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10 juillet 2022 7 10 /07 /juillet /2022 05:32
Macron parle de paix mais nos canons Caesar tuent des soldats russes

Notre Président parle de paix, mais ce sont nos canons Caesar qui tuent des soldats russes !

Avec Macron, c’est le summum de l’hypocrisie permanente, l’éternel « en même temps », ce double jeu qui reflète une personnalité incapable de trancher, incapable de décider, incapable d’analyser clairement une situation.

Macron prétend prendre la tête du camp de la paix et de la diplomatie, pour mettre fin au conflit en Ukraine, mais son ministre de l’Économie déclare une guerre économique totale à la Russie et lui-même envoie à Zelensky des canons longue portée, capables de détruire des positions russes à 40 kilomètres de distance.

Est-ce en armant un seul camp, l’Ukraine, qu’on peut parler de paix et de cessez-le-feu ? Comment peut-on être crédible sans être impartial ?

Dans cette guerre américaine contre la Russie, l’Europe et la France en particulier se sont disqualifiées. Macron a détruit une amitié franco-russe de longue date, en prenant parti pour un pays mafieux dirigé par un Président corrompu, qui a refusé d’appliquer les accords de Minsk et a martyrisé les populations prorusses du Donbass.

N’est pas de Gaulle qui veut, lui qui rêvait de cette grande Europe de l’Atlantique à l’Oural.

Les indéniables succès russes dans le Donbass ont calmé les ardeurs de certains et le discours a changé. Il n’est plus question de victoire ukrainienne et les médias se montrent plus prudents.

Tous ont enfin compris que Poutine n’avait rien d’un fou à lier et qu’il ne bluffait pas. Par conséquent, les sanctions ne changeront rien à cette guerre et ne feront qu’affaiblir l’UE.

La coalition antirusse se lézarde, car les sanctions font bien plus de mal aux Européens qu’au peuple russe, habitué aux épreuves difficiles et endurci par des décennies de guerre froide, seul contre tous.

Dans le camp des « modérés » qui plaident dorénavant pour une solution diplomatique, on trouve la France, l’Allemagne et l’Italie. Mais aussi la Belgique, la Grèce, l’Autriche, la Hongrie, qui voient qu’une guerre longue aura un coût démentiel pour les belligérants mais aussi pour l’Europe.

Sans oublier le risque d’une troisième guerre mondiale ou d’une frappe nucléaire en cas d’escalade incontrôlée.

Dans ce « camp de la paix », on trouve aussi quelques voix américaines. 

Henri Kissinger, qui demande à l’Ukraine de faire preuve de réalisme et d’accepter des concessions territoriales sur la Crimée et le Donbass. Ce à quoi Zelensky a répondu, fort du soutien de l’Occident, qu’il ne voulait pas d’un nouveau Munich de 1938.

Le secrétaire d’État à la Défense, Lloyd Austin, qui veut un cessez-le-feu immédiat, après avoir affirmé qu’il fallait aider l’Ukraine à gagner la guerre et à affaiblir la Russie.

Et le New York Times de titrer : « Une défaite de la Russie serait à la fois irréaliste et dangereuse. »

Comme quoi, les plus lucides ont enfin compris que Poutine irait jusqu’au bout et qu’il n’avait pas l’intention de perdre cette guerre, quoi qu’il en coûte. Le peuple russe le suit.

Dans le camp des durs, les va-t-en-guerre qui prennent l’armée russe pour un ramassis de Pieds nickelés et Poutine pour un plaisantin, on trouve :

Les États Baltes, la Pologne, le Royaume-Uni, qui prétendent qu’on doit battre la Russie militairement et la bouter hors d’Ukraine.

Pour le Premier ministre polonais, on ne négocie par avec Hitler, Staline ou Pol Pot.

Cette Europe divisée fait le jeu de Moscou, qui compte bien que les sanctions vont disloquer la fragile coalition antirusse et limiter les aides à l’Ukraine.

Mais si l’Europe vacille dans ses convictions au bout de trois mois de guerre, il est clair que Poutine n’a pas dévié d’un pousse de sa trajectoire. Il veut toujours conquérir le Donbass, briser les reins de l’armée ukrainienne et dénazifier le régime. Aucune sanction ne l’arrêtera.

Les deux ministres de la Défense, russe et américain, se sont entretenus récemment. Et c’est sans doute cet échange qui a convaincu les États-Unis que Poutine irait jusqu’au bout.

D’ailleurs, dans un éclair de lucidité, Biden a freiné les ardeurs de Zelensky.

« Nous n’allons pas livrer à l’Ukraine des systèmes  de roquettes pouvant frapper à l’intérieur de la Russie », a-t-il déclaré.

Les fameux lance-roquettes multiples, tant attendus par Kiev, ne pourront tirer qu’à 70 km de distance et pas à 300 km.

En attendant, le contrôle de Sieverodonetsk par l’armée russe est imminent. Après la chute de Lyssytchansk, ce sera le tour de Sloviansk et de Kramatorsk, la capitale du Donbass.

La propagande occidentale a beau nous seriner que l’armée russe a pris un coup au moral, on constate que ce sont les unités ukrainiennes qui se rendent en masse et que Poutine n’a toujours pas jugé bon de décréter la mobilisation générale, contrairement à Zelensky.

Du côté de Kherson, où les Ukrainiens tentent une contre-attaque, ça tourne mal  pour Kiev. Bien des unités ne veulent plus se battre. Il faut vraiment être très naïf pour avoir cru à une défaite de l’ours russe.

Mensonges, diabolisation de l’ennemi, gesticulations de Zelensky, dénigrement de l’armée russe, ne feront jamais la victoire des Ukrainiens. Certains commencent seulement à ouvrir les yeux.

 

Jacques Guillemain

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