Le Blog de Lazare

Semaine noire pour l’armée ukrainienne. Fiasco à Kherson et à la centrale de Zaporijjia

Que nos médias cessent de mentir. L’Ukraine ne gagnera jamais cette guerre, quels que soient les armements livrés par l’Occident. Qui peut encore croire que la Russie, qui a vaincu le nazisme en sacrifiant 26 millions des siens, va se laisser intimider par une quinzaine de Himars et autant de canons Caesar, ou quelques centaines de conseillers occidentaux ? Un peu de sérieux.

Quand Poutine aura imposé ses conditions, nous assisterons à une gigantesque débandade du pouvoir kiévien, dont les principaux décideurs responsables de l’hécatombe fuiront à l’étranger.

Il est donc temps que Zelensky cesse de faire couler le sang de ses soldats, qui se font laminer en masse, alors que l’armée ukrainienne se révèle incapable depuis le premier jour de mener une offensive d’envergure. Ceux qui font croire au peuple ukrainien que son armée peut gagner face à la colossale puissance de feu de l’armée russe (un rapport de 1 à 4 au plan des matériels) sont au mieux des inconscients, au pire des criminels qui jouent allègrement avec la vie des soldats ukrainiens.

Hier matin, un double raid ukrainien pour s’emparer de la  centrale de Zaporijjia s’est soldé par un désastre.

https://siteveillestrategique.blogspot.com/2022/09/attaque-ukrainienne-contre-la-centrale.html

Le premier commando de 60 hommes débarqués de sept embarcations rapides s’est retrouvé sous le feu intense des défenseurs de la centrale, soutenus par un appui aérien quasi immédiat. Bilan 47 tués, 13 blessés faits prisonniers. 

Un second assaut d’environ 200 hommes sur deux embarcations a été la cible de tirs aériens. Les deux unités ont coulé. On ne connaît pas encore le nombre de victimes.

Ces deux opérations kamikaze qui se soldent par un fiasco monumental ont sans doute été menées avec l’aide des forces spéciales occidentales. Quelle folie !

Zelensky espérait sans doute s’emparer de la centrale pour peser sur l’inspection de l’AIEA en cours, mais aussi pour empêcher les Russes de détourner prochainement le courant vers la Crimée.

Un second désastre est en train de se jouer dans le secteur de Kherson.

La fameuse contre-offensive pour la reprise de Kherson, à laquelle plus personne ne croyait, a finalement eu lieu. Mais il est évident que les Russes étaient parfaitement informés des intentions de l’ennemi. Les quelques avancées, qui n’offrent aucun intérêt stratégique, se sont soldées par une hécatombe. 1200 tués le premier jour. On en serait à plus de 2000 tués côté ukrainien, pour simplement envoyer un message politique aux Occidentaux et au peuple ukrainien : à savoir que Kiev et son armée sont capables de faire reculer les Russes et ont besoin de nouveaux matériels.

Une nouvelle fois, Zelensky, que plus personne n’appelle le Churchill ukrainien, sacrifie ses soldats à des fins politiques, alors que le combat devient chaque jour plus inégal.

Poutine a massé au moins 40 000 hommes, suréquipés avec les armements les plus modernes, prêts à intervenir dans le Sud. Veut-il s’emparer de Nikolaïev et d’Odessa avant la saison des pluies ? Nous le saurons très vite.

La conclusion de tout cela est que ceux qui s’acharnent à prolonger le calvaire de l’Ukraine sont des criminels qui jouent les va-t-en-guerre depuis six mois avec le sang des autres.

Zelensky, Biden, Johnson, Macron et tant d’autres ont les mains rouges du sang des Ukrainiens qu’ils prétendent sauver. L’histoire jugera.

Que cette guerre se termine au plus vite, car depuis le 24 février, on sait très bien qui l’a gagnée.

Ukraine, Russie et Europe doivent miser maintenant sur la paix. Aux conditions de Poutine, évidemment, puisque l’Otan a largement sous-estimé la meilleure armée du moment.

Et à ceux qui dénoncent mon positionnement pro-russe, je réponds que je n’ai pas oublié que j’ai été un officier français à l’époque soviétique, mais je fais la différence entre URSS et Russie, contrairement à certains.

Et personnellement, je reste fidèle à la pensée du général de Gaulle qui rêvait d’une Europe de l’Atlantique à l’Oural, dès lors que le régime soviétique prendrait fin. Hélas, nos « amis » Américains ont torpillé cette belle idée d’une Europe de la paix.

Par ailleurs, si je suis pro-russe, c’est aussi parce que j’estime que l’Otan a trahi Gorbatchev et que je reste persuadé que si on avait écouté Poutine, en appliquant les accords de Minsk et en lui donnant des légitimes garanties de sécurité pour la Russie, il n’y aurait pas eu de guerre.

Ce sont les Occidentaux, et principalement les Anglo-Saxons, qui sont les véritables responsables de ce désastre économique, politique et humain. 

Jacques Guillemain