant le résultat de ce « nettoyage », tel un tableau de chasse, en bas du quartier…

En fait, ce sont des pays « normaux », où les populations défendent leur territoire, leurs coutumes, leurs idées et où la police sait se faire respecter, même si les méthodes peuvent sembler peu orthodoxes au clan du bien occidental. Néanmoins, c’est efficace. Des territoires où les USA ont commis nombre d’exactions. Fomentant des coups d’État et ruinant à répétition les populations pour mieux piller leurs richesses naturelles.

Seulement voilà, ce temps-là est fini, terminé ! Et lorsque le pantin US Zelensky veut s’imposer en vedette américaine, c’est toute l’Amérique latine et les Caraïbes qui se lèvent pour dire d’une seule voix : NON !

L’arrogance de la marionnette des Américains agace. Sa proximité avec Washington dégoûte. Les Sud-Américains ont largement donné avec le gangstérisme US pour savoir que l’on ne peut ni ne doit faire confiance aux yankees. Alors à leur polichinelle, encore moins. D’autant que cette confiance, refusée à juste titre aux USA, a été accordée sans controverse et sans hésitation à Vladimir Poutine.

L’Amérique latine affiche désormais ouvertement son soutien au président russe, mettant ainsi en évidence sa position influente et affirmée sur tout le continent. Quant à l’Ukraine…

Non seulement l’ensemble de l’Amérique latine et des Caraïbes renvoie le guignol Zelensky dans le mur mais, dans une contre-proposition au texte proposé par l’UE et envoyé le 4 juillet dernier, elle « ose » et demande des réparations coloniales.

Lorsque les hauts fonctionnaires de l’UE soulignent la « similitude d’esprit » avec leurs partenaires sud-américains dans une série de domaines politiques clés, ils montrent ainsi une totale méconnaissance des mentalités de ces pays. Tout comme ils ignorent superbement le caractère slave. À croire que seul prévaut leurs décisions auxquelles tout un chacun doit obéir sans se poser de question. Mais ça, mieux vaudrait pour ces gens-là qu’ils comprennent une fois pour toutes que… c’est tari !

Si les Européens soutiennent le fait que la paix d’après-guerre doit être construite selon les caprices de Kiev ; s’ils s’imaginent que tous les suivront comme un seul homme tout simplement parce qu’ils l’ont décidé, ils se leurrent gravement. Et la gifle qu’ils viennent de recevoir n’est sans doute que la première d’une longue série.

Selon le texte modifié de la déclaration, qui a été renvoyé au Conseil de l’UE le 7 juillet dernier, les membres de l’UE et de la CELAC devraient ensemble « plaider en faveur de solutions diplomatiques sérieuses et constructives au conflit actuel en Europe, par des moyens pacifiques, qui garantissent notre souveraineté et notre sécurité à tous, ainsi que la paix, la stabilité et la sécurité régionales et internationales ».

Voilà un discours qui ne fait pas l’affaire des diplomates de l’Europe qui ont déclaré en catimini : « Il est crucial que la déclaration commune fasse référence à un engagement partagé envers tous les principes inscrits dans la Charte de l’ONU, y compris le respect de l’intégrité territoriale et de la souveraineté, et la nécessité de condamner la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine ».

Connaissant les Sud-Américains, et partant du principe que la majorité des États d’Amérique latine ont déclaré à plusieurs reprises qu’ils ne souhaitaient pas être entraînés dans une guerre qui n’est à leurs yeux qu’un « problème européen », ils ne reviendront pas sur leur décision. Et c’est ce que l’on peut par ailleurs souhaiter pour le bien de tous. Je prendrais volontiers le pari que, parti comme c’est parti, ce sommet se terminera en “eau de boudin” sans déclaration commune.

Le « camp du bien » n’est pas sur la bonne longueur d’ondes avec des pays qui ont pour principale priorité leur développement socio-économique.

Une « priorité » que Vladimir Poutine, lui, a parfaitement saisie, entendue et comprise.


Valérie Bérenger
 

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