Chaque fois que les Ukrainiens se retrouvent en difficulté, Kiev prépare un sale coup médiatique pour salir Poutine et lui faire porter le chapeau.
Après les grotesques scènes de crime de Boucha, montées par le SBU mais avec 48 heures de retard, après la destruction de NordStream2 orchestrée par le gang otanien anglo-saxon et dont l’enquête bidon s’est déroulée sans les Russes, c’est maintenant le barrage de Kakhovka qui vient de sauter sous une action terroriste ukrainienne, en accusant toujours le même coupable : Poutine.
22 000 personnes et 24 villages sont menacés d’inondation.
https://tass.com/defense/1628269
Bien entendu, tout le gratin ukro-otanien s’empresse de dénoncer un nouveau crime de guerre russe. C’est la surenchère chez les Européens, trop contents d’accabler la Russie alors que la contre-offensive ukrainienne, qui semble avoir démarré le 4 juin, se solde par un désastre au bout de 48 heures, Kiev ayant perdu 2000 soldats et une importante quantité de matériels, pour gagner quelques centaines de mètres de terrain. C’est cher payé.
Le ministre russe de la défense reconnait quant à lui la perte de 71 soldats et plus de 200 blessés côté russe au cours des dernières offensives ukrainiennes.
https://t.me/boriskarpovblog/11193
Le président de la Douma, Viatcheslav Volodine, a de son côté confirmé le fiasco de la contre-attaque ukrainienne :
“Aucun succès. Les buts et les objectifs ne sont pas atteints. Les pertes sont énormes. Le plan Barbarossa-2 s’est effondré.” Un désastre sur lequel Zelensky, Stoltenberg, Biden et Borrell se font très discrets.
C’est donc dans ce contexte catastrophique pour Kiev que Zelensky a fait le choix de détruire le barrage de Kakhovka, pour inonder la région de Kherson et saboter l’alimentation du canal de Crimée. Une action terroriste à défaut de succès militaire.
Moscou, en nette position de force dans le conflit, n’avait aucun intérêt à saboter un barrage qui alimente la Crimée et certaines zones sous contrôle russe. Mais c’est là une nouvelle occasion d’accabler Moscou.
On nage dans le ridicule. C’est pour freiner l’offensive ukrainienne que Poutine aurait fait sauter le barrage. Disons plutôt que Zelensky a dorénavant un beau prétexte pour annuler sa contre-attaque suicidaire.
Pour Scholz, le nostalgique de l’opération Barbarossa, « C’est quelque chose qui a une nouvelle dimension, mais qui correspond aussi à la manière dont Poutine mène cette guerre »
Pour le chef de la diplomatie britannique James Cleverly, « L’attaque intentionnelle d’infrastructures exclusivement civiles est un crime de guerre. Le Royaume-Uni est prêt à soutenir l’Ukraine et les populations touchées par cette catastrophe. »
Zelensky a fait dans le théâtral, comme d’habitude : « Le monde doit réagir. La Russie est en guerre contre la vie, contre la nature, contre la civilisation »
Stoltenberg s’est dit scandalisé par cette attaque qui « démontre une fois de plus la brutalité de la guerre menée par la Russie »
Poutine a décidément le dos large. Qu’il pleuve ou qu’il vente, c’est la faute de Poutine. Quant à Saint Zelensky, il est systématiquement blanchi d’avance par le camp du Bien.
Heureusement que l’Ours russe se fout éperdument de cette hystérie occidentale et garde le cap.
En attendant, Zelensky réclame une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU et en appelle à de nouvelles sanctions contre Moscou.
Il conviendra de suivre la situation de la centrale nucléaire de Zaporijjia, laquelle n’est pas menacée pour l’instant par un manque d’eau, mais doit être surveillée. Encore une fois, on voit mal pourquoi les Russes se seraient tiré une balle dans le pied alors qu’ils ont le contrôle de cette centrale. Depuis 15 mois, ce sont toujours les ukro-otaniens qui ont manigancé des coups tordus.
Jacques Guillemain
Zelensky fait sauter le barrage de Kakhovka et accuse Poutine : classique
Chaque fois que les Ukrainiens se retrouvent en difficulté, Kiev prépare un sale coup médiatique pour salir Poutine et lui faire porter le chapeau. Après les grotesques scènes de crime de Bouc...