Bruno le Maire déclara publiquement le 1er mars 2022 : « nous allons provoquer l’effondrement de l’économie russe ». Cinq mois après cette déclaration belliciste, il s’avère que c’est l’économie française qui s’effondre lentement mais sûrement. Cela est si vrai que le Président Emmanuel Macron a déclaré sur un ton alarmiste lors du Conseil des ministres du 25 août « la fin de l’abondance » !
Alors que les Guadeloupéens sont privés d’eau, ou alimentés par un liquide saumâtre, impropre à la consommation. Les stations d’épuration ne sont pas en mesure d’assainir et de traiter régulièrement les eaux usées de l’île. L’eau potable manque cruellement depuis plus de vingt ans.
Voilà donc un gouvernement qui n’est pas mesure de s’occuper convenablement de la détresse de ses compatriotes.
Comble de l’ironie, malgré le revers cuisant de la diplomatie française au Mali, Bruno Le Maire et Emmanuel Macron persistent à bomber le torse et croiser le fer avec Vladimir Poutine.
De tels enjeux politiques et économiques sont contraires aux engagements pris en 1959 par Charles de Gaulle afin d’instaurer une paix durable allant de l’Atlantique à l’Oural. Nul ne peut simplement ignorer les leçons de l’histoire et la complexité des lois de la géographie.
Hélas, cette guerre économique et financière totale à la Russie génère inexorablement la flambée des prix de l’électricité et des carburants, l’inflation et de surcroît la spoliation des petits épargnants, ainsi que le déclin de la France dont la dette publique avoisine près de 3 000 milliards d’euros, soit près de 120 % du produit intérieur brut (PIB).
Facteur aggravant, le marché unique européen de l’énergie pénalise fortement l’entreprise EDF et le prix de l’électricité en France alors qu’elle provient pour l‘essentiel des centrales nucléaires et des barrages hydroélectriques de notre pays.
Et pendant ce temps, Volodymyr Zelensky joue avec le feu nucléaire.
https://www.francesoir.fr/politique-monde/alerte-de-securite-pour-les-americains-presents-en-ukraine
Lors de l’arrivée de la mission de l’AIEA, les Ukrainiens ont envoyé une équipe de « saboteurs » pour prendre la centrale nucléaire de Zaporijjia. Cet assaut des forces spéciales ukrainiennes se serait soldé par un véritable fiasco. En outre, l’Ukraine a bombardé les environs de la plus grande centrale nucléaire d’Europe.
Pour les médias d’information qui « font l’opinion », les bombardements russes tuent des civils et des enfants. Par contre, les bombardements ukrainiens sont « précis » et ne détruisent que des dépôts de munitions… Et quant aux bombardements américains considérés comme des frappes chirurgicales par la plus grande presse, ils ne font que des dégâts collatéraux… Question de langage qui suscite en règle générale l’incrédulité par son caractère improbable.
N’est-ce pas Ségolène Royal, ancienne ministre socialiste, qui vient de secouer l’opinion publique en mettant en doute certains crimes de guerre commis en Ukraine ? En effet, le jeudi 1er septembre, sur BFM TV, elle a dénoncé « une propagande de guerre par la peur, menée par le Président ukrainien, Volodymyr Zelensky ». Elle a notamment mis en doute la réalité de la maternité bombardée en mars à Marioupol, dans le sud de l’Ukraine. Selon elle, « vous pensez bien que s’il y avait la moindre victime, le moindre bébé avec du sang, à l’heure des téléphones portables on les aurait eues (les images)… ». « Et Volodymyr Zelensky a utilisé ça pour interrompre le processus de paix ».
Nul ne peut nier que la violation des accords de Minsk, signés en 2015 avec la France et l’Allemagne comme garants, est un fait avéré résultant des décisions des dirigeants ukrainiens.
Nul ne peut nier que dès son élection, Joe Biden ait reçu le Patriarche Bartholomée (Constantinople). Depuis, la métropole de Kiev s’est séparée de la métropole de Moscou. En fait, Biden et Bartholomée se sont rencontrés à plusieurs reprises. Déjà en 2011, en tant que vice-président, ses visites à Istanbul s’inscrivaient naturellement dans une perspective bien définie.
En 2014, Hunter Biden n’avait-il pas rejoint l’entreprise publique ukrainienne de gaz naturel Burisma en tant que consultant à 1 million de dollars par an ? Et ce moins d’un mois après que son père, alors vice-président des États-Unis, avait visité l’Ukraine et rencontré les dirigeants de Burisma en avril de la même année…
À qui profite particulièrement la guerre en Ukraine ?
À une multitude de holdings financières, industrielles, agricoles.
En 2021, on dénombre ainsi dans le secteur agricole 184 agro-holdings.
Les 10 plus importantes agro-holdings exploitent 2,9 millions d’hectares, soient 7 % de terres agricoles ukrainiennes. Trois d’entre elles ont leur siège social en Ukraine, deux à Chypre, deux autres au Luxembourg tandis que les Pays-Bas, la France et les États-Unis accueillent les sièges sociaux des trois agro-holdings restantes du top 10 (source : Latifundist.com).
Hillary Clinton et Joe Biden n’ont-t-ils pas prononcé de nombreuses déclarations favorables à l’intégration de l’Ukraine dans l’OTAN ?
Finalement, tout a été fait pour générer une guerre civile depuis 2014 faisant plus de 14 000 victimes, en grande majorité russophones, dans le Donbass et provoquer ainsi la Russie.
Cependant, il est parfaitement légitime de s’interroger sur la nécessité d’une telle implication de la France dans ce conflit qui dure depuis huit ans en Ukraine.
Henri RAMONEDA
Les turpitudes de Volodymyr Zelensky
Bruno le Maire déclara publiquement le 1 er mars 2022 : " nous allons provoquer l'effondrement de l'économie russe ". Cinq mois après cette déclaration belliciste, il s'avère que c'est l'écon...
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