Il doit en faire des cauchemars toutes les nuits Papy Jo ! Face à une telle menace, rien n’y fera, Washington ne fait pas le poids et il le sait. Après l’abandon du programme des missiles hypersoniques, voici nos amis yankees confrontés à un tout autre problème qui va les empêcher de dormir un certain temps…
Le dernier cauchemar de Biden s’appelle Sequioa 70 Okhotnik B. Un véhicule de combat russe sans pilote, moitié avion, moitié drone, actuellement en fin de développement, qui est en fait un drone spatial.
C’est un cauchemar d’autant plus présent pour les USA qu’ils ont tenté – comme pour les missiles hypersoniques – de développer un UCAV avec des performances similaires, mais ont fini par abandonner le projet après que leurs ingénieurs n’aient pas réussi à surmonter les obstacles techniques. Vu le nombre de projets abandonnés faute des connaissances nécessaires, pour Washington la course à l’armement du futur semble définitivement perdue ! À ce jour, aucun des pays de l’Otan ne dispose d’un système UCAV qui peut correspondre au Sequioa.
Alors, à leur place, je commencerais à me faire du souci.
Ce drôle de drone russe de sixième génération peut en effet atteindre l’espace extra-stratosphérique et ressemble à s’y méprendre à un vaisseau spatial. Et pour cause…
À le voir, on se croirait dans le scénario d’Indépendance Day sauf que là il n’y aura pas de savant américain imaginatif pour stopper l’essaim. Car le seul génial savant capable de donner vie au Sequioa 70 Okhotnik B est… russe !
Développé par Soukhoï et Mikoyan-Gourevitch ce « drôle d’avion » conçu pour naviguer de façon totalement autonome, dispose de capacités furtives avancées qui le rendent difficile, voire impossible à détecter. Il est prévu pour agir avec des pilotes de Su-57 de la même manière que le programme du skyboard de l’USAF qui prévoit des chasseurs radio-pilotés à distance pouvant être déployés sur des porte-avions.
Des drones aéroportés destinés à des missions de chasse et d’attaque. Des drones agissant, grâce à une IA de pointe, comme ailiers des chasseurs et capable de travailler en essaim… Quant à la capacité de voler dans la stratosphère, à savoir à environ 50 000 km, elle est d’autant plus probable que Sequoia étant sans pilote, il supprime les limitations imposées à la physiologie humaine lorsqu’il opère à ces altitudes. Et avec ça, vous voudriez que les staffs de l’Otan n’en fassent pas des cauchemars toutes les nuits ? Déjà qu’ils ont bien morflé lors de l’arrivée du missile hypersonique sur leur bunker enterré. Alors là…
Les premières versions ont été imaginées en 2011. Il aura fallu plus de dix ans pour obtenir un véhicule correspondant aux besoins des forces russes. Dix ans de multiples essais, tests, remises en question. Le drone d’attaque lourd Okhotnik a effectué son premier vol le 3 août 2019. Le vol a duré plus de 20 minutes sous le contrôle d’un opérateur. Le 27 septembre de la même année, il a effectué un vol avec un avion de chasse Su-57 de cinquième génération. Le drone a manœuvré dans les airs en mode automatisé à une altitude d’environ 1 600 mètres et son vol a duré plus de 30 minutes. Des tâtonnements qui faisaient dire une fois encore à Washington que la Russie en était restée à l’ère soviétique. Mais désormais il est là, prêt au décollage et surtout au combat, ce qui prouve bien une fois encore qu’il ne faut jamais vendre la peau de l’ours…
Malgré son sous-équipement tellement vanté par les occidentaux, son armée déliquescente, son manque de tout… la Russie se révèle une nouvelle fois largement en avance sur ce type de programme développé aux côtés de ses avions de combat de nouvelle génération. Un drone de combat lourd destiné à prendre une place prépondérante dans les futurs engagements aériens.
Sequioa 70 Okhotnik B ressemble par ses dimensions et sa masse à un chasseur. Pourtant la ressemblance s’arrête là. Sequioa est une arme à part entière avec ses propres performances, une vitesse de croisière subsonique élevée et surtout une autonomie stupéfiante en mode “normal” de plus de 3 500 km. Ajoutez à cela deux soutes à armes pouvant transporter une charge utile de 2,8 tonnes, conçues pour accueillir les mêmes munitions que celles du Su-57 et du Su-75 et qui pourra notamment recevoir la version Airbonne du missile anti-navire hypersonic circan le larchinka MD tout comme le missile gremlin ou la version compacte du missile Kinsel Hypersonic. En outre, il peut être équipé d’une radio de ciblage électro-optique et tout autre type d’équipement de reconnaissance quasiment “à la carte”.
Imparable !
La conjonction de radars discrets et de drones optimisés infrarouges et des missiles anti-navires et air-sol hypersoniques donneront aux forces aériennes russes un avantage tactique plus que décisif dans un laps de temps très court qui ne permettra pas aux forces aériennes otanesques de se protéger efficacement.
Si l’on en croit nos sources, actuellement la Russie posséderait 70 véhicules aériens de combat sans pilote de ce type, qui peuvent également fonctionner en tant qu’ailier et copilote du chasseur Su-57. Selon les données du ministère russe de la Défense, lors de son premier vol conjoint avec le chasseur Su-57, Sequoia a fonctionné en mode automatique avec sa pleine configuration. Les deux co-équipiers ont testé avec succès l’expansion du champ radar en émettant des données d’acquisition de cibles pour l’utilisation d’armes à lancement aérien.
Pour rappel, mis en service en 2020, le Sukhoi Su-57 est un chasseur polyvalent de cinquième génération conçu pour détruire tous les types de cibles aériennes, terrestres et navales. Le chasseur Su-57 de technologie furtive avec une large utilisation de matériaux composites est capable de développer une vitesse de croisière supersonique et est équipé de l’équipement radio-électronique à bord le plus avancé, y compris un puissant ordinateur de bord (second pilote, électronique celui-là), un système radar réparti sur son corps et d’autres innovations que les forces de l’Otan découvriront à leurs dépens bien assez tôt.
Mais ce qui fait du Sequoia une arme fabuleuse, c’est son intelligence artificielle. Cette dernière, activée par l’IA, peut lui permettre d’atteindre l’espace extra-stratosphérique lorsqu’il est équipé des moteurs appropriés.
A priori, il est propulsé par un turboréacteur al-31, un turboréacteur militaire à double flux dont les premières versions ont été développées par une entreprise soviétique. Ce qui selon nos sources ne devrait s’avérer que les prémices à beaucoup mieux… puisqu’il pourrait potentiellement voler à 1000 km/h avec une autonomie de 6000 km.
Et la comparaison avec les « essaims » des vaisseaux mères extraterrestre est parfaitement adaptée puisque notre sequoia peut justement être contrôlé sous forme d’essaim par un Su-57 ce qui ouvre des opportunités sans limite pour des missions de combat stratégiques. Par ailleurs, si l’on en croit une source du ministère de la Défense russe, une variante biplace du Su-57 va permettre de contrôler l’essaim de drones de combat Okhotnik “dans des interactions centrées sur le réseau pour frapper des cibles aériennes et terrestres”.
N’oublions pas qu’en Ukraine, les SU-57 ont déjà réalisé des missions de combat durant lesquelles ils sont passés totalement inaperçus ! Au grand dam de nos yankees qui ont commencé à s’arracher les cheveux.
Traduction, le couple Su-57 et Sequoia va pouvoir détruire des cibles stratégiques telles que les centres de commandement de l’Otan (ça ne vous rappelle rien ?), des cibles militaires, mais encore ouvrir la voie aux bombardiers tels que les Tupolev Tu-160, Tu-22 ou MiG-31 qui peuvent transporter le missile de croisière Kh 101 ou le missile hypersonique Kinzhal pour libérer sa charge utile.
Une annonce récente parue dans la presse russe laisse présager que la Russie n’a pas décidé de s’arrêter en si bon chemin dans le développement de l’intelligence artificielle de son armement. Ainsi, le Su-57 équipé d’une nouvelle version du système crypté de communication et de transfert d’informations OSNCO est destiné à fonctionner dans des environnements de brouillage intense en association avec le drone Sequoia. Avantage, outre les échanges d’informations qui permettront d’envoyer le drone en reconnaissance pour désigner les cibles utiles dont le Su-57 se chargera tout en restant à distance de sécurité, il permettra de contrôler ce dernier en vol.
Si avec tout ça l’Otan et l’UE ne réalisent pas l’ampleur de leur incurie et rendent pas leur tablier, c’est à désespérer de l’intelligence humaine !
Valérie Bérenger
Sequioa le dernier cauchemar de Biden
Il doit en faire des cauchemars toutes les nuits Papy Jo ! Face à une telle menace, rien n'y fera, Washington ne fait pas le poids et il le sait. Après l'abandon du programme des missiles ...
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