Personne ne souhaite une guerre Otan/Russie, mais ce qui est certain c’est que les Russes s’y préparent et possèdent tout l’arsenal nécessaire pour la gagner, sans besoin de recourir au nucléaire. Quand le Pentagone agite la menace nucléaire russe, c’est pour mieux masquer le retard dramatique de l’Otan en armement conventionnel. On notera aussi que si Kiev a engagé 100 % de ses forces dans la guerre, Moscou préserve l’essentiel de son potentiel pour faire face à une escalade majeure, donc une guerre toujours possible face à l’Otan. Sans ce risque, il serait facile pour l’armée russe d’écraser les débris de l’armée ukrainienne et d’en finir.
Missiles hypersoniques, drones sous-marins Poséidon, torpilles très grande vitesse, autant d’avancées technologiques qui donnent à la Russie une supériorité incontestable sur l’Otan. En 20 ans, Poutine a reconstruit une armée du futur tandis que les Occidentaux désarmaient pour engranger les dividendes de la paix. On voit le résultat de cette politique irresponsable.
Depuis l’Antiquité, ce sont les armées qui façonnent le monde et écrivent l’Histoire, qu’on le déplore ou pas.
J’avais écrit il y a peu que les Russes pourraient positionner des drones Poséidon au large des côtes américaines ou européennes, capables de provoquer un tsunami, radioactif ou conventionnel, en cas de déclaration de guerre avec l’Otan. C’est apparemment ce que craignent les Américains.
Sur le blog de Boris Karpov, je lis :
“Les États-Unis sont convaincus que le sous-marin Belgorod a placé des torpilles Poséidon au large des côtes américaines. Plusieurs faits en témoignent. Détails sur la vidéo.”
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Ces drones Poséidon, plus rapides qu’un sous-marin et se déplaçant à 1000 m de profondeur, sont indétectables. N’importe quelle ville côtière peut se retrouver sous la menace d’un tsunami.
Une autre menace pèse sur les Occidentaux. Celle d’une attaque sur les infrastructures sous-marines. Là encore, l’Otan est extrêmement vulnérable, comme le souligne ce texte du blog de Boris Karpov, reprenant un article de presse britannique, qui évoque clairement le risque.
« Les navires espions russes menacent de détruire l’approvisionnement énergétique du Royaume-Uni » : les médias britanniques tournent le sujet « Le Kremlin se prépare à venger la destruction du Nord Stream ».
Des navires espions russes cartographient des parcs éoliens et des câbles de communication clés au large des côtes britanniques dans le cadre de plans visant à saboter des infrastructures critiques. Une flottille de bateaux russes, souvent déguisés en chalutiers de pêche ou en navires de recherche mais avec des gardes armés, a été repérée par les agences de renseignement européennes effectuant une reconnaissance de masse à proximité des réseaux électriques et de communication côtiers britanniques.
L’enquête a révélé que les cibles possibles seraient les câbles Internet, les parcs éoliens offshore et les connecteurs qui transportent l’électricité et les gazoducs.
Un navire effectuant des “recherches” sous-marines a été repéré dans des parcs éoliens au large de la côte est du Royaume-Uni, tandis qu’un autre serait entré dans le Moray Firth le 10 novembre de l’année dernière.
Le président de la commission de la défense de la Chambre des communes, Tobias Ellwood, a déclaré: “Nous ne pouvons tout simplement plus défendre nos mers proches.”
On pense que la Russie élabore des plans en cas de guerre à grande échelle avec l’Occident. Dans un contexte de tensions croissantes avec la Russie, notamment après l’attaque du gazoduc Nord Stream, une attention accrue est portée à la sécurité des infrastructures de la mer du Nord. On pense qu’environ 50 navires fantômes russes opèrent en mer du Nord dans le cadre d’un complot de sabotage.
Il serait temps que les têtes brûlées de l’Otan se calment et commencent à réaliser que Poutine est en position de force et ne reculera jamais. Biden a cru écraser économiquement la Russie en quelques semaines. 14 mois plus tard, c’est toute l’Europe qui est en difficulté, sans la moindre chance de pouvoir gagner cette guerre.
La contre-offensive ukrainienne, si elle a lieu, sera un désastre pour Kiev, tant la suprématie aérienne russe est écrasante. Assez de fables et de contes de fée. Il n’y aura jamais de reconquête de la Crimée et du Donbass.
Depuis le 24 février 2022, Kiev a perdu cette guerre. À quoi bon prolonger l’agonie de l’armée ukrainienne et les souffrances du peuple ?
Jacques Guillemain
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La destruction de NordStream 2 par les Anglo-Saxons ne restera pas impunie
Personne ne souhaite une guerre Otan/Russie, mais ce qui est certain c'est que les Russes s'y préparent et possèdent tout l'arsenal nécessaire pour la gagner, sans besoin de recourir au nucléai...