LE TALENT SOUS LA DICTATURE DES BIEN-PENSANTS
Le talent contemporain est comme la grandeur d’autrefois : tous deux sont reconnus comme tels ou pas selon les « valeurs » de la bien-pensance. Si elle n’est pas satisfaite, la censure sans appel, les pressions, les manifestations, les agressions se multiplient, et qui y répond n’est qu’un facho. Avec ça, le dialogue et le débat s’enrichissent au plus haut degré !
Selon FDS*, voici qu’à l’Opéra de Limoges vient se produire un orchestre dirigé par Béatrice Venezi, l’une des rares femmes à avoir atteint ce beau rôle artistique. Les féministes devraient êtres contentes… mais non, il se trouve que la belle est une sympathisante du nouveau Premier ministre italien, Georgia Meloni. Ayant pris position contre la propagande LGBT, elle a assisté à la convention du parti Fratelli d’Italia, fait campagne pour Georgia Meloni et est conseillère en musique au ministère italien de la Culture. Pour une fois qu’une personne compétente dans le domaine concerné est nommée conseillère, les prétendus « progressistes » devraient eux aussi être contents… mais non, puisqu’elle est une dangereuse fasciste ! La Sonnambula de Vicenzo Bellini n’est rien en regard des « valeurs » de la bien-pensance. La compétence n’est rien si elle côtoie « l’extrême-droite » !
La direction de l’Opéra de Limoges se considère obligée de se justifier quant au contrat passé avec Béatrice Venezi en expliquant qu’il a été signé en 2021, avant que ses opinions politiques ne soient connues, et ajoute s’être retrouvée « … dans une situation inextricable pour nous, pris entre des valeurs et le droit avec un contrat signé. » Depuis quand un Opéra a-t-il pour rôle de sélectionner les artistes selon des critères politiques ? Depuis bien longtemps bien sûr, depuis que le gauchisme pratiquant l’entrisme sous toutes ses formes a pris le contrôle du monde artistique, après avoir pris celui de l’école, des médias, des syndicats, de l’administration… Ainsi le talent, la beauté et la richesse de prestation sont-ils congédiés sans ménagement s’ils ne sont pas compatibles avec la bien-pensance. Les justifications de la direction de l’Opéra de Limoges laissent entendre que si les opinions politiques de Béatrice Venezi avaient été connues plus tôt, le contrat n’aurait pas été signé, au nom de « valeurs » sans rapport avec son objectif. Le même genre de censure bien-pensante que celle exercée contre les artistes russes au seul motif de ce qu’ils sont -russes- et non pas de ce qu’ils font -exercer des arts universellement reconnus.
On apprend même qu’un individu de passage à Limoges, ayant rencontré les quelques manifestants rassemblés devant l’Opéra, a déchiré ses billets afin de ne pas se compromettre avec la bête immonde, tant cela aurait été contre ses « valeurs », et tant pis pour son porte-monnaie, l’héroïsme bien-pensant n’a pas de prix ! Notons que si un quelconque rappeur au racisme anti-Français et anti-Blancs revendiqué avait été programmé à l’Opéra -avec les gauchistes on peut s’attendre à tout- ces quelques oisifs intolérants en mal de reconnaissance n’auraient pas participé à ce qui se voulait une manifestation d’importance. On a les combats que l’on peut…
Daniel Pollett
Opéra de Limoges : ils manifestent parce que la chef d'orchestre est "fasciste"
LE TALENT SOUS LA DICTATURE DES BIEN-PENSANTS Le talent contemporain est comme la grandeur d'autrefois : tous deux sont reconnus comme tels ou pas selon les " valeurs " de la bien-pensance. Si elle