Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture, se réjouit des découvertes réalisées à l'occasion de l'opération de fouille d'archéologie préventive prescrite par l’Etat et engagée le 2 février 2022 au niveau de la croisée du transept de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Au-delà des éléments remarquables déjà dégagés (en particulier un sarcophage anthropomorphe en plomb), la fouille a mis en évidence, à 70-80 cm de profondeur, un niveau construit sur lequel reposent de gros blocs polychromes attribués au jubé construit vers 1230 et détruit au début du XVIIIe siècle.
Au regard de l’importance de cet ensemble, du nombre et de la qualité de ces éléments sculptés, et de leur excellent état de conservation, la ministre de la Culture et le général Jean-Louis Georgelin, président de l'établissement public chargé de la conservation et de la restauration de Notre-Dame de Paris, annoncent que les opérations de fouille des vestiges de l’ancien jubé pourront se poursuivre dans le respect du calendrier de restauration de la cathédrale, jusqu'au 8 avril 2022.
Pour rappel, cette fouille a été prescrite par la DRAC Île-de-France (service régional de l’archéologie) et est menée par l’institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), en étroite liaison avec l’établissement public chargé de la conservation et de la restauration de Notre-Dame de Paris.
A l’issue des opérations de fouille et de prélèvement des vestiges, conformément au calendrier fixé, les travaux préparatoires au montage de l’échafaudage nécessaire à la reconstruction de la flèche débuteront.