Le Blog de Lazare

L’OTAN et Zelensky font obstruction à la moindre information sur le nombre de morts des soldats ukrainiens depuis 12 mois. Le silence vaut déjà signal que le chiffre est sans doute inquiétant. Peut-être même est-il si terrifiant à cette heure, qu’il faut à tout prix le taire. En effet, l’opinion internationale pourrait tout à coup se retourner avec effroi.

Alors, qu’en est-il vraiment du nombre de morts dans l’armée ukrainienne ? Je voudrais ici soumettre à la sagacité de ceux qui savent compter un raisonnement qui à de quoi nous inquiéter. En lisant attentivement toute la presse depuis des mois, il semble se dégager plusieurs avis unanimes. 

Premièrement, les Ukrainiens tirent de 8 à 10 fois moins d’obus que les russes.

Deuxièmement, les Ukrainiens tirent quelques milliers d’obus par jour, de 2.500 à 5.000 selon les sources.

Troisièmement, les Russes en tirant de huit à dix fois plus, on parle de 20.000 à 50.000 obus par jour.

Quatrièmement, durant ces derniers mois, les chiffres de 40 à 50.000 circulent dans la presse.

Cinquièmement, la guerre a un an, soit 365 jours de combat.

J’en tire pour ma part un premier calcul, en restant modeste sur le rythme de l’artillerie russe, qui a varié selon les périodes en intensité. Admettons que les Russes aient tiré en moyenne 35.000 obus par jours pendant un an, cela représente la bagatelle de près de 13 millions d’obus.

Reste un dernier calcul où j’aimerais entendre des experts militaires compléter mon propos. Je pars avec beaucoup de modestie sur l’hypothèse que les Russes sont très maladroits et que, sur 100 obus tirés, un seul tuera une seule personne, soit un ratio de 1 mort par centaine d’obus. Cela me semble bien faible, mais prenons cette hypothèse pour commencer.

Avec 13 millions d’obus tirés en 1 an, et avec ce ratio très faible,  ce sont 130.000 morts, uniquement consécutifs à l’activité d’artillerie, sans compter les morts par bombardements aériens ou par l’activité d’infanterie. Si nous admettons que ce n’est pas 1/100 obus, mais simplement 2 nous obtenons le chiffre vertigineux de 260.000 morts au combat. Et si nous imaginons qu’après un an de guerre les bombardements et les combats d’infanterie ont aussi tué, il me semble que nous arrivons très très vite à un estimation de  350.000 à 400.000 morts. Nous nous rapprochons des 550.000 de la France durant toute la Seconde Guerre mondiale, soit 5 ans de guerre, dans un pays de 40 millions d’habitants, voire 35 millions du fait de l’exode massif des civils. 

On comprendra pourquoi l’OTAN et Zelensky tiennent au secret toute information à ce sujet. A l’heure où nous parlons de populicide ou de génocide des Vendéens, j’ai l’impression que cette guerre saigne et détruit toute la jeunesse ukrainienne. Car à ces centaines de milliers de morts, combien de blessés et invalides de guerre faut-il ajouter ? Morts et blessés avec un ratio de 1/1, c’est entre 600 et 800.000 personnes d’une jeunesse fracassée par la guerre voulue par les Occidentaux. J’imagine que les Ukrainiens vont nous adorer dans quelques années …

La question devient assez simple. Pour quoi faire ? Personne ne peut souhaiter la mort d’autres jeunes en Ukraine. Mais pour que cette guerre cesse, nous avons besoin d’informer les populations en Europe sur ses dégâts humains. Nos députés, nos partis politiques doivent exiger d’avoir cette information capitale de l’état de guerre. Il y a, comme en Vendée, un air de génocide savamment orchestré contre toutes les populations slaves dont on organise avec machiavélisme cette boucherie entre soi. Et comme toujours, il faut le taire, le nier, en cacher aussi longtemps que possible les macabres conséquences.

Si l’ONU était l’institution de paix dans le monde, si Macron, qui offrit le traité de paix perpétuel de Kant au Pape François, était un instant loyal avec le sens de ce type de cadeau, les hommes d’État des pays civilisés exigeraient de Zelensky, de l’OTAN et d’une commission spéciale de l’ONU un état de guerre documenté, pas celui des quelques sordides crimes, mais bien celui de la guerre en arrêtant de faire diversion.

Si le chiffre est bien celui auquel nous parvenons assez logiquement, cette guerre doit cesser. La diplomatie doit agir, les hommes de paix doivent prendre le pouvoir. Sauf à vouloir autre chose. L’Europe apporte sous nos yeux à ses enfants, la misère, la haine et la mort. Nous devons renoncer à cette Europe apocalyptique et en appeler à un sursaut vital.

Pierre-Antoine Pontoizeau