Le Blog de Lazare

Le Zygomyr fait partie de ces dictateurs de poche, comme Macronescu, encensés par les médias de leurs pays respectifs qu’ils pillent et ruinent, sous l’égide des USA, de l’OTAN et des banksters du NWO.

La flagornerie des journalistes, les bassesses des courtisans, les courbettes des loufiats et la pommade des quémandeurs ont fini par détraquer leurs cerveaux déjà fragiles. Pris dans un tourbillon d’admiration qu’ils croient universelle, convaincus d’exprimer la quintessence de la sagesse quand ils dégoisent d’énormes conneries, et assurés d’une impunité éternelle pour leurs exactions, ces psychopathes mégalos se prennent pour les nouveaux maîtres du monde. Alors qu’ils ne font que cirer les pompes et porter les cartables de leurs patrons de Washington.

C’est donc assez jubilatoire de voir comment des pays d’Amérique latine, mais aussi d’Asie et d’Afrique, remettent ces pantins à leur juste place.

Zygomyr et Macronescu, un roquet et un paltoquet que plus de la moitié des chefs d’États méprisent ouvertement

Le Français qui voulait jouer les pique-assiettes au sommet du BRICS s’est fait claquer la porte sur la gueule. Cet aréopage qui travaille à la création d’un moyen de paiement international concurrent du dollar US peut se passer d’un ex-banquier à la ramasse, qui ne sait rien décider sans demander la permission à McKinsey et à Blackstone. Sous l’œil attendri de Papy Gaga Robinette.

Brésil + Russie + Inde + Chine + Afrique du Sud représentent 42% de la population mondiale. Sans compter le Mexique, l’Argentine, le Nicaragua, le Sénégal, le Nigéria et l’Iran qui figurent sur la liste d’attente. Ils veulent tous se libérer de l’impérialisme financier des banksters du NWO et des menaces de l’OTAN sur leurs politiques étrangères. Autant de réactions de rejet contre les USA et contre leurs serviles vassaux.

Le Zygomyr, avec son ton inimitable mi-geignard, mi-comminatoire, insistait lourdement pour que les pays d’Amérique latine prennent parti contre la Russie. Il se vantait même sur les réseaux sociaux d’être sur le point de les mettre dans sa poche.

Cette attitude cavalière d’un gamin malappris qui s’imagine que le monde entier doit céder à ses caprices, une illusion partagée avec son grand amour Macronescu, a fortement déplu à des pays d’Amérique latine qui affichent ouvertement leur soutien au président Poutine, et apprécient peu le rôle de caniche de Robinette que tient le petit clown de Kiev dont l’inculture historique et géopolitique est phénoménale. Car, depuis des siècles, les Latinos victimes de la proximité géographique de leur envahissant voisin, subissent la tutelle des Gringos, et essaient de s’en libérer par tous les moyens.

Une claque pour Borrell et surtout pour Ursula

Le socialiste millionnaire Joseph Borrell qui se prétend ministre des affaires étrangères de l’Eurocrature, une fonction qui n’existe que dans son imagination, a entraîné dans une embrouille humiliante l’Espagne qui occupe actuellement la présidence du Conseil de l’Union européenne. En faisant prendre à son « pays » (notion étrangère à tous ces apatrides) l’initiative d’inviter le Zygomyr au sommet conjoint de l’UE et des pays d’Amérique latine et des Caraïbes. Alors que le bouffon mal rasé de Kijiji n’est pas membre de l’Eurocrature et encore moins latino. 

Pour pousser encore plus loin le bouchon, les eurotocrates, Ursula la Hyène en tête, prétendaient exiger de chaque pays participant, qu’il affiche une position anti-russe et pro-OTAN. Solidaire de l’Ukraine à défaut de lui fournir du pognon et des canons… L’Ukraine, ils s’en battent tous le coquillard. Ce n’est qu’un prétexte pour ostraciser la Russie avant de la dominer et de la dépouiller. Dans leurs rêves.

Sans se laisser impressionner, les dirigeants de 33 pays d’Amérique latine et des Caraïbes ont obligé l’Union européenne à annuler l’invitation du guignol de Kijiji au sommet UE-CELAC qui se tiendra à Bruxelles les 17 et 18 juillet. Sinon, ils déclareraient forfait.

Bien que l’Eurocrature ait édulcoré son projet de résolution soutenant les néo-nazis de Kijiji, qui viennent de récupérer fièrement les commandants des waffen SS d’Azov exilés en Turquie, la CELAC (Communauté d’États latino-américains et caraïbes) a présenté un nouveau texte supprimant toutes les références concernant l’Ukraine.

Afin que le sommet puisse avoir lieu, Ursula a avalé son chapeau, et ses séides n’ont eu d’autre choix que d’annuler l’invitation du Zygomyr. Une baffe retentissante pour ce nabot qui jouait les bellâtres depuis que les loufiats de l’OTAN lui mangeaient dans la main.

Toutes les contorsions du Zygomyr n’auront servi à rien

Jusqu’à présent, seul Poutine lui avait montré ce qu’était un vrai mec. Loukachenko et Xi Jinping aussi, mais eux restaient en retrait. Les machos latinos sont donc arrivés à point nommé pour parfaire son éducation. Tous les dirigeants de la planète ne sont pas des lopettes apeurées devant l’aigle américain et le moineau européiste.

Le Zygomyr n’avait pourtant pas ménagé ses efforts pour convaincre, en les rencontrant séparément, les dirigeants sud-Américains. Mais son arrogance, son ton comminatoire et ses vantardises de « les avoir mis dans sa poche », ont été au moins aussi contre-productifs que leur défiance à l’égard de cet employé subalterne des USA.

Après des conversations diplomatiques qui auraient du rester secrètes avec l’argentin Alberto Fernández, le chilien Gabriel Boric, le guatémaltèque Alejandro Giammattei et l’équatorien Guillermo Lasso, le Zygomyr prenant ses désirs pour la réalité avait claironné que ces discussions marquaient « le début de notre nouvelle politique de relations avec l’Amérique latine ». Une annonce incongrue quand elle est unilatérale, sans en informer ses partenaires.

En tant qu’actuel président de la Communauté des États d’Amérique Latine et des Caraïbes, Fernández a offert son aide dans toutes les négociations qui pourraient avoir lieu avec la Russie. Dont ni l’OTAN ni le Zygomyr ne veulent entendre parler… Une proposition académique car depuis longtemps, Fernández s’efforce d’améliorer ses relations avec Poutine et d’élargir le champ de leurs échanges commerciaux. Lors d’une rencontre avec le président russe début février, Fernández a déclaré que « l’Argentine devrait devenir la porte d’entrée en l’Amérique latine pour la Russie. »

Quant au soutien demandé au Mexique pour organiser un sommet euro-ukronazi avec les pays sud-américains, en vue d’exiger le retrait sans conditions des troupes russes, le résultat ne s’est pas fait attendre… Le président Andrés Manuel López Obrador a refusé d’imposer des sanctions économiques à la Russie, tout en assurant que son gouvernement chercherait toujours à promouvoir le dialogue. Façon diplomatique de dire : va te faire voir !

De son côté, le brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, a déclaré à Pékin que « les Etats-Unis devaient cesser d’encourager la guerre en Ukraine.» Le ministre russe des Affaires étrangères Serguei Lavrov a d’ailleurs remercié le Brésil pour son excellente compréhension des interventions de l’OTAN dans la genèse de cette guerre.

Faute d’avoir entendu ces signaux, le Zygomyr s’est encore ridiculisé et Ursula a été humiliée. C’est nouveau pour ces reîtres qui croyaient tenir le monde à leur merci.

L’Asie et l’Afrique ne soutiennent pas davantage le Zygomyr

On connaît la position subtile et mesurée de la Chine qui, tout en se gardant de participer directement au conflit en Europe (elle a assez à faire avec ses terroristes mahométans Ouïghours) continue d’entretenir de fructueuses relations commerciales avec Moscou. En lui fournissant de l’armement et en l’aidant à exporter son pétrole et son gaz par des sociétés écrans et des pavillons de complaisance.

Tout en menaçant Washington de mesures de rétorsion sur l’exportation des terres rares dont ses industries de pointe ne peuvent se passer, si les Étasuniens persistent dans leur attitude hostile. Pour mémoire, un jet F 35 contient 416 kilos de terres rares, un sous-marin nucléaire 3600 kilos. Xi Jinping a les moyens d’affaiblir les USA. Et ça donne un peu plus d’espace de manœuvres aux BRICS.

En Asie, l’Indien Narendra Modi n’a pas condamné la Russie comme l’exigeait le Zygomyr. Aussi le nain du cirque de Kiev tente sa chance auprès des Africains. Sans grand succès là non plus. Il a du lui échapper que la plupart des pays d’Afrique essaient, comme ceux d’Amérique du Sud, de se libérer de l’impérialisme nord-américain. Quand d’autres ont viré les Français et les ont remplacés par des Russes pour assurer leur défense, leur sécurité intérieure, et le fonctionnement de leur secteur minier très convoité.

Le Zygomyr, toujours aussi inventif, a beau s’égosiller à l’ONU pour démontrer aux pays africains que la guerre en Ukraine est une guerre coloniale, et donc ne devrait pas être soutenue par d’anciennes colonies qui ont lutté pour leur indépendance, cette dialectique tombe à plat. Les Russes sont déjà passés avant lui, offrant mieux que des gesticulations, des élucubrations et des provocations.

Même le chantage à la famine ne prend pas. Car si les exportations de céréales de l’Ukraine ne sont pas négligeables, elles sont loin derrière celles de la Russie. Selon les pays, l’Afrique noire dépend pour 2/3 sinon pour 3/4 des céréales russes, et jusqu’à 100% comme en Somalie et au Bénin.

En outre, l’Ukraine ne dispose que d’une dizaine d’ambassades pour 54 pays et son satrape mendigot n’a pas grand chose à leur offrir… Ignorant sans doute qu’avec les Africains, les relations cordiales se nouent d’homme à homme, et s’entretiennent avec des petits cadeaux.

Christian Navis

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