Le Blog de Lazare

Le site Vie Publique est édité et géré par la Direction de l’information légale et administrative (DILA), une administration publique française, placée sous l’autorité du Premier ministre et rattachée au secrétariat général du gouvernement.

Dans cet article publié en ligne le 14 juin dernier, Vie-Publique constate pour l’année 2022 une surmortalité record au sein de la population française. « Chez les 15-34 ans, précise le site gouvernemental, l’évolution est particulièrement frappante. Or, les causes de cette hausse sont pour l’heure inconnues. »

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Extraits :

« Les décès sont plus nombreux en 2022 qu’au cœur de l’épidémie de Covid-19, marquée par un écart aux projections de +7,8% en 2020 (48 400 morts supplémentaires) et +6,9% en 2021 (42 700). C’est ce qui ressort notamment des chiffres publiés par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) le 6 juin 2023. »

« On attendait, en 2022, 8 000 décès de plus qu’en 2019, soit un total d’environ 620 000 décès. Or, avec un excédent de 53 800 décès par rapport aux projections (+8,7%), l’année 2022 enregistre un total de 675 000 morts. »

« On compte 38 300 décès liés au Covid en 2022 dans les hôpitaux et les EHPAD, contre 59 100 en 2021 , [NdA : dans les décès “liés au Covid”, le site amalgame les décès dus au Covid et les décès avec Covid mais dus à d’autres causes] . Malgré cette décrue, au global, on décompte plus de décès en 2022 qu’en 2021. Si l’hypothèse d’effets indirects à long terme du Covid (reports d’opération par exemple) est envisagée par l’Insee, il est impossible de les quantifier précisément. »

« L’Insee observe que “les décès observés sont supérieurs aux décès attendus pour toutes les classes d’âge.” Cependant, la surmortalité diffère assez largement entre ces diverses classes d’âge : de façon globale, par rapport à 2021, elle s’est accrue avant 55 ans, et après 85 ans. Chez les 15-34 ans, l’évolution est particulièrement frappante. Or, les causes de cette hausse sont pour l’heure inconnues. »

« Dans le détail, en 2022 :

• les décès des moins de 15 ans sont de 6% supérieurs aux valeurs attendues ;
• chez les 15-34 ans, après +3% en 2021, la hausse est de 10% ;
• on compte +9% chez les 35-54 ans ;
• l’écart par rapport aux projections pour les moins de 55 ans s’élève à 3 500 décès (7% du total des 53 800 décès supplémentaires) ;
• la surmortalité des 55-64 ans est en recul par rapport à 2021 et se maintient pour les 65-84 ans ;
• elle repart à la hausse chez les 85 ans et plus. » ;

« La surmortalité des femmes augmente de 8% (5% en 2021). ».

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Vie-Publique tente d’expliquer cette surmortalité globale en invoquant entre autres la grippe et la canicule, « sans doute en cause », semblant ignorer que la France connaît chaque hiver un épisode grippal et chaque été un épisode caniculaire. Grippe et canicule, qui ne sont en rien spécifiques à l’année 2022, ne sauraient par ailleurs expliquer les 3 500 décès surnuméraires dans la tranche des moins de 55 ans. Quant aux « effets indirects » comme les « reports d’opération », le site reconnaît qu’il est « impossible de les quantifier précisément. ». Peuvent-ils expliquer un bond de surmortalité de 53 800 décès (+8,7%) ? Mystère…

Naturellement, le site gouvernemental ne mentionne ni les effets secondaires des « vaccins » administrés en masse à la population française, ni – encore moins – que des actions en justice commencent à être lancées dans de nombreux pays contre les fabricants de “vaccins” anti-Covid.

Henri Dubost

In girum imus nocte ecce et consumimur igni