Le chœur des pleureuses à l’indignation à sens unique a fondu en lamentations et imprécations. Scandé par l’écho des téléphages lobotomisés. Or il apparaît que ce bâtiment « sacré » abritait les soldats d’un poste de guidage des tirs. Une ruse de guerre évoquée à mots couverts par des reporters honteux, contraints au silence.
Le Zig est un pervers. Un détraqué comme Macronescu.
Il ne supporte pas l’existence d’un contre-pouvoir concurrent du sien, fût-il spirituel. Or la majorité du peuple ukrainien, très religieux, n’a pas oublié qu’il a trouvé aide et réconfort auprès des hommes d’Église dans le passé, contre les purges staliniennes, la barbarie nazie, et les crimes des Waffen SS locaux se disant nationalistes.
En faisant de la cathédrale un objectif militaire, il a joué un coup de billard à bandes : affaiblissement des religieux qu’il déteste, victimisation de sa personne, détournement d’attention sur l’échec de sa contre-offensive, et canalisation de l’opprobre sur les Russes.
Pour le Zig, les popes sont des terroristes. En perquisitionnant brutalement dans une vingtaine d’églises et de monastères, on a trouvé des armes de destruction massives : des missels, des missives et des ouvrages théologiques écrits en russe. Le crime est signé !
Le culte du dictateur remplace la culture et le culte tout court
Ce n’est pas la première fois que les Ukronazis utilisent des églises, des hôpitaux, des écoles en guise de boucliers. Une pratique commune aux Ukronazis et aux islamistes avec leurs mosquées. D’ailleurs, les Ukronazis copient souvent les méthodes de désinformation, d’intimidation et de destruction des nazislamistes. La recette est éprouvée. Puisque l’Europe émasculée préfère fermer les yeux.
Aucune réaction quand les SBU (la Gestapo du Zygomyr) ont investi les « Laures de Kiev », un ensemble de monastères et d’églises fondés en 1051, chef-d’œuvre architectural, berceau du christianisme slave, classé au patrimoine mondial de l’humanité. Torturant et assassinant des moines traités d’agents de Moscou, détruisant par pur vandalisme des objets du culte, et pillant les icônes et les incunables qu’ils pourraient revendre sur le marché noir de l’art.
Cornaqué par la CIA, le machiavélisme du Zygomyr explose
Le Zig a signé le 1er décembre 2022 un décret présidentiel décidant de mesures arbitraires et vexatoires pour « contrer les activités subversives des services spéciaux russes dans l’environnement religieux d’Ukraine ». Sans débat public, impossible dans un pays où l’opposition a le choix entre le silence, la prison ou le cimetière. (Porochenko est juste une marionnette de rechange pour Washington, au cas où).
Depuis le décret du Zygomyr, le SBU (la Gestapo locale) a lancé d’autres perquisitions suivies de vandalisme dans le monastère Saint-Nicolas de Khoust, le couvent Sainte-Anastasie de Jytomyr et son Ermitage, et dans la plupart des monastères et églises du diocèse de Rivne-Ostroga.
Officiellement et hypocritement, « ces mesures de contre-espionnage sont prises pour empêcher l’utilisation des communautés religieuses comme centres de propagande russe et pour protéger la population des provocations et des actes terroristes».
À l’issue de ces perquisitions, au cours desquelles des icônes ont été détruites ou volées et des incunables détériorés ou subtilisés par les rustres de sa police politique, le Zygomyr a accusé le métropolite du diocèse de Kirovohrad, dans le centre du pays, d’avoir coordonné la diffusion d’opinions pro-Kremlin. Ce séditieux entretenait des correspondances avec le patriarcat de Moscou, dans lesquelles il évoquait, en russe, la situation dramatique du peuple ukrainien, pris entre deux feux, et envisageait les modalités d’une politique de réconciliation des communautés après la guerre.
Or le Zygomyr ne veut faire la paix avec personne. Ni avec Poutine dont il exige la capitulation sans conditions. Ni avec ses ex-compatriotes russophones qu’il veut expulser, au minimum. Ou exterminer. Selon lui, ce serait mieux. Les Azov avaient d’ailleurs commencé. Mais ne dites pas que ce type est un néo-nazi, cela heurterait les oreilles des bien-pensants.
Diviser pour mieux régner sur deux Églises orthodoxes
Si l’Église orthodoxe ukrainienne est dans le collimateur du Zygomyr, il ménage pour le moment l’Église orthodoxe d’Ukraine qui, en 2019, a prêté allégeance au patriarche Bartholomée, basé à Istanbul. Chez « nos frères musulmans qui nous aiment tant », selon les propos du crétin Bergoglio, pape de carnaval qui se prosterne dans les mosquées.
Cette Église ukro-turque se dit autocéphale, car elle affiche une totale indépendance juridique et spirituelle vis-à-vis de Moscou. Mais elle reste subordonnée à Kiev. À la différence de l’Église orthodoxe ukrainienne qui était liée avant les purges, au plan spirituel, au patriarcat de Moscou, dirigé par le métropolite Cyrille. Cette attitude pouvant être mal comprise, l’Église ukrainienne traditionnelle avait convoqué un concile à Kiev, fin mai 2022, pour déclarer sa pleine autonomie. Mais cela n’a pas suffi à calmer le Zygomyr.
Des reîtres fiers de leurs exactions
Comme les mahométans fanatiques se délectent à diffuser des images de décapitations des kouffars, les soudards du SBU se vantent de leurs dégradations et les affichent sans retenue. En particulier les saccages dans la laure des Grottes de Kiev, un des principaux monastères du pays, qui héberge le guide spirituel de l’Église orthodoxe ukrainienne, le métropolite Onuphre.
Celui-ci, menacé pour sa vie, a dû révoquer trois évêques dont les sièges étaient situés en zones libérées par la Russie. Et verser une rançon pour épargner leurs vies… Dans la foulée, le Zygomyr a ordonné de s’assurer que le patriarcat de Kiev n’avait plus aucun lien ecclésiastique canonique avec celui de Moscou. Ainsi dans un oukase délirant, le dictateur demande à ses sbires brutaux et obtus de devenir de fins théologiens pour décortiquer les textes religieux !
Toujours sous le prétexte de « contrer les activités subversives des services spéciaux russes en Ukraine », des opérations avaient déjà été entreprises avant le décret scélérat au monastère Sainte-Trinité de Korets et au diocèse de Sarnensk-Polésie. Soit 350 bâtiments et annexes dévastés et 850 personnes contrôlées sans ménagements, souvent tabassées et parfois disparues sans laisser de traces.
Nous avons les moyens de vous faire parler !
Des popes furent soumis contre leur gré à des polygraphes (détecteurs de mensonges) fournis par la CIA. L’interprétation des signaux pouvant être orientée par des opérateurs à qui on a déjà désigné les coupables, l’usage contraint de ces machines est condamné par les associations de défense des drouadloms». Quand ce sont des Afro-Américains qui y passent. Mais contre des Ukrainiens russophones, le silence est assourdissant.
Les nervis du SBU se sont vantés d’avoir saisi des « documents secrets pro-Russes ». Il s’agit de sermons du patriarche Cyrille, de livres sur l’histoire de la Russie et sur la Seconde Guerre mondiale où les Waffen SS de Kiev se sont « illustrés », et de théories eschatologiques et apocalyptiques fustigeant la décadence des mœurs en Occident.
« Tout cela constitue des crimes de propagande pro-Russe » a tranché la commission d’enquête sans se donner la peine d’enquêter ni même de permettre aux accusés de se défendre. Question délits d’opinion, les Ukronazis ont pris un temps d’avance sur nous. Mais patience, on est en train de les rattraper !
Assassins, vandales et voleurs comme leur mini führer
Dans leurs « investigations » les soudards du régime se sont emparés de sommes importantes destinées à assurer les dépenses de fonctionnement des monastères. Ainsi que de subsides mis de côté pour aider les plus pauvres paroissiens. De l’argent en roubles, en dollars et en hryvnias (la monnaie de singe des Ukronazis) dont la majeure partie a fini dans la poche des sbires les plus gradés, aussi corrompus que n’importe quelle autre autorité en Ukraine.
En attendant, le petit clown qui n’amuse plus personne a fait placer sous surveillance, assigné à domicile et interdit de toute activité religieuse 12 000 popes suspectés d’être pro-russes. Chiffre fourni par la BBC pourtant anti-Poutine. On attend que nos ardents défenseurs de la liberté religieuse, déchaînés lorsqu’il s’agit de mosquées, de voiles islamiques, de prières de rues ou de bouffe halal, manifestent leur indignation. Mais en Ukraine, ils ne voient pas où est le problème.
Plus un mot sur la corruption, les zygomirades sont sacrées
Par leur silence complice, les chaînes de désinformation continue ont réussi à faire oublier aux téléphages que l’Ukraine est toujours une des dictatures les plus corrompues de la planète. Un État-voyou donnant l’illusion de fonctionner grâce aux milliards de dollars versés à ses dirigeants. Auxquels l’Otan demande en contrepartie de sacrifier leur peuple, afin de nuire le plus possible aux Russes.
Même la plus haute juridiction de ce pays est pourrie jusqu’au trognon. Pourtant c’est à peine si une brève a signalé que le président de la Cour suprême ukrainienne, Vsevolod Kniaziev, a été arrêté et placé en détention dans une affaire de corruption portant sur trois millions de dollars. Pas parce qu’il était malhonnête. Mais parce qu’il refusait de partager équitablement le fruit de ses rapines avec ses comparses.
Depuis, silence radio. On ignore ce que le juriste corrompu est devenu. Discrètement liquidé ? Dans quelque oubliette du SBU ? Ou exfiltré par son ami Zelensky ? Dont on a déjà oublié les comptes au Panama. Mais bon, il espère peut-être que ce qu’il a pris à son peuple, le bon dieu le lui rendra.
Christian Navis
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