Le Blog de Lazare

Le Donbass devient le cimetière des chars allemands Léopard 2 et des Bradley

Aujourd’hui, 13 juin 2023, Vladimir Poutine vient de déclarer :

« L’ennemi n’a réussi dans aucun des secteurs. Ils ont de lourdes pertes »

Voilà des mois que la presse otanienne nous bassine avec ses chars Léopard 2, censés renverser le cours de la guerre en bousculant allègrement les défenses russes. Encore un conte de fées pour entretenir une guerre que l’Otan sait déjà perdue depuis longtemps, mais que Biden aimerait prolonger jusqu’aux élections américaines de 2024. Car pour Washington, exterminer le peuple ukrainien est accessoire, si ce sacrifice permet de sauver le camp démocrate d’une nouvelle débâcle militaire monumentale. Le cynisme de Biden n’a pas de limite.

L’escalade va donc continuer avec d’autres chars et des F-16, qui finiront en épaves sur le champ de bataille. L’essentiel pour Biden est de jouer la montre, même si Kiev a déjà perdu davantage de soldats que les Américains au cours de la Seconde Guerre mondiale. Au prix de 5 milliards de dollars par mois, Biden s’offre une nouvelle guerre américaine en ne versant que le sang ukrainien et avec la complicité de ses caniches européens. Plus diabolique, cela n’existe pas.

Valentin Vasilescu, ex-pilote de l’armée de l’air roumaine et fin connaisseur du conflit ukrainien, nous livre un intéressant article sur la façon dont les Russes détruisent les blindés de l’Otan. Comme quoi les bonnes vieilles recettes tactiques fonctionnent toujours, au point qu’on s’étonne que les officiers ukrainiens se prêtent à ce jeu de massacre à sens unique.

https://reseauinternational.net/comment-les-russes-ont-ils-detruit-les-blindes-occidentaux/

Pour résumer, les blindés ukrainiens s’aventurent en terrain miné, tous en colonne derrière un char de déminage qui ouvre un passage à faible vitesse. Les Russes n’ont alors plus qu’à ouvrir la chasse au Léopard, en lançant leurs drones kamikazes et leurs missiles guidés par des hélicoptères Ka-52 et Mi-28. Dès qu’un char est en feu, les Léopard et les Bradley qui suivent en colonne, s’écartent du passage “sécurisé” et sautent sur les mines alentour. Une colonne blindée qui perd 50% de ses effectifs n’est plus en état de combattre.

Et quand les rescapés font demi-tour en empruntant le même chemin protégé, c’est pire.

Car les Russes utilisent des lance-roquettes multiples, capable de miner une surface jusqu’à 15 km de distance. Les blindés ukrainiens croyant se replier sur un chemin protégé se retrouvent en fait sur une voie récemment minée par ces MLRS. Je vous invite à lire aussi le lien ci-dessous.

https://www.defensehere.com/en/federal-service-for-military-technical-cooperation-showcases-land-systems

Le résultat se traduit pour une colonne ukrainienne par une perte de 70% de ses chars, sans même avoir atteint la première ligne de défense russe. C’est ce qui explique les lourdes pertes des premiers jours de la contre-offensive. De nombreuses vidéos en attestent. Du 4 au 9 juin, ce fut un cimetière pour les Léopard et les Bradley, ainsi que pour des milliers de soldats ukrainiens.

Et même si les Ukrainiens parvenaient à atteindre la première ligne de défense russe, ils n’auraient aucune chance de consolider leur position, faute d’un appui aérien. Ce serait à nouveau le tir aux pigeons pour l’artillerie et l’aviation russes.

Je vous livre les dernier bilan humain, donné par l’historien Marc Legrand.

Du 4 au 12 juin, les pertes ukrainiennes s’élèvent à 7730 tués. Et sans doute davantage de blessés.

Pour la journée du lundi 12 juin, les Ukrainiens ont eu 560 tués et 640 blessés. Chiffres effrayants mais moindres que les quatre premiers jours de combat.

https://twitter.com/MarcLegrand_Zav/status/1668295242649305088?t=xdQ9TaniHEELIxGl6wMo-g&s=35

Le ministère russe de la Défense communique peu sur ses propres pertes. On estime le ratio actuel à 1 soldat russe tué pour 10 Ukrainiens. Compte tenu des fortifications infranchissables construites par les Russes et de leur écrasante supériorité en artillerie et en aviation, ce ratio est parfaitement crédible.

Poutine disait récemment qu’en position défensive, le ratio habituel des pertes est de 1 défenseur tué pour 3 assaillants mis hors de combat. Et il ajoutait qu’au cours de la contre-offensive, les pertes ukrainiennes étaient beaucoup plus élevées que ce ratio.

Au vu de ces chiffres sans appel, croire encore à une victoire ukrainienne relève de la psychiatrie.

Le vrai problème est que Biden, responsable et coupable des 400 000 morts ukrainiens, sacrifiés en pure perte, pratique une fuite en avant en refusant la défaite. Mais ce refus d’assumer son crime ne pourra pas durer.

En huit jours d’intenses combats, Kiev a déjà perdu 15 000 soldats et de nombreux matériels. Qui peut croire encore au succès de cette contre-offensive qui devait faire trembler Poutine ? Il est temps pour la presse occidentale de dire la vérité. Négocier aux conditions de Poutine reste la seule option logique et raisonnable.

À moins de vouloir exterminer le peuple ukrainien !

Jacques Guillemain