Ivre de son aura, le psychopathe ne se contrôle plus. Le maître de l’Univers, c’est lui ! L’Otan, c’est lui. Refusant la défaite, il se rêve en membre de l’Alliance justifiant le recours à l’article 5.
Voilà maintenant un an que le joueur de guitare à poil sévissant à Kiev est devenu l’idole des médias, vénéré par l’ensemble du monde occidental, depuis Washington jusqu’à Bruxelles en passant par le Vatican et l’inénarrable BHL.
L’ascension planétaire de Zelensky, devenu le Churchill ukrainien par le jeu d’une hystérie collective absolument démentielle, restera dans les annales de l’histoire comme la plus vaste arnaque intellectuelle du siècle. C’est dire le degré de civilisation inégalé que l’Occident a atteint ces dernières décennies. C’est géant.
L’Ukraine, pays jugé le plus corrompu de la planète avant la guerre, est devenu comme par magie la référence absolue de nos valeurs occidentales. Ce régime mafieux, mis en place par un coup d’État de la CIA en 2014, est paraît-il le modèle démocratique qu’il faut défendre à n’importe quel prix.
Le monde joue avec le feu nucléaire pour un pays qui pèse 0,2 % du PIB mondial et qui affiche ouvertement sa nostalgie du IIIe Reich, avec certaines de ses unités aux relents SS. Elles sont belles les valeurs occidentales teintées de nazisme !
Moyennant quoi, Zelensky sait qu’il peut tout exiger de cet Occident sans honneur et tétanisé par la peur d’une défaite ukrainienne qui consacrerait une fois de plus la faillite du monde occidental et le naufrage de l’Otan.
À l’approche d’une confrontation avec la Chine qui entend récupérer sa 23e province en arrimant Taïwan au continent, voilà une éventualité qui empêche le Pentagone de dormir. Et c’est bien ce qui se profile, car Pékin ne cédera jamais Taïwan.
Après les missiles, les canons, les chars, viendront les avions et les missiles pouvant frapper la Crimée. Il est donc temps pour Zelensky d’exiger l’envoi de troupes au sol au nom des valeurs démocratiques et de l’avenir de l’Otan.
La moitié de l’armement livré par l’Occident se retrouve en vente sur le darknet, les milliards donnés à Kiev se retrouvent en partie dans les paradis fiscaux, mais en sauvant l’Ukraine, c’est la liberté, la démocratie et nos valeurs humanistes que nous défendons.
Tel est le postulat incontournable auquel plus aucune élite occidentale n’ose s’opposer, par peur d’être clouée au pilori de la pensée unique et d’être bannie de l’establishment.
C’est ainsi qu’au cours d’une conférence de presse le 24 février 2023, Zelensky a carrément répondu à un journaliste que les États-Unis devront envoyer leurs enfants mourir pour l’Ukraine si la Russie l’emporte.
Il est clair que notre psychopathe n’entend pas sombrer tout seul et fera tout pour déclencher la troisième guerre mondiale. Il est vrai qu’après avoir saigné son peuple et détruit son pays pour avoir refusé d’appliquer les accords de Minsk, il lui sera impossible de sortir par le haut de cette tragédie. C’est donc la fuite en avant.
Voici exactement ce qu’il a dit, en réponse aux citoyens américains, dont l’adhésion à la cause ukrainienne et aux aides de l’Otan s’émousse de jour en jour.
https://www.snopes.com/fact-check/zelenskyy-us-sons-daughters-war-ukraine/
“S’ils ne changent pas d’avis, s’ils ne nous comprennent pas, s’ils ne soutiennent pas l’Ukraine, ils perdront l’OTAN, ils perdront le poids des États-Unis, ils perdront le soutien du pays avec 40 millions d’habitants, avec des millions d’enfants. Les enfants américains sont-ils différents des nôtres ? Les Américains n’apprécient-ils pas les mêmes choses que nous ? Je ne pense pas que nous soyons si différents. Je suis en fait très heureux que nous ayons un soutien bipartisan, mais nous continuons d’entendre ces messages de temps en temps et ils sont dangereux”
“Qui veut la Troisième Guerre mondiale ? Est-ce que quelqu’un risquerait, est-ce que quelqu’un serait prêt à accepter ce risque ? Les États-Unis n’abandonneront jamais les États membres de l’OTAN. S’il arrive que l’Ukraine – en raison de diverses opinions et de l’affaiblissement et de l’épuisement de l’aide – perde, alors la Russie entrera dans les États baltes, les États membres de l’OTAN, puis les États-Unis devront envoyer leurs fils et leurs filles, exactement de la même manière que nous envoyons nos fils et filles à la guerre, et ils devront se battre parce que c’est de l’OTAN dont nous parlons et ils vont mourir. À Dieu ne plaise, parce que c’est une chose horrible. Je souhaite la paix et le soutien ukrainien aux États-Unis.”
On le voit, Zelensky sent que le sol commence à se dérober sous lui et que son étoile commence à pâlir, après l’ivresse de 2022. Ses exigences en armements et en sanctions antirusses commencent à lasser. Son arrogance encore plus.
Surtout que son armée recule partout. Les chiffres des pertes sont effroyables et dépassent les 270 000 morts, au rythme de plusieurs compagnies perdues chaque jour. Les livraisons d’armes et les sanctions n’ont servi à rien, à part allonger la liste des morts inutiles et renforcer l’économie russe qui diversifie ses débouchés.
Plus l’Otan se saigne financièrement et vide ses entrepôts, plus l’armée russe détruit les matériels livrés et décime les rangs ennemis. À Bakhmut, c’est une boucherie, mais Zelensky s’acharne. Il espère une victoire pour encourager les aides. Mais quand on perd plusieurs bataillons par semaine, les perspectives de victoire s’amenuisent.
Les blessés n’étant pas soignés à temps faute de moyens suffisants sur le front, ils meurent dans des proportions anormales, faisant que le chiffre des morts est supérieur à celui des blessés.
On donne 270 000 tués pour 160 000 blessés, soit un ratio totalement différent de la norme, qui est de 1 tué pour 2 ou 3 blessés. Mais c’est la fuite en avant.
Le régime néo-nazi forme les jeunesses ukrainiennes élevées dans la haine des Russes.
https://reseauinternational.net/hitlerjugend-des-adolescents-neonazis-arrivent-sur-la-ligne-de-front-en-ukraine/
La logique voudrait que Poutine profite de cet affaiblissement de l’Otan et de l’armée ukrainienne pour lancer son offensive décisive, qui ouvrira la porte aux négociations. Mais rien ne filtre.
Quand ? Jusqu’où ? Avec quels objectifs territoriaux définitifs ? En prenant Odessa jusqu’à la Transnistrie ? Mystère. À mon humble avis, le contrôle total de la mer Noire est vital pour les Russes, quitte à laisser un corridor d’accès à la mer pour les exportations ukrainiennes.
Quant à la Chine, bien malin celui qui sait ce qu’elle mijote. Va-t-elle faire le grand saut et aider Moscou ? Va-t-elle lancer son offensive sur Taïwan pour soulager la Russie en ouvrant un deuxième front face aux États-Unis ?
Ce qui est certain, c’est que l’Europe n’avait rien à faire dans cette galère et que cette guerre ne sert que les intérêts des Américains, qui entendent encore régner sans partage sur le monde.
Mais rien n’empêchera la marche en avant du monde multipolaire. Comme le dit Sergueï Lavrov, ce sont plus de 20 pays qui veulent rejoindre les BRICS ou l’OCS, pour s’affranchir enfin de la domination occidentale et du roi dollar.
https://reseauinternational.net/deux-douzaines-de-pays-souhaitent-rejoindre-les-brics-ou-locs-selon-serguei-lavrov/
Jacques Guillemain
Zelensky aux Américains : vos fils et vos filles iront mourir pour l'Ukraine
Ivre de son aura, le psychopathe ne se contrôle plus. Le maître de l'Univers, c'est lui ! L'Otan, c'est lui. Refusant la défaite, il se rêve en membre de l'Alliance justifiant le recours à l'a...