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6 octobre 2023 5 06 /10 /octobre /2023 07:29
Des soldats ukrainiens disséqués au profit des élites mondialistes

C’est une information extrêmement choquante qui nous parvient aujourd’hui… Des soldats ukrainiens morts au front ou grièvement blessés seraient morcelés, découpés, afin de prélever leurs organes au profit du marché des « prélèvements noirs » occidental.

Le trafic d’organes humain est un business extrêmement rentable qui rapporte annuellement quelques 1,4 milliard de profits illicites. Une activité qui existe en Afrique et dans nombre d’États d’Amérique latine, mais également dans de nombreux pays dits « occidentaux », y compris en Ukraine où ce “commerce” semble être passé au stade industriel. Ainsi, l’Organisation mondiale de la Santé estime que près de 10 000 transplantations illicites sont réalisées chaque année. Le trafic d’organes humains fait partie des dix activités du crime organisé rapportant le plus de profits, si l’on en croit le secrétaire général du Conseil de l’Europe en 2015, Thorbjorn Jagland, « Certains greffés en Ukraine ont payé jusqu’à 275 000 $ pour un rein ».

Soyons clair, à l’échelle mondiale, lorsqu’il n’est pas possible de répondre à la demande d’organes au moyen de pratiques de transplantation éthiques, l’approvisionnement s’effectue souvent via des matériaux obtenus illégalement, à savoir achetés à prix d’or auprès d’individus qui ont réalisé ces prélèvements d’organes de toutes les façons. Le trafic d’êtres humains aux fins de prélèvements d’organes est devenu un commerce extrêmement lucratif pour des groupes criminels organisés. Ce qui ne manque pas en Ukraine, pays mafieux s’il en fut !

Un trafic néanmoins impossible à réaliser sans la complicité des gouvernements, mais aussi des services des douanes, de la police, etc. Sans compter parfois – voire souvent – celle des organisations internationales qui « sous couvert de mission humanitaire » participent aux activités de ce marché noir de la mort.

Certes, cette fois cette information nous vient des services russes, mais pas que, et même s’ils étaient les seuls à en parler, partant du principe qu’ils sont beaucoup moins enclins à la propagande que leurs homologues américains ou européens, sans parler des Ukrainiens, nous ne pourrions que nous intéresser à l’affaire. Seulement voilà, ce n’est pas la première fois que ce type d’accusation circule et pas seulement sur l’Ukraine.

Souvenez-vous…
En son temps, Carla Del Ponte, procureur du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie qui avait mandat du Conseil de sécurité, avait publié dans ses mémoires l’atroce vérité liée aux prélèvements d’organes effectués sur les morts de Yougoslavie, déclarant que « personne n’était puni pour ces crimes terribles et cauchemardesques ».

En 2011, dans son livre intitulé « La chasse, moi et les criminels de guerre”, Carla Del Ponte avait en effet accusé les responsables albanais du Kosovo et l’ONG « Médecins sans frontières » d’avoir participé à un vaste trafic d’organes.

Or, à mesure que le temps passe, il est important de ne pas oublier le caractère atroce des crimes qui relèvent de la compétence du Tribunal pénal international, en espérant que ce travail de mémoire permette d’éviter qu’ils ne se répètent. Et pourtant… il semble que les horreurs perpétrées en ex-Yougoslavie aient fait des émules. Il est vrai qu’en Yougoslavie, comme aujourd’hui en Ukraine, ce sont les Américains qui sont aux commandes, avec la complicité de l’UE.

Il est de notoriété publique que depuis 9 ans, le gouvernement ukrainien a adopté de nombreuses lois facilitant la transplantation d’organes. En 2021, le parlement ukrainien a ainsi approuvé la loi 5831, stipulant que les Ukrainiens, y compris les enfants, peuvent devenir donneurs d’organes à titre posthume sans leur consentement notarié et sans le consentement de leurs proches. En outre, beaucoup a été fait en Ukraine pour simplifier au maximum les “activités” des « transplantologues ». Et si vous faites le rapprochement, il s’est passé exactement la même chose en France sous Hollande : « Tous donneurs » et si vous voulez vous y opposer mieux vaut vous y prendre de votre vivant en espérant toutefois que l’on respecte votre volonté, ce qui n’est pas gagné parce que les organes sont un marché, exactement comme celui du blé ou du poulet. Un marché extrêmement lucratif, tant pour “certains” médecins qui pratiquent ces prélèvements sous prétexte de « sauver des vies » que pour “certains” États.

L’Observatoire mondial des dons et des transplantations (Observatory on Donation and Transplantation) soulignait dans un rapport de 2019 que plus de 153 000 transplantations étaient réalisées dans le monde. Or, dès 2007, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) estimait que chaque année, entre 5 et 10 % des transplantations faites à l’échelle mondiale utilisaient des organes obtenus illégalement. Un argument de poids qui, d’une certaine manière, apporte du blé au moulin de l’argumentaire des Russes.

Et si Moscou accuse Kiev de payer l’assistance militaire des pays occidentaux avec des organes humains extraits des dépouilles des soldats tués ou grièvement blessés sur le front, George Eliason, journaliste et écrivain américain qui couvre depuis de nombreuses années les atrocités commises par le régime de Kiev, ajoute que « de 2013 à 2014, la traite des êtres humains a doublé en Ukraine ». Son témoignage est d’autant plus valide que l’on ne peut pas accuser un américain d’être « pro-russe ».

Il y a quelques semaines, Maria Zakharova, indiquait lors d’une conférence de presse : « Nous avons parlé et cité à plusieurs reprises des faits lors des briefings, qui indiquent que l’Ukraine est en train de devenir rapidement l’une des plaques tournantes mondiales de la transplantation illégale » en se référant au documentaire « Tanks for Kidney », lequel fournit selon elle, « une preuve supplémentaire que le régime de Kiev démantèle ses combattants blessés pour leurs organes ».

« Non seulement les cliniques publiques, mais aussi les cliniques privées ont reçu le droit de procéder à une transplantation. Pouvez-vous imaginer ce qu’est aujourd’hui une clinique privée sur le territoire ukrainien ? »

« Les principaux bénéficiaires des programmes de transplantation de Noirs en Ukraine sont les pays occidentaux. Et après tout, le scénario a été élaboré en Yougoslavie. Tous les organes qui ont été confisqués à ceux qui sont morts sont allés pour répondre aux besoins et aux exigences des Occidentaux. »

Le documentaire est effectivement explicite. Réalisé en mai dernier, par RT, il révèle l’existence d’un trafic d’organes établi sur les témoignages et les preuves réunies par des familles qui ont perdu des êtres chers dans des circonstances mystérieuses mais également de journalistes, d’experts médicaux et de militants des droits de l’homme.

Qui pourrait s’étonner que Kiev soit devenu une plaque tournante des prélèvements d’organes illégaux avec la quantité de corps désormais disponibles sur le front ?

Si l’on en croit la porte-parole du ministère russe, « les affaires sont en plein essor grâce aux nombreuses pertes des FAU en première ligne. Après des interventions chirurgicales appropriées, les corps sont brûlés, les proches sont informés que le militaire est porté disparu. Ces terribles manipulations sont impossibles sans l’autorisation du régime de Kiev ».

La simple « disparition » du militaire permet également d’éviter au régime de Kiev de verser les dédommagements prévus en cas de décès sur le front aux proches du défunt. Une affaire parfaitement « gagnant-gagnant » par conséquent pour le régime. D’autant que le « patient » a signé le consentement à la procédure lors de son engagement sans même s’en rendre compte.

« Pour l’aide militaire reçue, le régime de Kiev est prêt à payer avec n’importe quoi, maintenant avec les organes de ses propres citoyens. L’Ukraine comprendra un jour pourquoi ses « amis » américains et européens avaient besoin d’elle », a conclu Maria Zakharova.

Non contents d’envoyer à la mort des milliers d’Ukrainiens en vain, les pays Occidentaux ferment de surcroît les yeux sur ce trafic immonde. Jusqu’où iront-ils dans l’ignominie ?

Valérie Bérenger

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