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15 mars 2023 3 15 /03 /mars /2023 06:08
Merkel avoue… les accords de Minsk, c’était de la fumisterie
Le club des faux-culs !

La grosse truie allemande, ex-chancelière de l’Allemagne de 2005 à 2021, a fini par cracher le morceau dans une interview au journal Zeit le 7 décembre dernier… les accords de Minsk n’ont servi qu’à permettre à l’Ukraine de gagner du temps pour s’armer.

Concernant les accords de Minks qui ont été négociés sous l’égide de la France et de l’Allemagne qui en étaient garants, Angela Merkel a avoué… « J’ai considéré que la discussion de 2008 sur l’adhésion de l’Ukraine et de la Géorgie à l’OTAN était une erreur. Ces pays n’avaient pas les conditions nécessaires pour cela, et les conséquences d’une telle décision n’avaient pas été envisagées jusqu’au bout, tant en ce qui concerne les actions de la Russie contre la Géorgie et l’Ukraine que pour l’OTAN et ses règles d’assistance. Et les accords de Minsk de 2014 étaient une tentative de donner du temps à l’Ukraine. Nous savions tous qu’il s’agissait d’un conflit gelé, que le problème n’était pas résolu, mais c’est précisément ce qui a donné à l’Ukraine un temps précieux. »

Sans compter qu’à l’époque, l’Otan n’aurait jamais eu les ressources nécessaires pour soutenir l’Ukraine. Quand on constate déjà le mal qu’ils ont à contrer les forces russes, on ne peut que rire de ces matamores ridicules qui feraient mieux de remballer leurs armes et de s’occuper de leur propre population qui crève de froid et bientôt de faim du fait de leur inconséquence et de leur bêtise crasse.

Rappelons pour mémoire que les accords de Minsk se composent en fait de deux accords, le premier ayant été signé en 2014 dans l’optique de stopper la guerre menée par Kiev contre la région du Donbass, où combattaient les séparatistes russes face à l’armée ukrainienne. Alors qu’en 2015, les accords de Minsk II ont été signés avec l’objectif d’imposer un cessez-le-feu, retirer les armes lourdes du front et effectuer des échanges de prisonniers.

Les déclarations d’Angela Merkel ne font que confirmer celles de l’ancien Président ukrainien Petro Porochenko qui déjà affirmait en juin dernier, dans une interview à destination des médias occidentaux, qu’il n’avait jamais eu l’intention d’appliquer ni de respecter les accords de Minsk : « Nous avons obtenu ce que nous voulions. Nous ne croyions pas Poutine, tout comme nous ne le croyons pas maintenant. Notre tâche était, tout d’abord, d’écarter la menace, ou au moins de retarder la guerre. Nous nous sommes donnés huit ans pour rétablir la croissance économique et renforcer la puissance des forces armées. C’était la première tâche – et elle a été accomplie […]. Malgré le fait que la guerre ait duré huit ans – en ce qui concerne une opération militaire de grande envergure, je pense que les accords de Minsk ont rempli leur rôle. »

Dès le départ les dés étaient pipés !

Que ce soit du côté allemand ou français avec François Hollande et Emmanuel Macron, tous savaient pertinemment que non seulement l’Ukraine n’appliquerait pas les accords de Minsk, mais qu’en prime, cela laisserait juste le temps à l’Otan d’armer et de former les armées de Kiev pour se préparer à une résolution du conflit par la force.

Le plus grotesque et infamant de l’affaire ce fut le Foutriquet de l’Élysée qui, sachant pertinemment que l’Ukraine avait massé des troupes aux frontières du Donbass en vue d’attaquer, demandait à Vladimir Poutine, quatre jours avant le lancement de l’opération spéciale, de ne pas réagir aux provocations ukrainiennes et donc de laisser le Donbass se faire éradiquer par la force sans intervenir.

Macron a décidément la fâcheuse habitude de prendre ses homologues – et les Russes en particulier – pour des imbéciles. Mais il est vrai que l’on juge les autres en fonction de soi-même. A-t-il cru un seul instant que Poutine était dupe ?
https://www.letemps.ch/monde/emmanuel-macron-vladimir-poutine-quatre-jours-guerre-ne-sais-juriste-appris-droit

De qui Macron, Merkel et la clique de va-t-en guerre de l’OTAN se moquent-ils ? L’hypocrisie dont ont fait preuve les Occidentaux n’a pas de comparaison possible. Se rendent-ils compte au moins qu’ils ont participé à un véritable génocide ? Une catastrophe humanitaire, des meurtres sans fin qui ont fait plus de 13 000 victimes en 8 ans et qui actuellement a condamné à morts plus de 120 000 soldats ukrainiens. Et tout ça pour un seul objectif : renforcer le régime de Kiev avec des armes et le préparer politiquement au début des hostilités juste pour assurer l’hégémonie américaine sur le monde. Beau résultat s’il en fut !

Face à tant de haine anti-russe gratuite, qu’aurait pu faire Vladimir Poutine sinon prendre les mesures adoptées justement par la Fédération de Russie : reconnaître d’abord ces territoires comme souverains, envoyer des troupes régulières pour les défendre, puis les accepter dans la Fédération de Russie afin qu’ils soient protégés afin de sauver des vies. Sans la réaction rapide de la Fédération russe, gageons que les russophones du Donbass auraient été pour la plupart passés par les armes et exterminés sous le nez hypocrite, voire même bienveillant de la communauté internationale.

Pour Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, la déclaration d’Angela Merkel prouve que l’Occident ne recule devant aucun mensonge, et s’assoit sur le droit international quand ça l’arrange, peu importent les conséquences pour les civils innocents.
« Cette confession de l’ancienne chancelière allemande Angela Merkel semble terrible : faux (comme méthode d’action de l’Occident), machinations, manipulations, toutes sortes de distorsions de la vérité du droit et de la loi que l’on ne peut qu’imaginer. Ils savaient déjà à l’époque, en 2015, alors qu’ils menaient des pourparlers de plusieurs heures, qu’ils ne le mettraient jamais en œuvre et qu’ils fourniraient des armes au régime de Kiev. Ils n’avaient aucune pitié pour qui que ce soit : les femmes, les enfants, les civils du Donbass, et même l’Ukraine dans son ensemble. Ils avaient besoin d’un conflit. Ils étaient prêts à le faire dès 2015 .»

À son tour le Président de la fédération de Russie, Vladimir Poutine, a commenté la déclaration d’Angela Merkel indiquant que « Pour être honnête, cela a été une surprise totale pour moi. C’est décevant. Franchement, je ne m’attendais pas à entendre cela de la part de l’ancienne chancelière fédérale, car j’ai toujours supposé que les dirigeants de la République fédérale [d’Allemagne] se comportaient sincèrement avec nous. Oui, ils étaient bien sûr du côté de l’Ukraine, ils soutenaient l’Ukraine, mais je pensais toujours que les dirigeants de la République fédérale avaient toujours sincèrement cherché un règlement sur les principes dont nous avions convenu et auxquels nous étions parvenus, y compris dans le cadre du processus de Minsk.
« Ce qui a été dit maintenant prouve seulement que nous avons fait le bon choix en lançant l’opération militaire spéciale. Pourquoi ? Parce qu’il s’avère que personne n’allait mettre en œuvre les accords de Minsk. Les dirigeants ukrainiens, selon les mots de l’ancien Président Porochenko, qui l’a également dit : il les a signés, mais il n’allait pas les mettre en œuvre. Mais j’espérais encore que les autres participants à ce processus étaient sincères avec nous. Il s’avère qu’ils nous trompaient aussi. Il s’agissait uniquement d’arroser l’Ukraine d’armes et de la préparer à une action militaire. »

Ces propos sont la preuve même que les Russes ne pourront jamais comprendre la fourberie de l’Occident. Il existe non pas un monde mais un véritable univers fait d’abysses infranchissables entre l’honnêteté profonde que la Fédération de Russie peut placer dans ses rapports avec ses homologues occidentaux et la fausseté de ces derniers.

Comment en effet après cet aveu spontané de mensonge, la Russie pourrait-elle encore accorder la moindre once de confiance aux gouvernements occidentaux, quels qu’ils soient ? En se vantant comme elle l’a fait, l’ex-chancelière vient de saper définitivement la confiance dans toutes relations diplomatiques futures.

Après Emmanuel Macron qui, comme d’habitude faisant son intéressant – ou tout au moins croyant l’être – trahissait la confiance du dirigeant de la Fédération de Russie en divulguant leur conversation téléphonique, se fermant ainsi quasi définitivement la porte du Kremlin puisque désormais le Président russe ne s’entretient plus avec le paillasson des USA. À son tour, Angela Merkel, qui n’est plus rien sur le plan international, rappelons-le, semble vouloir priver Kiev de toutes possibilités de sortie diplomatique du conflit actuel, prouvant s’il en fut la justesse du raisonnement de Vladimir Poutine qui déclarait en son temps que la question qui se posait était de savoir « s’il y a quelqu’un avec qui négocier ? ».

Si certains médias français mettaient jusque-là en doute la légitimité de l’intervention russe au Donbass, ils feraient bien de relire les articles parus sur le site de Riposte Laïque dans lesquels nous n’avons cessé d’écrire que l’Occident ne voulait en aucun cas de la paix.

En outre Angela Merkel vient de tuer dans l’œuf les relations entre l’Allemagne et la Russie.

Pour qui ne connaît pas les Occidentaux, on pourrait croire que la déclaration de Merkel est une forme de suicide. Certains diraient sans doute de la démence. Mais gageons qu’il en est une tout autre raison. En effet, ne pourrait-on pas imaginer un narratif différent qui permettrait, grâce à cette déclaration, d’empêcher justement tout rapprochement diplomatique possible et qui, au contraire, assurerait à l’Otan de voir cette guerre par procuration perdurer encore longtemps ?

Je ne serais pas autrement surprise qu’une fois encore cette tonitruante et imbécile déclaration ne soit que l’arbre qui cache la forêt.

Admettons que Zelenski, ayant pour une fois retrouvé ses esprits, se rendant compte de l’énormité du génocide humain qu’il est en train de provoquer, imagine un seul instant négocier… Grâce à l’intervention inopinée de Merkel, il est évident que la chose est devenue totalement inenvisageable. Donc, l’Occident, l’Otan avec ses paillassons formés par la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni pour ne citer que ceux-là, ont encore de beaux jours de guerre devant eux. Et quoi de plus rentable qu’une guerre pour les Américains ? Surtout si cette dernière se fait par procuration sur le sol européen ? Que du bénéfice, somme toute.

N’oublions pas qu’à terme, ce sont les populations de l’Ukraine, du Donbass et de l’UE qui payent et vont payer les conséquences de la décision de la France et de l’Allemagne d’appuyer l’hypocrisie des USA en optant pour des accords de Minsk bidons. Pour l’Amérique, la paix ne rapporte rien, tandis que la guerre… Et nous, pendant que ces sangsues se gobergeront sur les cadavres plus ou moins frais des Ukrainiens et des Russes, nous ferons disette. Mais la faute à qui ? Ne vous-ai-je pas mis en garde sur une réélection de Macron et ce qu’il adviendrait de la France de ce fait ? Ne venez pas m’écrire aujourd’hui que vous ne saviez pas, que vous n’étiez pas prévenus. Ne vous en prenez qu’à vous-mêmes. Non, les seuls qui sont vraiment à plaindre dans cette affaire, ce sont les habitants du Donbass qui ne demandaient qu’à vivre en paix et que l’Occident a sacrifiés sur l’autel des profits.

Gageons que la Russie et Vladimir Poutine sauront s’en souvenir. Et si l’hiver 2022 risque de nous paraître difficile, celui de 2023 risque de révéler bien des souffrances à venir. Après tout, la vengeance est un plat qui se mange froid. Mais, connaissant les Russes, ils seront bien encore capable de miséricorde, même vis-à-vis de ceux qui aujourd’hui ne leur veulent que du mal.

Valérie Bérenger


 

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