Le Blog de Lazare

Le monde est devenu un grand hôpital psychiatrique, où les fous se promènent en liberté. Chaque pays a élu son chef : le roi des fous. Et pour éviter que les rois ne s’ennuient, on leur donne des jouets… « T’as vu mon sous-marin ? » « Et toi, t’as vu mon canon comme y tire bien ? ». Tous les soirs ils jouent très tard… ils font la « bombe ». Ils poussent leurs petits soldats qui tombent sous les billes. Mais ce n’est pas grave. Quand, il n’y en a plus… on les remplace !

En 1981, l’humoriste Roland Magdane écrivait ce texte surprenant, qui n’avait rien d’un sketch, dans lequel le rire s’effaçait devant la poésie, l’émotion et la réflexion. Ces quelques lignes précitées d’un artiste qui nous avait plus habitué à un registre humoristique illustrent parfaitement, avec quelque 40 ans d’avance, la situation que nous vivons actuellement. Un message tellement vrai, qu’il résonne toujours et reste plus que jamais d’actualité, et qu’aujourd’hui plus qu’hier l’urgence nécessaire est d’en prendre conscience.

Surtout lorsque Zelensky, Macron et Scholtz, trois agents du Nouvel Ordre Mondial, continuent de souffler sur les braises de la guerre, réduisant les Ukrainiens en chair à canon, sans le moindre remord ni scrupule. Tel le triumvirat de la mort.
La psychopathie dans toute sa splendeur !

De passage à Paris avant le sommet de l’UE à Bruxelles, le chef d’État ukrainien a atterri le 8 février à l’aéroport d’Orly près de Paris avant de dîner avec Emmanuel Macron et le chancelier allemand. La triade de l’horreur au grand complet ! Zelinsky qui a fini par croire à son rôle de chef d’État ukrainien – tout comme Johnny Weissmuller avait fini à la fin de sa vie par se prendre pour Tarzan – a de nouveau appelé ses alliés à livrer des armes de longue portée et des avions.
« Plus tôt l’Ukraine obtient de l’armement lourd de longue portée, plus tôt nos pilotes obtiennent des avions, plus vite se terminera cette agression russe et nous pourrons revenir à la paix en Europe », a-t-il déclaré.

La « paix en Europe » !!! Depuis quand l’Europe est-elle en guerre ? Depuis quand la Russie a-t-elle déclaré la guerre à l’Europe ? Depuis quand l’Ukraine appartient-elle à l’Europe ? Je mets au défi quiconque de m’en donner la date. Il est temps de l’envoyer en HP le clown de Kiev. L’Europe n’est pas et n’a jamais été en guerre. De même que « l’agresseur » n’a jamais été la Russie qui n’a fait que voler au secours des populations du Donbass.

Rappelons pour mémoire que les bombardements qui continuaient à tuer des personnes âgées, des femmes et des enfants dans le Donbass, se sont poursuivis pendant 8 ans par le simple fait de Kiev, sous l’égide de Porochenko puis de Zelinsky. Déjà, en novembre 2014, le président ukrainien Petr Porochenko publiait un décret arrêtant le paiement des pensions de retraite et des salaires dans les républiques et retirant tous les organismes nationaux ukrainiens de leurs territoires. Comble de cruauté, il a été organisé un blocage du transport. C’est l’assistance humanitaire russe seule qui a permis d’éviter la famine dans le Donbass.

Et l’on ose aujourd’hui prétendre que la Russie est l’agresseur !?! Que faire dans ce cas du principe de légitime défense ? Vladimir Poutine aurait-il dû regarder mourir à petit feu ou sous les bombes ukrainiennes les russophones du Donbass sans réagir ? N’aurait-on pas pu l’accuser alors de « non-assistance à personnes en danger » ?

Les civils de la RPD et de la RPL plaçaient de grands espoirs dans les Accords de Minsk II. Or, Angela Merkel tout comme François Hollande ont fini par avouer que ces accords qui n’étaient qu’une supercherie, ne visaient qu’à permettre à l’Ukraine de s’armer pour attaquer la Russie. Alors, je vous le demande, QUI est l’agresseur ? Sinon l’Ukraine !

« Nous nous sommes engagés aux côtés de l’Ukraine, a déclaré Scholtz […] et nous avons également soutenu l’Ukraine par le biais d’aide financière, d’aide humanitaire et de l’armement, de l’artillerie lourde, de la défense antiaérienne et, plus récemment, de la livraison de chars de combat, et nous continuerons à le faire aussi longtemps que nécessaire. »

Lorsque l’on connaît le lourd passé nazi de l’Allemagne, et les liens qui unissait le « Reich » à la soldatesque ukrainienne, voilà une déclaration qui ne surprend personne.

Non content de nous « faire les poches » pour s’enrichir, Zelinsky ose devant le Parlement européen arguer que la défense du territoire ukrainien contre « l’invasion russe » était aussi la défense de l’Europe : « Nous nous défendons contre la force la plus antieuropéenne du monde moderne », a-t-il lancé. « Nous nous défendons, nous vous défendons », a-t-il ajouté, devant le spectacle affligeant des applaudissements nourris des eurodéputés.

Cette cour de récréation géante qu’est devenu le Parlement européen montre uniquement des euro-députés centrés sur leurs petits egos et leurs intérêts financiers personnels plutôt que sur la réalité.

Combien d’entre eux se sont seulement posés la question essentielle « où va l’argent » ? Certainement aucun ! Puisque cet argent que l’UE distribue avec largesse n’est de fait que le nôtre. Or, dépenser l’argent des autres ne coûte rien.

Jamais content de surcroît le nain de Kiev… « Nous avons besoin d’artillerie, de munitions, de chars modernes, de missiles à longue portée, d’avions de chasse modernes (…). Merci d’en faire davantage. Nous devons aller plus vite que notre agresseur ». N’oubliant pas au passage d’inviter à durcir les sanctions économiques contre Moscou. « Désormais, les États doivent envisager, rapidement, comme prochaine étape, de fournir les systèmes à longue portée et les jets dont vous avez besoin pour protéger la liberté que trop de gens prenaient pour acquise ».

La liberté de qui et face à quoi ? Ce n’est pas Moscou qui menace nos libertés mais nos propres gouvernements qui n’ont de cesse de les réduire sous le prétexte de « sécurité ». Cette même sécurité qu’ils doivent aux Français de souche et qu’ils s’arrangent pour faire disparaître au profit d’exogènes violents et barbares.

Notre liberté n’est pas et n’a jamais été remise en cause par la Russie. J’en veux pour preuve les dires de Igor Valierevitch Skurlatov responsable du mouvement politique russe « Troisième Force » qui déclarait dans une récente interview réalisée par Boris Karpov sur son blog : « Les actions du gouvernement français sont hostiles à la Russie, par conséquent les volontaires français qui veulent lutter contre la junte ukro-fasciste ne sont pas acceptés, sur ordre du Kremlin, dans les forces armées Russes ni chez Wagner. Mais on ne peut pas associer les Français qu’on aime à leur gouvernement, comme on ne peut pas associer, par exemple, la Russie au groupe de Vladimir Poutine. C’est une erreur. Néanmoins, officiellement, nous devons rompre les relations diplomatiques avec la France et les autres pays agresseurs qui fournissent des armes à la junte néonazie et prendre un certain nombre de mesures non publiques. Malheureusement, la France, comme toute l’Europe, est en train de mourir sous l’invasion des migrants et l’imposition d’une culture étrangère de globalisme mondial avec des normes sataniques de communauté humaine. Nous parlons d’encourager les personnes LGBT, la justice juvénile et d’autres diableries. »
https://boriskarpov.tvs24.ru/2023/02/09/interview-diigor-skurlatov-rod-troisieme-force/

À la question « En tant que citoyen Russe, votre opinion de la France a-t-elle changé depuis le début du SVO ? Comment considériez-vous la France avant, et comment la considérez-vous maintenant ? » La réponse de Igor Valierevitch est emprunte d’humanité et de bon sens. Une humanité que l’on aimerait retrouver au cœur même de l’UE, mais ça…

« Cela nous fait mal de voir périr la vieille et « bonne » France et nous espérons aider les Français à se débarrasser des mauvais esprits qui ont rempli leur pays physiquement et spirituellement. Les migrants doivent être renvoyés chez eux, les libéraux doivent être arrêtés pour trahison et les projets à vocation nationale doivent être soutenus. C’est la stratégie de ROD TS en Europe. »

Lorsque Boris Karpov a évoqué la déclaration de Piotr Tolstoï disant que la France est aujourd’hui un ennemi de la Russie, Igor Valierevitch n’a pas hésité : « Piotr a parlé avec émotion, se référant au gouvernement actuel de la France ».
Ajoutant même « Dans tous les cas, il faut comprendre que les Français seront toujours plus proches de nous que n’importe quel autre pays d’Afrique ou d’Asie par exemple. Car nous sommes tous les descendants de Japhet, nous devons nous en souvenir. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Japhet

Ce n’est pas Moscou qui menace nos libertés. Les Russes ne représentent aucune menace ni pour la France ni pour les Français. Ça suffit les mensonges d’État !

Quand arrêterons-nous enfin l’escalade sans fin. Le nouveau concours des Miss n’est plus celui de Miss France mais celui des « Miss eurodéputés » de l’innommable bêtise. Ovationner en la personne de Zelensky un homme qui ment comme il respire, qui organise de véritables rafles pour mobiliser des hommes afin de les envoyer à une mort inexorable, qui fait bombarder des hôpitaux, il y a en effet de quoi être fier et applaudir.

Le soir du 8 février, Emmanuel Macron affirmait encore sa « détermination » à accompagner Kiev « vers la victoire », ainsi que sa volonté de poursuivre « l’effort » de livraison d’armes aux autorités ukrainiennes.

Devant tant d’ignominie, j’ai honte d’être française ! Je comprends d’autant mieux Boris Karpov lorsqu’il écrit : « Amis français cessez de rêver. La France est bien un ennemi de la Russie ».

Comment les Russes pourraient-ils en effet nous considérer comme des « amis » après qu’un sénateur, Claude Malhuret pour ne pas le citer, ait proposé une résolution, adoptée mardi dernier par le Sénat à 324 voix contre 16 (seul le groupe CRCE à majorité communiste a voté contre), réaffirmant son soutien à l’Ukraine et appelant le gouvernement à renforcer l’aide fournie, « en particulier les livraisons d’armes ». Un texte présenté moins d’une semaine après un discours prononcé dans l’hémicycle du Palais du Luxembourg par le président du Parlement de l’Ukraine Rouslan Stefantchouk. Une résolution basée sur un tissu de mensonges et d’inversion de la vérité telles que « les attaques et les atrocités perpétrées délibérément par la Russie contre la population civile ukrainienne ». Claude Malhuret aurait mieux fait de se rendre sur place dans le Donbass et d’interroger les civils présents. Mais pour ça, évidemment, encore faut-il avoir le courage d’affronter la réalité, ce qui ne semble pas être la qualité première du bonhomme. Et après cette trahison supplémentaire Macron va sans nul doute réaffirmer que « la France n’est pas en guerre contre la Russie », mais de qui ce pantin se moque-t-il ?

http://www.senat.fr/les_actus_en_detail/article/soutien-du-senat-a-lukraine.html

Combien de temps la Russie va-t-elle encore juger bon de patienter ? Moscou n’a cessé de mettre l’UE en garde contre l’escalade que pourrait générer les livraisons d’armes lourdes. Le 1er février encore, la présidence russe avait affirmé qu’une livraison de missiles aux autorités ukrainiennes mènerait à « un attisement des tensions, une hausse du niveau d’escalade ». « Nous le voyons, cela impliquerait pour nous des efforts supplémentaires, mais ça ne changera pas le cours des événements, l’opération militaire spéciale continuera », avait déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.

Que croient donc nos trois « rois des fous » ? Qu’ils vont effrayer les Russes ? C’est bien mal les connaître. Plus ils se sentiront attaqués et plus leur détermination se renforcera, car ce qui caractérise le mieux ce grand peuple c’est indéniablement le courage !

Le 8 février dernier, l’ambassade de Russie au Royaume-Uni a averti une nouvelle fois que des livraisons d’avions à Kiev ne resteraient pas sans « réponse » : « Dans un tel scénario, vous aurez sur la conscience la moisson sanglante du prochain cycle d’escalade, ainsi que les conséquences militaires et politiques pour le continent européen et le monde entier. »

Certes l’UE en toutou obéissant de Washington va continuer à mettre de l’huile sur le feu. Certes ils vont finir par l’avoir leur guerre mondiale, mais de là à avoir notre peau c’est une tout autre histoire. Mais si nous voulons survivre, soyons-en bien certains, il va falloir agir…

L’ennemi, contrairement à la propagande d’État, ce n’est ni la Russie ni les Russes. L’ennemi c’est l’UE et les trois « rois des fous ». Et pour survivre nous allons devoir mettre les rois en « échec ». En « échec », pour mieux les sortir définitivement de l’échiquier.

Valérie Bérenger