Les trois quarts des restaurants vont disparaître si la profession n’agit pas. Tel est l’un des buts réels des mesures prétendument sanitaires.
Le Covid19 menace-t-il encore vraiment les français ?
Depuis trois semaines, le gouvernement et les médias complices agitent à nouveau la peur pour faire accepter des couvre-feux sans aucun intérêt sanitaire réel. Ils prétendent que le Covid19 revient plus méchant que jamais, revigoré par une mutation anglaise ou sud-africaine. Ils affichent pour nous convaincre un nombre croissant de « cas » PCR positifs dont même l’OMS reconnaît les limites.
Or les « cas » asymptomatiques ne sont majoritairement ni des malades, ni des contagieux, ni des porteurs de virus. Et ne témoignent donc pas de la réalité de l’épidémie, mais principalement du nombre de tests réalisés et du nombre de séances d’amplifications utilisé.
Une épidémie se mesure au nombre de malades qui souffrent de symptômes, qui consultent leur médecin pour un diagnostic ou un traitement. Nous disposons en France d’un réseau de médecins de ville qui transmettent leurs constatations : le réseau Sentinelle.
C’est lui qui permet de suivre chaque année l’épidémie de grippe et sa virulence. Et aussi les bronchiolites des petits[1]. Cette année, il a étendu la surveillance des maladies contagieuses habituelles au Covid19. Et ses données sont plus pertinentes que celles de Santé Publique France qui publie principalement les données hospitalières, mais qui dépend du ministre qui vérifie que ses publications ne gênent pas sa propagande terrorisante.
Car ce qui différencie le Covid19 des épidémies précédentes, c’est ni sa virulence, ni sa mortalité, mais le traitement médiatique qui lui est réservé. Lors des épidémies sévères précédentes, le ministère rassurait la population.
Depuis le début de la crise actuelle, le ministère et les médias s’efforcent au contraire de paniquer la population afin de faire accepter des mesures pseudo-sanitaires qui n’ont jamais démontré qu’elles pouvaient être utiles et dont chacun mesure chaque jour la nocivité. Tant sur la santé globale que sur l’économie, les chômeurs, les pauvres, les cafés-restaurants, le monde de la culture et du sport, les précaires, les petits commerçants, les jeunes adulte. Tous sont les premières victimes au profit des grandes chaînes, des GAFA et des super riches.
Réseau sentinelle : où sont les malades Covid19 en fin d’année 2020 ?
Depuis début septembre2020, 543 patients présentant une infection virale aigue (IRA) ont été vus en consultation de médecine générale et de pédiatrie et ont été prélevés dans le cadre de la surveillance Sentinelle, prélèvements essentiellement nasopharyngés testés pour différents virus respiratoires, dont le SARS-CoV-2 (COVID-19) et les virus grippaux.
En semaine 52 : aucun n’était positif au SARS-CoV-2 (COVID-19) (0/17 testés) En semaine 53 aucun prélèvement ne s’est révélé positif au SARS-CoV-2 (COVID-19) parmi les échantillons prélevés, et 17 patients présentant une IRA vus en consultation (23,1%) étaient positifs au hRV (virus du rhume).
Cette absence de malade de Covid19 confirmé dure depuis septembre.
Ces données permettent d’estimer que le taux d’incidence des cas d’infections respiratoires aigües dus au SARS-CoV-2 (COVID-19) vus en médecine générale serait inférieur à 14 cas pour 100 000 habitants [2], représentant moins de 9 097 nouveaux cas de COVID-19 ayant consulté un médecin généraliste. Cette estimation est stable par rapport aux semaines précédentes.
Cette quasi-absence de malades Covid-19 vus en médecine générale et en pédiatrie dément les propos alarmistes du ministère basés sur des tests majoritairement faux. Si l’épidémie était encore active les médecins généralistes devraient voir de nombreux malades.
Alors pourquoi cette désinformation gouvernementale permanente ?
On ne trouve pas d’autre explication que la volonté de prolonger la panique dans la population et l’état d’urgence pour justifier des mesures prétendument sanitaires, alors que rien ne prouve qu’elles puissent avoir le moindre impact sur la propagation d’une éventuelle épidémie.
La finalité de cette propagande mensongère est vraisemblablement de réaliser le programme de Davos, bien détaillé dans le livre de Schwab en supprimant, entre autres, 75% des restaurants indépendants par le maintien des confinements et interdictions de travailler jusqu’en décembre 2021 précisément prévu par le rapport 9 de Ferguson que le gouvernement suit à la lettre.
Que peuvent faire les restaurateurs et les autres victimes de ces mesures aberrantes ?
Cesser d’avoir peur d’un virus qui crée actuellement moins de malades que les rhumes saisonniers.
Cesser d’être dupes de la propagande gouvernementale et des promesses d’indemnisation et de réouverture prochaine toujours promise dans 15 jours et toujours reportée à cause de « cas » dont le nombre augmente toujours juste avant une décision pour la justifier, alors qu’elle a été prise en réalité bien longtemps auparavant.
Le but de cette politique est de pousser à la faillite un maximum d’établissements pour que les chaînes puissent accaparer le marché.
Expliquer autour de soi que pratiquer des tests PCR ne sert à rien ni pour celui qui les subit [3] ni pour son entourage [4], mais uniquement à la propagande de la terreur et au maintien des fermetures. Stop tests !
Rappeler les résultats catastrophiques de la politique sanitaire française suivie jusque-là et qui nous a placés, avec les pays qui confinent durement, dans le top 5 européen des plus fortes mortalités Covid-19.
Joindre ses élus, maires, députés en leur montrant les données de ce réseau Sentinelle qui montre que l’épidémie est derrière nous tout en leur rappelant que la prolongation des restrictions, en tuant l’économie, menace à terme la vie de plusieurs dizaines de milliers de français.
Porter plainte en justice contre les responsables de ces mesures pour faire indemniser à leur juste valeur les préjudices subis.
Manifester pacifiquement pour le respect de nos libertés fondamentales : liberté de travailler, liberté de circuler, liberté d’exprimer ses opinions.
Dr Gérard Delépine
[1] Pour lesquels, par manque de lits de réanimation infantile, on transfère souvent des bébés à des centaines de km de Paris quand les hôpitaux parisiens sont pleins.
[2] Pour la grippe saisonnière, on parle d’épidémie lorsque l’incidence atteint 150 à 200/100000
[3] Puisque les cas positifs ne sont pas traités
[4] L’étude chinoise récente montre que sur 410 cas asymptomatiques recensés après dépistage de près de 10 millions de chinois, aucun n’a fait de maladie, aucun n’excrétait de virus et aucun n’a contaminé ses contacts
La mort programmée des restaurants : stop confinement ! - Riposte Laïque
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