Le Parquet national financier, dont on a apprécié la célérité pour faire chuter Fillon, a attendu presque six ans pour s’intéresser aux irrégularités des comptes de campagne de Macron. Aussi bien ficelés que sa ridicule moumoute. Et qui trouve-t-on derrière ces embrouilles ? Encore et toujours McKinsey. Le véritable maître de la France pour le compte du Nouvel Ordre mondial.
Macronescu n’était pas le premier choix des maîtres du monde
Les magnats et les banksters yankees avaient un autre candidat. Paraissant plus fiable en matière économique et plus lisse sur sa vie privée. Un certain Karim Tadjeddine. Malgré des doutes sur sa nationalité. Français ? Libanais ? Étazunien ? Les Amerloques ne voyaient pas le problème. Ils ont bien réussi à caser un nègre musulman à moitié kényan à la Maison-Blanche en 2009 et 2013. Mais en France, ça ne marche pas comme ça. Ces salauds de Gaulois sont d’affreux racistes islamophobes. Et c’est Manu le fourbe qui a levé le lièvre !
Pour gagner le gros lot, il a trahi son ami de dix ans !
Karim et Manu qui avaient écumé ensemble la Haute Finance, siégeaient à la commission Attali fondée par Sarko en 2007, où ils ont rédigé à quatre mains un mémorandum pour une nouvelle politique économique de la France. Plus de 300 propositions audacieuses pour faire raquer la populace et enrichir un peu plus les très riches… Plus tard, tandis que Flanby, inconscient, se livrait aux délices du scooter furtif, Manu qui n’était encore que le second de Karim, signait la préface de son bouquin L’État en mode start up .
Tout va changer en 2015 lors d’une rencontre historique avec Soros. Bien qu’il le déplore, il sait que les Français ne sont pas encore mûrs pour un président arabe. Tandis que Macron, Trognon, tête-de-con, ça sonne bon le terroir français et la province. Manu est donc adoubé par le vieillard toxique, faiseur de rois. Tant pis pour les errances de sa vie privée. Les médias aux ordres construiront un narratif acceptable pour les blaireaux, les coincés et les pipelettes.
L’ami trahi accepte de céder la première place, espérant un renvoi d’ascenseur pour sa loyauté. Karim se voyait Premier ministre. Il sera directeur général de McKinsey France. C’est plus juteux. L’entreprise ne paiera pas un sou d’impôt jusqu’en 2021, d’après l’enquête du Sénat. De quoi attirer l’attention du fisc puis du PNF sur sa personne. Même s’il a démissionné de ses fonctions en septembre 2022, il reste dans la ligne de mire. D’autant que le rapport du Sénat révèle un doublement des dépenses pour les cabinets de consultants sous le premier quinquennat de Macronescu. Et il ne s’agit pas d’un pic de dépenses lié au Covid, mais d’une tendance exponentielle lourde…
En 2021, l’État français a dépensé plus d’un milliard d’euros en frais de consulting. Beaucoup de blabla, des groupes de réflexion stériles, des missions à l’utilité douteuse, des rapports compilant des évidences, des projets fumeux, mais rien de concret. Si ce n’est le pognon que McKinsey empoche. L’administration sait faire tout cela pour beaucoup moins cher !
Officiellement, les activités françaises de McKinsey sont gérées par une société domiciliée dans l’État américain du Delaware. Une coquille vide dans un petit paradis fiscal, qui ne taxe pas les bénéfices faits hors USA. Quant aux revenus imposables en France (on ne peut tout dissimuler) ils sont compensés par des frais facturés par la société du Delaware au bureau parisien. Ainsi les bénéfices déclarés en France ont fondu, et les impôts avec.
https://www.youtube.com/watch?v=y2PMz2oDt7U
Dans les gangs, il y a parfois un repenti qui se met à table
Les flics ne sont géniaux que dans les polars. Dans la réalité, les indics, les délateurs et les vengeurs font le boulot à leur place. Une ancienne cadre, qui ne restera peut-être pas longtemps anonyme, écrit qu’on a escamoté des prestations qui auraient dû être facturées et déclarées dans les comptes du candidat Macron.
Avant l’été 2016, une douzaine de consultants de McKinsey viennent prêter main-forte à la campagne du paltoquet. Officiellement, ce sont tous des bénévoles qui donnent un coup de main sur leur temps de loisirs. Même si d’anciens conseillers évincés de LREM les trouvent bien intrusifs et directifs. Et témoignent qu’ils étaient présents et actifs tous les jours… Au moins, si on leur reproche des prestations non facturées et payées de façon inavouable, on ne pourra pas les accuser de travail fictif. Ils bossaient comme des bêtes.
Chez McKinsey, un directeur senior facture sa journée chez un client de 8 000 à 12 000 euros, et un directeur associé de 4 000 à 6 000 euros. Un vulgaire consultant junior doit se contenter d’une aumône de 2 500 euros par jour. Ce sont les tarifs officiels de la boîte.
Plein d’arrogance et de suffisance, un de ces loustics lâche avec emphase : « Nous sommes venus apporter un peu de notre intelligence à Macron. » Pas très sympa pour le paltoquet qui peut les indemniser grâce aux fonds abondés par ses partisans. Ce n’est pas illégal dans certaines limites. Sauf s’il s’agit de dons d’entreprises et de frais de campagne non déclarés.
Gratos ? Vraiment gratos ?
Le volume de travail accompli par les consultants du cabinet américain est considérable. Pour en avoir une idée, on peut se référer aux « Macron Leaks », ces milliers de mails internes de l’équipe d’ En Marche, piratés et mis en ligne le 5 mai 2017, à deux jours du second tour de la présidentielle, par des hackers non identifiés. En faisant une recherche par mots clés, de nombreux documents font apparaître en priorité, et presque exclusivement pour les rapports stratégiques, les noms des consultants de McKinsey.
Karim Tadjeddine échange régulièrement avec Macron et son équipe de campagne via son adresse mail McKinsey. « Une erreur », dira-t-il lors de son audition devant la Commission d’enquête du Sénat le 18 janvier 2022. Comme s’il s’agissait d’une simple manque de discrétion. Pour une activité normale.
À l’automne 2016, le directeur associé de McKinsey avait dirigé le site ASDT «Au service de tous », un enfumage macronesque se présentant comme une plateforme de « participation citoyenne » dont le futur dictateur se disait friand. Karim était webmaster et chef de projet. Deux autres consultants l’accompagnaient dans sa tâche. Que des bénévoles, on vous dit !
« Un chef de projet et deux consultants, c’est la configuration type d’une équipe McKinsey chez un client », commente une ancienne consultante renégate. « À cette époque, Karim Tadjeddine était directeur associé senior. À ce titre, il détenait des actions du cabinet et en était un des dirigeants. Chez McKinsey, ce sont les seniors partners qui prennent les décisions concernant l’entreprise. » Autrement dit, sa présence dans la campagne engageait la totalité d’un cabinet qui n’a pas la réputation d’être un club de philanthropes.
L’élection de 2017 comme celle de 2022 auraient été viciées par des dépassements abusifs, et masqués, des frais de campagne
Avant de commettre ses nombreuses forfaitures, massacres des Gilets Jaunes, incarcérations arbitraires et séquestrations abusives, atteintes aux libertés fondamentales, assassinats au Rivotril et thérapies expérimentales contraintes, Macronescu aurait commencé par être un vil usurpateur. Élu à la place d’un autre, en dissimulant ses frais réels de campagne.
Combien de salariés de McKinsey travaillaient pour son compte ? Qui peut croire qu’ils étaient tous désintéressés ? Ces questions sont au cœur de l’information judiciaire ouverte en octobre 2022 par le Parquet national financier pour « tenue non-conforme des comptes de campagne et minoration d’éléments comptables » concernant les campagnes présidentielles de 2017 et 2022. Si c’est prouvé, il y aurait matière à faire annuler ces deux élections !
Mieux vaut tard que jamais, mais quand même…
Le PNF aurait pu se réveiller avant l’élection de 2022. On se demande pourquoi il est resté si longtemps inerte. Jusqu’à ce que le Sénat intervienne… En toute hypothèse, même si Macronescu est condamné comme fraudeur, ses avocats joueront les délais de procédure jusqu’en 2027. Et après, il pourra toujours se réfugier dans le paradis fiscal où il a planqué son magot.
Une autre information judiciaire a été ouverte pour « favoritisme et recel de favoritisme » pour déterminer si McKinsey n’a pas obtenu, en paiement de ses prestations, des contrats publics avantageux de façon illégale, une fois le paltoquet à l’Élysée. De nombreux indices alimentent la suspicion.
Le domicile de Karim Tadjeddine a été perquisitionné fin janvier 2023 par les enquêteurs. Le siège de McKinsey sur les Champs-Élysées l’avait été en décembre 2022, comme celui du parti Renaissance (ex-LREM) et de l’association de financement de Renaissance. Selon des informations que les médias ont reçu ordre de ne pas divulguer, de nouvelles perquisitions ont eu lieu le 22 mars 2023 au domicile du dirigeant de McKinsey et chez le principal collaborateur du président de la Ripouxblique, Alexis Kohler, déjà impliqué dans plusieurs affaires de prises illégales d’intérêts.
Des pans entiers de l’État français sont accaparés par Mc Kinsey
McKinsey a littéralement géré la pandémie médiatique, indiquant à Macronescu ce qu’il devait dire et faire, selon un timing établi par les consultants. Rien que pour les à-côtés de cette crise sanitaire artificielle, les contrats ont dépassé les 12 millions d’euros. Ce cabinet de conseil privé a dirigé la propagande de toute la pseudo vaccination en France, sacrifiant des naïfs qui écoutent trop la télé, pour optimiser les bénéfices de leurs partenaires de Big Pharma.
On retrouve encore ce cabinet de conseil dans les secteurs de l’Économie, la Défense, la Santé, l’Éducation… Un marché qui dépasse les 18 millions d’euros a notamment été passé avec Bercy en 2021 pour décider des coupes budgétaires dans les services publics, au détriment des Français… Avec ce même Bercy qui ne s’était pas rendu compte que McKinsey ne payait pas d’impôts.
Pour pousser aux mesures de rétorsion contre la Russie, et à l’envoi d’armes au Zygomyr, les Américains de McKinsey ne chôment pas non plus. Idem avec la démolition du système de retraites par répartition, destiné à passer dans l’escarcelle des fonds de pension US, aux capitalisations parfois douteuses.
C’est toujours McKinsey qui pilote ces opérations et décide de ce que Macronescu et ses loufiats doivent dire et faire, appuyés par des journaleux serviles chargés d’entretenir une illusion d’unanimité.
Christian Navis
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McKinsey donne ses ordres à Macron qu'il a fait élire en 2017
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